samedi 29 mai 2010

Séjour Ardéchois : Les vallées de Beaume et de Drobie

Le groupe a éclaté pour cette dernière journée. Les trois quarts des cyclos sont repartis, qui pour retrouver Maman, qui pour arriver à temps devant la finale de rugby.
Bon, on est quand même 6 motivés pour cette ultime randonnée qui s'annonce physique : au menu, 64km et presque 1000m de dénivelé. Avec Jeff, on peut s'attendre à tout. Et Claude Guérin, le patron du gîte en rajoute une couche en décrivant une rude montée vers le col au dessus de Sablières. On verra bien...

C'est la plus belle journée du séjour, ciel bleu, pas un nuage, pas de vent. La balade commence bien, petite route sauvage en remontant du gîte, au milieu des pins et des vignes. Ça monte un peu mais ça descend aussi. L'arrivée à Vernon est superbe. La photo de l'église ( pour la collection de Pascal) est difficile, le soleil est posé dessus.

On redescend vers la Baume, que l'on traverse sur un pont sommaire, l'endroit est sauvage et magnifique.
La très longue montée, peu inclinée, dans la vallée de la Drobie, qui nous conduira à Sablières, est un enchantement : André compare avec la Castagniccia Corse, c'est aussi vert, aussi sauvage.

Au fond, la Drobie, du côté de St Melany

L'arrivée à Sablières, nous autorise une petite pause, c'est là que la vrai montée commence. J-Michel essaye bien de s'échapper pour éviter la côte, mais nous le remettons bien vite sur la bonne route.

Sablières

Jeff nous annonce 8km de montée, inclinaison incertaine : on s'attend au pire.
Le paysage est toujours sympathique, la pente un peu moins : quelques kms à 8% mais rapidement l'inclinaison diminue pour se stabiliser autour de 6%. Personne ne se plaint, et l'on se regroupe au col sans nom pour souffler un peu.

Le col sans nom

C'est ensuite un plateau de quelques kilomètres, alternant creux et bosses, avant de descendre dans une forêt de pins, décimée par les chenilles . La descente est plaisante, malheureusement, quasiment aucun point de vue, des arbres rien que des arbres : dommage, j'attendait mieux de la "corniche du Vivarais Cévenol". A partir de Planzolles la vue se dégage un peu, nous descendons au milieu des pins et des vignes, jusqu'à Lablachère. Nous connaissons ce retour qui nous conduit rapidement jusqu'au gîte. On est un peu (beaucoup !) en retard pour le déjeuner que notre hôte nous a préparé.

Très beau final, personne ne regrettera l'effort consenti.

Bilan : Nous clôturons le séjour avec un total de 394 km et 5684m de dénivelé. Et des beaux paysages plein les yeux. L'Ardèche est vraiment une terre de contraste, il n'y a rien à jeter.
Nous nous souviendrons de l'accueil sympathique de Maryse et Claude Guérin, ainsi que de leur vigneron de fils (j'ai oublié son prénom..)

Les chiffres du jour: Les cyclos Eliane, Solange, André, J-Pierre, J-Michel et Jeff
Température >20°C
Distance 64km
Dénivelé 1080m

JFR

Tous les circuits sont visibles en suivant ce lien :

Plus de photos dans notre album : http://picasaweb.google.com/ucmielan

vendredi 28 mai 2010

Séjour Ardéchois : Le Mont Gerbier de Jonc

Ce circuit aussi était un incontournable que chacun attendait avec impatience. Le temps n'a malheureusement pas été de la partie, bien qu'il ne nous ait pas empêché de faire une super balade.

On a délibéré longuement la veille pour savoir comment on s'organisait, certains préférant raccourcir la longueur de l'étape, soit environ 140km. Finalement 6 cyclos partent du gîte pour faire le grand tour, André et Eliane s'approchent d'une quinzaine de kilomètres pour éliminer la première partie moins intéressante, Aimé, Dédé, Solange et Louis s'avancent d'une vingtaine de kilomètres.

On se retrouve tous au pied du 1er col, le col des Farges, qui n'est en fait qu'un très long faux-plat. Une belle descente nous conduit sur les rives de l'omniprésente Ardèche, que nous longeons par une toute petite route plaisante et tranquille jusqu'à Pont de Labeaume. Le château de Ventadour nous domine alors de sa toute puissance.

Direction plein nord sur une route moyenne qui conduit les touristes au Mont Gerbier plus directement. Notre guide préfère raccourcir l'approche en coupant pas le petit village de Burzet.
La route est plus tranquille et plus sauvage, personne ne se plaint (enfin presque!).
A Burzet, c'est le vrai commencement de la difficulté. Nous sommes à 550m d'altitude, il en reste presque 900 à grimper. Jeff nous annonce une pente moyenne de 6% sur 14km jusqu'au col de Baricaude, ça devrait le faire s'il n'y a pas trop de surprises.
Tout le monde le fait, pas de vilaines côtes au menu : c'est long, c'est régulier, c'est beau, c'est usant. Beaucoup de châtaigniers tout le long du chemin, les sols tapissés de myrtillers.

                                                 Les pensées sauvages au col de la Baricaude

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mardi 25 mai 2010

Séjour Ardéchois : Balazuc et Rochecolombe

Début de notre voyage en terre Ardéchoise. Le trajet en voiture a été un peu long et fastidieux, départ à 6h30 de Miélan, arrivée en vrac à partir de 12h30 jusqu'à 14h. Un accident sur l'autoroute et quelques ralentissements ont mis les nerfs à rude épreuve.
Nous faisons connaissance avec notre village de gîtes, un ensemble de chalets coquets et de bâtisses en pierre rénovées. Accueil sympathique de nos hôtes, Claude et Maryse Guérin, qui nous font faire le tour de nos pénates.
On pique-nique un peu chacun de son côté, tout le monde a faim et les arrivées se font en pointillé. Les camping-caristes sont arrivés dans la matinée et ont déjà pris possession des lieux. Le café qu'ils nous offrent est l'occasion d'échanger les premières impressions.

Il est 15h, il fait chaud, il est temps de partir pour notre première randonnée, on nous attend à 19h pour l'apéro de bienvenue. Jeff nous a préparé un circuit "touristique et relax" vers Balazuc, classé plus beau village de France, Vogüé, Rochecolombe et Labeaume. Touristique, il le fut sans conteste, mais relax ...
Nous commençons par la traditionnelle descente pour rejoindre la civilisation (pourquoi nos hébergements sont-ils toujours haut perchés?). Première constatation, les routes moyennes sont très fréquentées et les voitures semblent nous apprécier modérément. Heureusement on quitte bien vite la départementale pour une petite route qui nous conduit à Balazuc.

Arrivée à Balazuc

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samedi 22 mai 2010

Belle après-midi pour un club dispersé

Superbe beau temps, presque trop chaud (27°C). Le club s'est retrouvé scindé en trois équipes.

Pascal avait proposé notre première rando VTT, pour étrenner le Lapierre : nous nous sommes retrouvés à 3.
Vendredi soir, nous avons appris que la traditionnelle randonnée (Ufolep) de Nouillan (65) avait lieu ce samedi AM : il semble qu'un certain nombre de Miélan s'y soit rendu.
Il restait deux pingouins, que personne n'avait prévenus, et qui se sont retrouvés sur la place : pas trop contents, ils ont fait une virée jusqu'à Castelnau-Magnoac.


Les trois vététistes ont parcourus le circuit habituel de la fête : est-ce le beau temps, est-ce la nature qui explose de vie en ce moment, ou bien les odeurs de prairie presque faite ou de foin coupé un peu partout, toujours est-il que nous avions oublié que cette balade était si belle. La traversée des bois d'Estampes est vraiment somptueuse, de quoi effacer les difficultés présentes ici ou là.

Les VTT : Pascal, Jacky et Jeff.
Le tour fait 37km pour 630m de dénivelé.