samedi 29 octobre 2011

Les couleurs sont dans le Gers

Nous avons couru bien loin mercredi pour admirer les couleurs d'automne dans les Baronnies : elles étaient sous notre nez.
Sans doute la sécheresse dans le Gers y est-elle pour quelque-chose, toujours est-il que la saison est plus avancée chez nous que dans le Piémont.


La petite randonnée d'aujourd'hui nous a permis d'admirer ce magnifique tableau qui s'est déroulé sous nos yeux. Que ce soient les allées de platanes en feu, les ormeaux dorés ou les chênes d’Amérique qui ornaient de taches rouges la verdure encore dominante, tout le paysage incitait à la contemplation.

Sur les hauteurs de St Arrailles

Le circuit lui-même, que nous n'avions parcouru depuis un moment, le temps doux et clément, quelques rayons de soleil, une allure très modérée, participaient au plaisir ambiant. Il nous a conduit, par la longue plaine de l'Osse, jusqu'au joli village de St Arrailles que les plus timorés n'ont pas voulu traverser (because la pente !). Retour par Mirannes, perché sur son plateau dominant la Baïse, l'Isle de Noé puis Mirande par la bucolique petite route du pied du coteau d'Estipouy.

Aimé et André, inquiétés par notre intention de terminer la ronde par Bazugues, nous quittent pour rentrer au plus vite par la nationale. Nous prendrons quant à nous la petite route escarpée qui rejoint au plus court la crête de Bazugues. Un regard en passant sur l'église romane de Laffitte-Toupière, isolée au milieu des champs et que tout le monde a oubliée.

Une dernière côte est avalée du côté de Barbas, pas trop pénible aujourd'hui car nous avons peu roulé.

Cette balade qui a attiré 7 cyclos nous a permis de parcourir 58km et de grimper 600m de dénivelé.

JFR

Le tracé du circuit ici

mercredi 26 octobre 2011

Baronnies : saison 1

C'est reparti !
Quand le virus des Baronnies nous prend
Ça dure autant que le beau temps.

André nous a proposé pour ce mercredi, un itinéraire inédit, au départ du pylône de Burg. Regroupement des troupes donc à 10h30 au "poteau" ; il fait grand beau, un peu frais, 11°C, nous nous retrouvons à 8 amateurs.
Départ sans histoire, pour une dizaine de kms faciles, mais vent debout, jusqu'à Capvern. André a déniché (mais comment fait-il?) une petite route sympa, à cheval sur une croupe entre l'autoroute d'un côté et les Baronnies de l'autre. C'est beau, c'est sublime !



Le soleil du matin éclaire le piémont à nos pieds d'une lumière chaude, l'air est pur et calme. Nous approchons de la Serre de Mauvezin, la bien nommée. Une halte s'impose pour profiter pleinement du paysage.
La crête se poursuit et devient la Serre de Ricaud. Je connais ce coin, j'y suis passé il y a une dizaine d'années, j'en garde le souvenir d'une côte infernale. Cette fois-ci, nous allons la descendre : elle débute par une plongée vertigineuse : mon pentomètre affiche -17% ! Et ça continue pendant 5km, avec un petit replat au milieu. La pente est moins accentuée, mais toujours sérieuse jusqu'au village de Ricaud, dans la vallée de l'Arros.



C'est plat pour un moment : on frôle l'abbaye de l'Escaladieu, le château de Mauvezin nous domine de son austère donjon. Bonnemason, la pancarte indique Castillon, nous gardons cela pour des jours meilleurs.
Bourg de Bigorre, nous décidons de remonter la vallée de l'Esqueda pour ménager les jambes de notre vétéran Aimé.
Au moulin de l'Esqueda, direction le Couret d'Asque, petit col de 4km très agréable à gravir, où nous attendent deux belles tables pour le pique-nique.



Le casse-croûte est un moment de convivialité comme on les aime : nous devrons l'abréger, il faut penser au retour, et un petit voile nuageux rafraîchit l'atmosphère.
Le reste de la balade tient un peu de l'improvisation, mais quel plaisir de musarder sur ces magnifiques petits chemins. Nous poussons jusqu'à Lomné et sa superbe église, et entamons le tour de la butte de Laborde. Le chemin est facile pour rentrer par le Moulin de Sarlabous, très beau site niché le long de l'Arros.
Mais il faut sortir de là et la côte de Benqué et Molère nous semble la plus "accueillante : 265m de dénivelé nous attendent pour rejoindre Capvern. Heureusement le paysage est somptueux, malgré une lumière moins douce que ce matin.
Une dernière pause au sommet pour regrouper les troupes, il reste 10km faciles pour retrouver les voitures.
Eliane, Solange, André, Aimé, J-Claude, Bernard, Milou et Jeff ont profité de cette mémorable journée: une fois de plus les Baronnies ne nous ont pas déçus, même si les couleurs n'étaient pas encore au rendez-vous. Merci André !
Nous avons roulé 77km pour un dénivelé de 1150m.

JFR

samedi 22 octobre 2011

André récidive...de Masseube à Puymaurin

Et quelle récidive !
Par cette superbe après-midi d'automne, douce, ensoleillée, André nous a réunis à Masseube pour la deuxième édition de sa randonnée vers Puymaurin.
La précédente, en novembre 2009, avait fatigué 9 cyclos (voir compte-rendu) . Nous retrouvons à 8 pour cette fois.
Que dire de plus pour cette occasion ? Nous avons particulièrement apprécié le temps splendide, la douceur de la température (20°C), les couleurs chaudes propres à cette saison.
La longue traversée sur la crête entre les vallées du Gers et de l'Arrats, orientée plein sud, est toujours un plaisir pour le regard, avec les Pyrénées en toile de fond. Nous jouons à reconnaître les sommets qui défilent au loin : le Vallier, le Mauberné, et bien d'autres jusqu'au Pic du midi. Nous passons successivement Bézues, Arrouède, Mont d'Astarac : beaucoup de belles demeures traditionnelles jalonnent cet itinéraire.
A Casterets, changement de direction, on file vers l'est et tout le monde comprend ce que ça veut dire : il faut jouer à saute-mouton avec les coteaux. De belles côtes et de belles perspectives au sommet.

Lalanne-Arqué
     
St Blancard, le lac de la Gimone à son étiage d'été. Nous passons en Haute-Garonne à Lunax, près du beau manoir de Ducos. Nous apercevons déjà au loin l' église de St Férréol que nous devons rejoindre et qui nous semble inaccessible : encore quelques coteaux à passer !
Entre St Férréol et Puymaurin, un magnifique toboggan, sur 2km, va nous distraire pendant un moment : ne pas oublier de lâcher tout dans la descente pour remonter la côte suivante, très escarpée, avec le minimum d'énergie.


On entame le retour par une descente très accentuée à Puymaurin. Le reste de la balade est une succession de très longues côtes peu difficiles mais usantes pour ceux qui manquent de jambes. Monbardon, Monties, quelques kms de plat jusqu'aux abords de Moncorneil, et enfin la dernière montée pour rejoindre nos véhicules à Masseube.
Tout le monde a donné une excellente note à André, qui nous a régalé d'une somptueuse après-midi. Nous avons déploré malheureusement l'absence d'Eliane, coincée à la maison.
Mes excuses à Solange pour avoir douté de sa mémoire, elle qui ne reconnaissait aucun lieu sur son passage : et pour cause, elle était absente la 1ère fois !
Les cyclos : Solange, Pascal, André, J-Claude, René, J-Yves, Aimé et Jeff
Distance : 66km, dénivelé 960m, pas mal

JFR



mercredi 12 octobre 2011

Le col de Portet et le lac de l'Oule (VTT)

Encore une belle journée d'automne, comme on les aime : grand ciel bleu, température fraîche le matin (5°C) et estivale dans la journée.
Il n'en fallait pas plus pour inciter les accros de montagne du club, pour une très belle et très difficile randonnée sur leurs montures tout-terrain. Jugez plutôt : 16 km d'escalade à 8,8% de moyenne, longueur totale 55km pour 1600m de dénivelé positif.
Départ de Guchen vers 9h, on a froid aux cuisses mais ça devrait rapidement s'arranger. Un peu de route plate pour rejoindre Vignec, le pied de la difficulté. Y'en a qui s'imaginait qu'on allait monter à Espiaube par la route (déjà très pentue). C'était mal connaître notre guide qui entendait rouler le moins possible sur le goudron.
On emprunte donc une piste qui nous donne le ton immédiatement : ça frise les 12%. Les vêtements tombent immédiatement. La route, tantôt revêtue, tantôt en terre, sympathique mais pentue, nous monte jusqu'aux granges de Lias.


On atteint enfin la crête de Coudet parcourue par un joli sentier, vue panoramique.
Le chemin serpente en bordure d'une forêt de sapins, sombre, majestueuse et odorante. J'étais un peu inquiet, n'ayant pas reconnu cette portion, mais la qualité de roulement s'avéra excellente. On y a rencontré des escaliers pour enjamber les clotures, ce qui a donné lieu à des exercices amusants...


L'itinéraire a finalement la route du Pla d'Adet, que nous suivons sur un de ses kilomètres le plus relevé, soit 10%.
Petit casse-croûte au niveau des granges d'Espiaube. Il nous reste environ 8km à gravir, Jeffminimise un peu la difficulté pour ne pas laisser fléchir le moral. On a parait-il fait le plus dur...
On attaque maintenant la route du col proprement dite : long serpent avec parfois des restes de bitume, mais plus souvent empierrée et poussiéreuse.
Ça monte, ça monte, ça monte. Les moins affûtés mettent le pied à terre de temps à autre.


Chacun monte comme il peut, mais jamais très vite. Je tourne à 5km/h.
Finalement, après 1h30 de ce régime, tout le monde se retrouve au sommet, à 2215m. Les premiers sont là depuis un moment, les derniers ont fini quasiment à pied.

Une vue à 180° sur toue une portion de la chaîne, PeyragudesAzet, les montagnes duLuchonnais, jusqu'à l'Ariège. L'air est bleuté, le soleil inonde tout de sa chaude lumière d'automne. On prend le temps d'admirer, sandwich à la main. Emilien a même pensé à la bouteille de vin ! Un régal pour les yeux et un régal pour le palais.

Mais il faut penser à redescendre, et on attaque la piste qui chute, assez raide, jusqu'au lac del'Oule. On surplombe le lac de très haut, la vue est somptueuse : l'eau d'un bleu profond, les pins à crochet, le Bastan en toile de fond.
La piste a été remaniée pour aménager un parcours de ski : ce n'est pas du meilleur effet, la surface est parsemée de cailloux instables. On met le pied à terre par endroits.


Le tour du lac est plaisant, y'a de la couleur, c'est plat, c'est beau. La descente vers la route des grands lacs est comme toujours superbe, en balcon sur le précipice.
Puis c'est la route, la descente rapide vers Fabian où la pause bistrot est la bienvenue.
Pour éviter la route, on emprunte des chemins ici ou là : il y a des surprises, des bosses imprévues. Le chemin de St Jacques que nous empruntons de Tramezaigues à Vignec est une rareté à ne pas louper. Un chemin en balcon accroché sur les flancs de la vallée de la Nested'Aure.

Rapide retour sur Guchen, où nous commentons notre périple autour d'une bonne canette bien fraîche : merci Serge.

Chacun pour des raisons particulières gardera je pense un souvenir impérissable de cette randonnée à nulle autre pareille. Un grand coup de chapeau à la niaque et au courage de nos compagnes Eliane et Solange, pas aidées par leur matos plus sommaire que celui des hommes. Sans parler de la performance de J-Felix, arrivé au sommet avec un capital kms plus que réduit.
Merci à tous mes compagnons pour cette journée mémorable.

JFR

mercredi 5 octobre 2011

8 VTTs pour 7 cols dans le val d'Azun

4 ans déjà, le passe vraiment trop vite. 4 ans depuis notre mémorable randonnée des 7 cols, sur les hauteurs du Val d'Azun, dont les participants gardent un souvenir vivace.
Le temps s'y prêtait, nous y sommes repartis avec plaisir.
Départ 9h d'Arras en Lavedan, beau soleil, température fraîche. Après quelques kilomètres d'échauffement sur la route d'Arrens, nous bifurquons vers la ferme équestre de Bernicaze, par petite route pentue qui nous donne rapidement le tempo. Les vestes ne sont pas longues à tomber. La petite route se transforme bientôt en longue et assez bonne piste qui nous conduira, après 13km de montée très irrégulière mais soutenue, à notre premier col, le Couret. Toujours aussi beau, posé sur sa pelouse et entouré de sommets majestueux.


Une longue pause nous permet d'admirer le paysage et de nous gaver de ces panoramas somptueux. La liaison vers le col de Couraduque est facile. Une petite pause sur ce beau balcon dominant le val d'Azun.
On nous a prévenu, la montée au col de la Serre n'est pas une sinécure : pas très longue, assez roulante, mais très pentue. Nous y sommes rapidement et continuons à monter plus modérément jusqu'au pied du superbe piton du Bazès et le 4eme col de la rando.


A partir de là, le paysage est plus dégagé, pas de bois mais d'immenses champs de myrtilles, et une vue qui porte loin.
On aperçoit devant nous le restaurant du col d'Aubisque, le Gabizos qui domine le col du Soulor, et derrière,le pic de Bazès qui nous surveille. Longue traversée plaisante et sans difficulté, chacun prend le temps de se rincer les yeux.
La montée à la cabane de Cantau est vite avalée, on effarouche au passage les brebis qui font la sieste. Encore quelques hectomètres faciles et nous atteignons le lac de Soum, naturel et sauvage. Une petite grimpette nous amène au col de Soum où nous pourrons déjeuner à l'abri du léger vent qui s'est levé. La longue pause casse-croûte est un moment de plaisir : la salle à manger est superbe, les sièges sont douillets, et les convives agréables.


On repart sans forcer pour la fin de notre périple : ça monte un peu mais jamais très dur. On passe à 20m du col de Mauben, je suis le seul à m'en apercevoir et à jeter un œil de l'autre côté.


Puis c'est le cap d'Aout, magnifique balcon suspendu au dessus du cirque du Lithor. On prend le temps d'étudier le décor.
Ça redescend maintenant, et assez raide, sur le col du Soulor. Pas trop de monde en ce jour de semaine. Mais nous fuyons le goudron pour rejoindre notre dernier col, le Saucède. Très belle vue sur le cirque du Lithor et la vallée qui plonge sur Arrens. Un coup d’œil en passant au GR10 qu'il faudra bien qu'un jour on emprunte pour redescendre.
Retour sur le Soulor pour entamer la descente sur le goudron. Un petit raccourci d'abord sympa puis franchement merdique, nous dépose à Marsous. J'ai entendu mes oreilles siffler pendant tout ce passage.


Encore un joli chemin pour éviter un morceau de route, un étroit sentier entre des murets de pierre, et nous retrouvons la route.
Certains n'attendaient que ça pour se lâcher, manifestement ils n'étaient pas assez fatigué par cette rando de 41km avec 1130m de dénivelé positif
Superbe journée, encore de beaux souvenirs engrangés pour les longues soirées d'hiver...Merci aux 8 participants.

JFR

Vous pouvez retrouver le circuit ici
et d'autres photos là

dimanche 2 octobre 2011

Les sensations de Milou à Libaros (VTT)

Dimanche nous n'étions que trois du club:Jean-Pierre,Pascal et moi et selon leurs dires,il y avait un peu moins de participants que l'année dernière,quant aux circuits,j'ai cru comprendre qu'ils étaient sensiblement similaires aux années précédentes(je ne saurais vous les donner car je n'avais pas pris les tracés donc difficile pour moi de les commenter sans les lieux-dits. Trois circuits disponibles:18;34 et 49 kms le 34 nous a parut suffisant et à 9h le départ est donné...
Cap vers"en daouant"( traduire vers devant ou vers l'est)les coteaux boisés aux pentes bien franches semées d'embûches et même de bûches tout court !!!Les jambes chauffent très vite , même si beaucoup comme nous ont dû poser le pied au premier raidillon , devant l'encombrement de la voie par les vtétistes mis à pied par les bûches dans la pente assez raide.
Trois bonnes côtes avant le premier ravitaillement ont tôt fait de calmer nos ardeurs, d'ailleurs la table bien garnie fut prise d'assaut. Malheureusement Pascal nous a abandonnés et nous voilà donc plus que deux pour défendre nos couleurs. Cependant le plus gros de l'effort était fait puisque nous avons très vite rejoint un chemin très sympathique serpentant de pair avec un petit canal ombragé à flan de coteaux, pente douce qui nous permettait un petit 23 km/h de moyenne sur trois ou quatre km et peut-être plus: un régal avec cette température qui commençait à monter.
Au bout de celui-ci:nouvelle collation,toujours dans la bonne humeur et le sourire agréable de nos jeunes" hôtesses" qui tout au long du parcours nous ont monté ou protégé le passage, ensuite d'emblée une descente vertigineuse ponctuée d'un bourbier de trois mètres où j'ai planté ma roue avant m'obligeant à poser le pied pour traverser.
Plus loin ,un passage à gué histoire de compléter le tableau et de laver les chaussettes!! avant le retour au village de Libaros sur le goudron finalement bienvenu !
Reste une dernière montée encore avant la collation finale...
Décidément,"de vraies charrettes sur la route ces VTT !" commentais-je à Jean-Pierre qui me répondais
"_Dommage qu'on ait pas fait le 50km, je commençais à être chaud" Hiiiiiiiii !! info ou intox?? allez savoir avec ce lascar...
Midi treize: la banderole d'arrivée est franchie ouf,c'était sympa ; je deviens accroc au vtt,tant pis ça fera qu'un de plus!!!
Rien gagné à la tombola? qu'importe on emporte avec nous un bon moment de vélo et de convivialité...

Milou

samedi 1 octobre 2011

Eté indien près des Pyrénées

Rude concurrence ce samedi pour le vélo ! Entre la coupe du monde de rugby (France/Tonga) et la randonnée VTT de Libaros demain, il ne restait plus grand monde pour rouler.
A moins que certains récupèrent de la sortie montagne de mercredi, superbe journée qui a conduit 7 d'entre nous sur les crêtes du col de Tramassel (Hautacam pour les ignorants).

chemin de crête du Hautacam

Bon, nous n'étions donc que quatre aujourd'hui au départ de la place à 8h. Une belle matinée s’annonçait, une température un peu fraîche mais qui promettait de se réchauffer.

Direction route de César, avant de descendre par Bernamoy vers Aux-Aussat. Nous empruntons le désormais classique circuit de crête qui nous conduit à Monlézun. La vue est toujours magnifique, un peu de brume donne des tons pastels au paysage.

Les ruines de Monlézun

Rapide plongée dans la vallée de Troncens , avant de rejoindre les hauteurs de Ricourt. Encore de sublimes points de vue qui nous amèneront à Marciac, en côtoyant le joli manoir de Cornac et la belle chapelle Notre-Dame.
Le manoir de Cornac

Peu de monde dans la bastide, les télés doivent chauffer...
On musarde en longeant le lac, avant d'attaquer la côte de Tourdun. Longue pause au sommet, casse-croûte et bavardage. La route de crête qui nous ramène vers St Christaud est aussi un régal pour les yeux. Le profil ne nous incite pas à la vitesse et nous en profitons pour admirer.

Au château de Garac, nous décidons de continuer tout droit vers Monclar : encore une côte de plus vers Pouylebon. L'heure qui avance nous incite à obliquer vers Miélan, mais au pied de Bars, J-Claude propose de remonter sur la route de César. Aussitôt dit, aussitôt fait, et nous nous retrouvons sur un parcours que nos vélos connaissent par coeur : on enclenche le pilote automatique qui nous dépose comme par enchantement au foirail.

JFR

Les chiffres : belle matinée ensoleillée, 12°C au départ, 22°C à l'arrivée
Distance 62km, dénivelé positive 800m.