samedi 23 octobre 2010

Saute-mouton entre Gers et Arrats

Ou la randonnée des 10 coteaux...

Su-perbe, pas d'autre terme pour qualifier cette randonnée, organisée par André, au départ de St Arroman.
Nous nous retrouvons à 8, à la salle des fêtes de St Arroman, le temps est beau, la température douce. André nous a prévenus, ce sera long et dur. Nous partons malgré tout vers le nord, en suivant la vallée du Sousson, par Clermont-Pouyguillès. Une dizaine de kilomètres de plaine, histoire de s'échauffer les jambes, et nous abordons la montée de notre premier coteau.


Elle nous conduit à notre première pause, devant le château de Garrané, majestueuse demeure un peu en ruine, et la curieuse église éponyme.

Un petit détour par le château d'eau de Cabarrieu, précédé d'une belle côte à 12%, et un deuxième arrêt pour admirer le paysage depuis ce panoramique balcon. On aperçoit le village de Durban, au nord, nous le rejoignons rapidement après avoir gravi encore une jolie pente. Joli petit village, très bien mis en valeur, trottoirs pavés et murets en pierre sèche artistement disposée.

Durban

La descente vers le nord, vers Auch dont nous apercevons la cathédrale au loin, est longue et somptueuse. Elle nous conduit dans la vallée du Cédon, magnifique endroit, sauvage.
Mais André avait prévu de nous faire bouffer de la côte, et à la première occasion, nous quittons la vallée. Ce sera vers Lasseube-Propre : curieux nom dont l'origine serait la suivante - son nom, Lasseube vient du latin "seuva" la forêt et de "propre" pour Noble : la forêt des Nobles. En attendant, il faut y monter, encore une belle côte, mais ça en vaut la peine : beau point de vue et joli village. Nous descendons ce nième coteau pour retrouver le Gers à Auterrive. Nous le suivons un bon moment vers le sud dans sa verdoyante vallée, avant d'obliquer vers Héréchou, que nous rejoignons par une longue et belle combe, tranquille, déserte, et montante, suivie d'une époustouflante descente, sur une crête arrondie, dominant les vallées environnantes. Nous sommes maintenant dans la vallée de l'Arrats, nous la suivons plein sud, par Lamaguères et jusqu'à Tachoires. Tout le monde s'apprête à obliquer vers l'ouest, vers l'écurie ! André en a décidé autrement. Il reste un mouton a sauter, encore une belle pente, qui nous dépose dans la vallée de la Lauze, que nous longeons jusqu'à Betcave-Aguin. On peut difficilement aller plus loin vers l'Est, il faut penser au retour. Le saute-mouton à l'envers!
On repasse l'Arrats à Moncorneil-Grazan, le Gers à Seissan, avant de remonter sur la crête à Artiguedieu.

Artiguedieu

Puis c'est Lourties, ça sent l'écurie. Encore quelques petites bougnes à négocier, et nous sommes au-dessus de St Arroman.
Une belle descente et c'est le parking et la fin d'une superbe randonnée.

J'en retiendrai pour ma part, les petites routes tranquilles, les longues combes, les interminables et douces descentes sur les crêtes arrondies, les fonds de vallées romantiques.

Encore merci à André pour cette belle après-midi.

JFR

Les participants : André, Aimé, Solange, J-Pierre, J-Claude, Bernard, Jeff, Pascal. Une petite pensée pour Eliane, épaule en écharpe, qui aurait bien aimé nous accompagner. Une autre pour les absents qui ont vraiment eu tort!

Nous avons parcouru 79km avec un dénivelé positif de 1095m.


samedi 16 octobre 2010

Triste après-midi d'automne

Triste temps: il fait gris, il fait froid (11°C). Il a fallu se motiver pour sortir.
On se retrouve quand même à 8 sur la place.
Départ vers le sud où le ciel semble un peu moins gris. On va rejoindre le pylône de Burg. Itinéraire désormais classique par la route de Trie, Lapeyre et Lalanne. La route est habituellement un superbe balcon orienté vers les Pyrénées, aujourd'hui on se passera de la vue.
Arrêt brutal à proximité de Vidou, Pascal casse un rayon. Pourtant le vélo est un Lapierre! La roue est inutilisable ; Jacky et Dédé se proposent de rentrer chercher une voiture et de venir récupérer l'infortuné président. Je suppose qu'il a dû attendre les secours plus d'un heure....
Les 5 rescapés du groupe repartent : à Villembits, Aimé propose de prendre la route du bas.
Donc, Sere-Rustaing, Orieux et le bas de Bernadets.

Au pylône, par beau temps!

Petite pause réparatrice et nous redescendons sans traîner par Bernadets-Dessus, Bugard et Villembits.
Nous décidons de rentrer par Trie et le bois de Ste-Dode. Tout est gris et triste, c'est plat et monotone jusqu'au bois.
Nouvelle petite pause, nous venons de croiser Christiane. Echange de bisous, échange de nouvelles et bavardages à bâtons rompus. Que peuvent donc se raconter des cyclos quand ils se rencontrent ?

Triste temps: il fait gris, il fait froid (11°C). Nous avons roulé 67km avec un dénivelé de 575m

JFR

mercredi 6 octobre 2010

Eté indien au pont d'Espagne

Dès lundi, le beau temps s’annonçait, et la décision de monter au Pont d'Espagne était prise.
Rendez-vous fut fixé à la gare de Lugagnan, aux abords de la coulée verte vers Argelès. Serge, le copain de Jeff, était déjà là quand les Miélanais arrivèrent, d'abord les inévitables Soulé, puis J-Pierre et Solange, accompagnés de notre doyen courageux Aimé. Bernard et Jeff fermaient la marche.
9h00-Après quelques échanges amicaux, on part sur la voie verte, pour 15km tranquilles qui vont nous amener à pied d'oeuvre, Pierrefitte-Nestalas. Il fait un peu frisquet, 12°C, mais le soleil qui pointe nous réchauffe vite.
Les choses sérieuses commencent: la montée est agréable, assez modérée, coupée de quelques passages un peu plus pentus. Nous sommes dans la gorges qui nous conduit à Cauterets. L'ombre est omniprésente, on ne verra pas le soleil avant une dizaine de kilomètres. La vallée s'ouvre sur Cauterets, le soleil resplendit, le ciel est d'un bleu magnifique.


Petite pause restauration, avant d'attaquer la montée finale, facile jusqu'à La Raillière, puis franchement rude après. On est dans des pourcentages sérieux, un km à 9%, le suivant à11%, puis 9%, et enfin le dernier à 8.5%. Du lourd!
Nous surplombons le gave, la vue est superbe. Mais ça monte, ça monte. On se regroupe à l'entrée du parc national, avant de rejoindre le fameux pont d'Espagne. Somptueux, des cascades, des chaos de rochers, déjà des feuillages de hêtres colorés de tous les tons d'orange.

Le plateau du Clot

Jeff souhaite nous faire pique-niquer plus haut, sur le plateau de Cayan. Encore 2km de petits rampaillous assassins, 10 à 11%. Mais c'est beau et très agréable.
Arrivée à Cayan à 13h. Une longue pause casse-croûte nous attends, un petit cluc.


Pur instant de bonheur : la lumière est douce, le bleu est grandiose, la montagne est somptueuse. Et la convivialité est la cerise sur le gâteau. Certains se demandent pourquoi on aime se faire mal à grimper, toutes les raisons viennent d'être citées... et en plus, même pas mal!
Il faut penser à redescendre, personne n'est vraiment pressé. On musarde entre points de vues, photos, attente d'une truite qui ne veut pas se montrer. Un petit café au refuge du Clot, une pause admiration au pont d'Espagne, et c'est parti pour la longue descente, très roulante. Encore une pause à la Raillère où Aimé fait le plein de berlingots, la spécialité du coin.
Le soleil pénètre maintenant les gorges, et malgré la vitesse, nous prenons le temps d'apprécier le paysage.
Retour dans la plaine, la voie verte, les voitures.

Encore une journée qui restera gravée dans nos mémoires, tous les ingrédients étaient réunis pour une merveilleuse balade. Encore merci à mes compagnons de routes pour leur compagnie.

JFR

les chiffres : Distance 74km, dénivelé + 1300m, température >20°C

D'autres photos ici

samedi 2 octobre 2010

Rando "UCM Boutique" à Lupiac

11, j'y crois pas, nous étions 11 cet après-midi au départ de notre balade hebdomadaire. Malgré le vent d'autan qui s'est levé et qui nous attend pour le retour, nous partons vers l'ouest, direction Aignan ou Lupiac, on n'est pas encore décidés.
La route de César nous conduit à St Christaud, nous bifurquons vers Mascaras où Jeannot nous quitte pour rentrer par Bassoues : on lui souhaite une rapide remise en forme cycliste. A l'antenne de Baccarisse, le dilemme : à gauche Aignan, à droite Lupiac. Le panneau de droite indique aussi Peyrusse-Grande, et André, qui en pince pour ce village, décide que ce sera notre prochaine étape. Je le soupçonne d'avoir les jambes un peu justes, et de vouloir raccourcir à partir de là. Effectivement, il oblique vers Cazaux d'Angles avec Eliane.
Nous ne sommes plus que 8 à poursuivre vers Lupiac sur une jolie route de crête. Une première pause "boutique", Pascal nous fait l'article pour son "power balance", son bracelet miracle: Jean-Pierre a l'air convaincu par la démonstration. Il est vrai que ça semble bien marcher dans les côtes! Pascal les avale avec aisance.

"Avec power balance, plus tu pédales moins fort et moins t'avances plus vite"

Nouvel arrêt sur la place centrale de Lupiac: casse-croûte, photos. Pascal, décidément inspiré, nous expose sa dernière acquisition: une gourde qu'on pourrait qualifier de "bio" puisque son fonctionnement est inspiré de systèmes naturels. Demandez-lui de vous expliquer la chose, j'ai pas tout compris...


On repart vers Belmont, le vent nous contraint à pédaler dans la longue descente. Puis c'est Tudelle, Bazian, avant de retrouver la plaine avant Riguepeu. Le retour est long jusqu'à Miélan, vent dans le nez, faux plat fastidieux. Une dernière côte pour remonter à Laas et rejoindre la route de César.

On n'est pas mécontents de retrouver la place, le vent nous a usés. Nous totalisons 84km et 820m de dénivelé positif.

JFR