mercredi 22 septembre 2010

Dernière randonnée d'été : Château de Montaner

Fait exceptionnel pour un mercredi, nous étions 9 au départ de cette randonnée, sous un soleil radieux et une température élevée (28°C).
Direction Saillères et Villecomtal. Vu les ronchonnements de quelques éléments de la troupe, Jeff décide de rejoindre la Bigorre par la RN21 pour éviter la côte de Sénac. On en profite pour perdre René qui n'aime pas la 21. Arrivés à Rabastens, on n'est plus que 8. On attend un peu, personne.
On finit par repartir vers Lescurry, sa petite côte nous amène rapidement à Escondeaux. C'est la plaine, ça va mieux, elle nous conduit à Tostat puis Marsac, Andrest. Il fait chaud et à Siarrouy les bidons sont tièdes ou vides : on s'arrête aux toilettes publiques pour faire le plein et le vide.
Aimé et Dédé nous quittent pour éviter la difficulté qui s'annonce. Nous sommes à pied d'oeuvre, la longue montée vers la crête de Tarasteix s'amorce : heureusement la forêt nous rafraîchit. Rapide descente vers Montaner, le château est là, majestueux avec sa tour solitaire dans son écrin de verdure. Mais il faut le gagner, il est situé sur un éperon bien défendu par le relief. Un court rampaillou à 16% nous dépose à ses pieds.

Les rescapés au pied du donjon

Petite pause touristique, petit goûter, petite photo, et c'est reparti pour le retour vers Vic. Une longue côte nous barre le chemin, ça commence à tirer. La route est maintenant classique, Vic en Bigorre, Artagnan, Liac, Haget.
Nous approchons de notre dernier supplice, la trilogie Saillères-Mazous-côte du Moulin. On appréhende toujours un peu : comment vais-je la monter? Finalement tout le monde se retrouve devant chez René. C'est fini!

La balade fut éprouvante, probablement à cause de la chaleur (26°C à l'arrivée), mais agréable et dépaysante. A renouveler.

Les chiffres : 83km et 830m de dénivelé.
Les cyclos : famille Soulé, J-Claude, J-Yves, René, Aimé, Dédé, Bernard, Jeff.

JFR


samedi 18 septembre 2010

Rando cyclogothique ? ou cycloromane...

Samedi matin, le temps est menaçant, personne sur la place, à part Denis. Les téléphones marchent à fond, et on se retrouve à 9 au foirail à 13h30. Grand soleil vers le nord, pas terrible vers le sud.
La direction de départ est vite trouvée, d'autant qu'un petit vent frais nous incite à nous réchauffer. Route de César, classique, jusqu'à St Christaud, puis Lavéraet et Tourdun par la route de crête que l'on emprunte habituellement dans l'autre sens. Aimé nous quitte pour raccourcir, il randonne demain à Fleurance. Nous descendons vers le Lys pour remonter par une rude côte vers Courties et sa discrète chapelle, puis rejoindre la route de Beaumarchés. Toujours une très belle vue sur cette route balcon, nous ralentissons pour en profiter. Malheureusement, le sud est encrassé et les Pyrénées invisibles.
A Beaumarchés, arrêt brutal d'André, qui a envie d'admirer les gargoules de l' église. René et lui se lance alors dans une polémique (amicale) sur le style du monument : Gothique ou Roman.




Roman! dit René


Gothique! dit André

Nous profitons tous de cet instant culturel, pas très habituel au cours de nos randonnées. Ne manquait que Pascal qui adore les églises, et pour qui nous avons eu une pensée émue.
Renseignements pris, l'église est de style gothique et a été construite du XIVeme au XVIeme siècle.
Mais il faut repartir, et nous poursuivons dans la plaine, pour ménager les troupes. St Aunix, Aurieubat. André, probablement dans un jour mystique, propose de monter à l'église, avant de replonger dans la plaine des maïs. Il a dû être déçu, on n'a fait que passer devant le porche. Alors, Romane ou Gothique ?
On plonge vers la plaine de l'Arros, qui nous conduit, à un train soutenu, par Buzon, Beccas, jusqu'à Villecomtal.
Retour classique par Saillères et sa longue côte. Dédé et Jeff préfèrent le vallon des fées.

Belle balade culturelle cet après-midi, beau temps, 19°C.
76 km et 840m de dénivelé.

JFR

jeudi 9 septembre 2010

Bardenas : voyage au pays des moulins à vent

L'idée avait été lancée lors de l'assemblée générale de 2009. Pourquoi ne pas retourner vététer dans le désert des Bardenas. Le programme était alléchant, tout ce que l'UCM compte de bouffeurs de chemins s'y est rallié. Malheureusement plus la date approchait et plus les défections s'accumulaient. Finalement, nous nous sommes retrouvés à 6 pour ce voyage en terre ibérique.

Pas découragés, nous nous sommes retrouvés sous la pluie pour un périple de 400km jusqu'à notre hôtel de Valtierra. Les averses nous ont accompagnées quasiment tout le long du trajet. Le temps a commencé à s'éclaircir et à se réchauffer à partir de Pampelune (ou Pampel'autre comme dirait Joël).

A l'hôtel, on s'installe vite fait, changement de tenue, pique-nique, et nous voila repartis pour gagner le départ de notre 1ere randonnée :

Jeudi A.M - El Balcon de Pilatos

Le menu est engageant. On enfourche nos montures en bordure du désert, entourés de champs tout verts : sorgho fourrager, riz !! on croit rêver. Au loin les premiers reliefs de la Bardena Negra nous attendent....

vers el Balcon de Pilatos

Relief est synonyme de côte, et elle arrive bien vite. Mais ça roule bien et nous nous retrouvons rapidement sur le plateau précédant le balcon. La vue est intéressante, on aperçoit en bas, l'étendue de la Bardena Blanca. Les habitués reconnaissent la Piskerra et le Rallon très loin sur l'horizon. La bonne piste s'arrête, il nous faut progresser à travers les chaumes et la garrigue pour rejoindre notre objectif...

André et Eliane à la peine

Nous atteignons rapidement le balcon, la vue est époustouflante. Une longue pause plaisir, et nous repartons pour boucler le tour. Jeff nous propose un raccourci hors piste pour retrouver la piste : aie aie ! on peut s'attendre à tout. Finalement ça passe bien, on descend dans une longue combe, en bordure d'un rio asséché.


Vendredi - Castillo de Peñaflor- La Estroza - El Barranco Grande

Il fait grand beau, encore un peu frais à l'ombre, 12°C. Les 4 mousquetaires décident de partir à vélo de l'hôtel. Il faudra rentrer de même, et le tour fait 74km : 22 pour rejoindre le point de départ, au Castildetierra, 30 pour la rando, et 22 pour le retour. André et Eliane gagnent le départ en fourgon, il pourront ramener un possible défaillant.
Les gourdes sont pleines à ras bord, on a 2 litres chacun. Le casse-croûte acheté la veille au village est dans le sac.
On monte à travers la sierra de Yugo par une longue piste sauvage et encaissée qui rejoint l'ermitage de la virgen del Yugo en longeant un impressionnant champ de capteurs photovoltaïques montés sur suiveur (de soleil). Environ 300 capteurs de 10kw chacun. Petite pause photo en admirant la Bardena qui s'étale à nos pieds.
Après une pénible traversée accidentée sur la crête, nous plongeons vers la plaine pour rattraper l'entrée du parc naturel des Bardenas et le Castildetierra. Ca fait 2h qu'on est partis, André commence à trouver le temps long..
Départ groupé vers le Castillo de Peñaflor. Un peu de piste, quelques traversées de barranco, une pampa étendue et sauvage nous conduisent aux abord du château. Là le paysage change, beaucoup de pins agrémentent la vue. Puis c'est le Castillo, une ruine perché sur une improbable pyramide : on se demande comment ça tient !

El Castillo de Peñaflor

La balade se poursuit sur un étroit sentier sinueux qui aurait rappelé des souvenirs à J-Yves. On monte ensuite sur la plana de la Estroza, une immense mesa qui nous réserve une vue étonnante sur le castillo et sur le sud des bardenas.


Samedi - Le tour de la Piskerra, le Rallon

Circuit classique, alternant la piste de Carcastillo, monotone et ennuyeuse, les plaine herbeuses, la dépaysante piste de transhumance (la cañada real), et les parties plus techniques autour du Rallon. Mais toujours des vues magnifiques sur la Gorra, la Piskerra et les pyramides environnantes. Arrêt sympathique et nostalgique à la cabane de la Coneja, mais il est trop tôt pour pique-niquer.

On attend tous le Rallon, sa rude mais courte escalade, son plateau superbement perché, la vue surprenante sur le chaos alentour. On ne s'en lasse pas.







Dimanche - La Loma Negra, Ermitage de Sancho Abarca

Le départ de la randonnée est à 35km de l'hôtel et sur la route du retour au pays. Nous décidons de partir avec les bagages et de rentrer aussitôt après la balade. Joël, un peu saturé, propose de garder la voiture pendant notre tour de 43km.

Le circuit nous conduit à travers une plaine désertique mais assez cultivée , avec des étangs aménagés, des corrals manifestement en activité. Le tout surmonté des omniprésentes éoliennes. On aperçoit au loin notre première difficulté, la longue côte qui grimpe sur le plateau de la Negra. La piste, assez roulante, s'élève petit à petit en approchant de la mesa. Puis brusquement, la pente s'accentue, et ça va durer 2km à 10% de moyenne. Heureusement le chemin est bon. La vue au sommet fait oublier tous les efforts. Somptueux.

Pascal au charbon
Du haut de la Mesa Negra

La traversée du plateau est longue, 13 kms jusqu'à l'ermitage, mais jamais ennuyeuse. On y rencontre une première partie très cultivée, orge, amandiers, oliviers, labours. La suite, à partir d'El Estrecho, est beaucoup plus sauvage. Garrigue, chênes Kermès.


JFR