Dernière de 2012 ?

C'est probablement la dernière sortie de l'année, il fait très beau, il fait relativement doux (12°C) . Et la troupe est fournie: la cause au soleil, ou le besoin d'éliminer les excès du réveillon.

Le routeur de service nous propose la boucle Lalanne-Villembits-Mun-Cabanac-Marseillan. Pas trop longue, 58km, ni trop escarpée, 600m de dénivelé. A la portée des fêtards !

Direction plein sud, donc, la montagne est omniprésente sur notre horizon, claire et proche. La petite route de Cestias à Villembits, dominant la plaine de Trie et balcon sur les Pyrénées, est comme toujours un régal pour les yeux. Nous poursuivons vers l'ouest, vers Mun. Le profil est différent, on coupe les coteaux par le travers : mais dans ce sens les côtes sont longues et douces.

Petite pause sur les hauteurs de Mun, avant de plonger dans la très longue descente vers Cabanac. On aborde maintenant la plaine de l'Arros, plus accueillante sans ses maïs, on la suit jusqu'aux abords de Chelle-Debat où nous laissons René, pressé de rentrer. Nous en profitons pour perdre aussi Joel et Jacques, raison inconnue : personne ne les a vus s'arrêter. On attend un peu, on essaye de téléphoner mais personne n'a le bon numéro ! Bon, tant pis, on continue, en espérant que rien de grave n'est arrivé et qu'ils sauront rentrer seuls.

Nous obliquons vers Marseillan pour rejoindre la jolie crête de Jacque. La petite route qui se dirige vers Villecomtal est sympa, confidentielle. Nous la suivons jusqu'au pied de Mingot et la quittons pour Montégut. Nos vélos connaissent le retour par cœur, mais certaines jambes ont du mal à suivre dans le difficile final de Saillères. C'est donc en ordre dispersé que le groupe regagne Miélan.

Nous avons la surprise d'y voir arriver Jacques, en voiture (??), ramené par le père à Joel !!! Ils s'étaient arrêtés pour résoudre un petit problème matériel et ont perdu le peloton. Comme nous avons tourné...

 JFR

Une petite pensée pour Jacques Périer qui nous a quitté cette semaine. Les Miélanais le connaissaient bien, les autres moins. Nous nous souvenons d'avoir un peu roulé avec lui, lors de notre séjour au Pays Basque, en 2006. Tout le monde ne sait pas qu'il fut l'initiateur de ce blog.

L'Aspin de Noël

 Une fois de plus, la montée du col d'Aspin à Noel est au programme de la journée. Le temps se présente idéalement dès le matin, un peu frais mais ensoleillé.
A 12h30 à Sarrancolin, Eliane donne le départ. Il fait 9°C, pas de vent ou alors il nous pousse légèrement.
La route jusqu'au pied du col est vite avalée, comme en plein été, le vent sans doute.
Les deux ou trois premiers kilomètres sont sans intérêt, sombres et froids sur un versant orienté au nord. Mais très vite nous sortons de l'ombre et le soleil nous inonde de ses bienfaits.
Que dire sur cette montée de l'Aspin qui n'ait déjà été répété ici ?  : somptueux, un régal pour les yeux, un plaisir qui se poursuit jusqu'au sommet, une escalade tranquille où nous prenons le temps d'échanger nos sensations.
Nous sommes bien entraînés et l'effort est raisonnable, nous y prenons du plaisir. Un heure vingt de montée, et voici le col : peu de monde, quelques touristes.
La vue est superbe comme d'habitude, le pic du midi à l'ouest, les sommets du Luchonnais à l'est. Le contraste entre les vallées, vert jaune, et les montagnes poudrées de blanc, est splendide.

Nous prenons le temps de nous restaurer, de nous changer, la photo traditionnelle, avant d'attaquer la descente, tranquillement pour ne pas avoir froid et profiter ainsi de l'envers du décor. C'est aussi beau qu'à l'endroit.

Le retour à Sarrancolin est rapide, malgré un vent malin qui nous freine dans la vallée de la Neste : étonnant n'est-ce pas ?

Encore une belle édition, plus fraîche (4°C au sommet) que d'habitude mais très plaisante. Eliane, André et Fredo m'ont accompagné pour cette escapade de 38km et 855m de dénivelé.

JFR

Noel au balcon ... de Peyriguère

Une belle après-midi s'annonçait, de la douceur, 18°C, du soleil, voilé d'abord puis généreux ensuite. C'est pourtant un groupe réduit qui s'est élancé, sur la proposition de Jeff, vers les hauteurs de Peyriguère.

La route de Trie tout d'abord, jusqu'à Bernadets, puis la jolie et sauvage descente vers la vallée du Boues.

A Antin, cap vers le sud, les pyrénées plein cadre. Le secteur est plan et nous ne forcerons pas trop jusqu'au lac du Rustaing. La côte de Meillas nous attend pas loin, douce, plaisante et ensoleillée. Et en haut, la (re)découverte, toute la chaîne Pyrénéenne étalée à nos pieds, un peu distante à cause de la brume mais somptueuse. Elle attirera nos regards très longtemps, tout au long de ce magnifique balcon que représente cette route vers Peyriguère. 

Petite pause habituelle au carrefour de la route de Thuy, avant de dévaler la rude pente en direction d'Aubarède.
Nous rentrons par la petite route habituelle qui nous ramène à Chelle-Debat. Au passage, de très jolies décorations égayent un hameau : père Noel, crèche et bonhomme de neige.

A Chelle, la route de Villecomtal s'enfuit paresseusement vers le nord, nos guerriers ne s'en laissent pas conter et c'est d'un train soutenu que nous rejoignons le pied de la côte de Saillères. Nos montures connaissent si bien le coin que point n'est besoin d'appuyer sur les pédales pour avaler les trois belles grimpettes qui nous ramènent à Miélan, après une virée de 60km pour un petit dénivelé de 590m.

Joyeux Noel à tous, une pensée particulière pour J-Yves, cloué à la maison avec une main et une clavicule fracturées.

JFR

La série noire continue...

L'après-midi s’annonçait belle, température clémente (14°C), temps ensoleillé. Un joli groupe de 12 puis 13 cyclos s'élance vers le barrage de Puydarrieux, via Trie, pour y regarder les grues. Malheureusement, une perte d'équilibre de J-Yves et le voila étendu au sol, sans réactions, sonné. Quelques blessures apparentes légères, une épaule contusionnée, une main curieusement déformée, le casque éclaté. On appelle Claude pour le récupérer et l'emmener voir un toubib, peut-être les urgences. Espérons que ça ne sera pas trop grave, il tenait debout quand même...

Bon ça a refroidi les troupes, et le redémarrage est prudent, chacun faisant attention à garder ses distances. Samedi dernier c'était un chien, lundi une chute sans gravité de J-Claude, et aujourd'hui J-Yves. Ça fait 3, espérons que la série est terminée !

 

Tout le monde est encore présent, on est rarement groupé à cet endroit 

Les rescapés rejoignent comme prévu le barrage de Puydarrieux, mais l'eau est remontée et le bord de l'eau s'est éloigné, nous ne verrons pas les grues.

Nous suivons le lac à distance en direction de Sentous, et, une fois n'est pas coutume, nous poussons jusqu'à la Douelle, au-dessus de Montestruc. Nous avons pris un peu de retard, il est temps d'entamer le retour si nous voulons rentrer avant la tombée du jour.

La route est plane jusqu'à Trie, les plus jeunes prennent le mors au dent, suivi par les anciens qui ne veulent pas s'en laisser conter. C'est donc très rapidement que nous les perdons de vue, nous les calmes ou pas trop fringants. Nous les retrouvons à Trie.

On décide de rentrer au plus court, par Cestias. Ça repart au train et le groupe arrive en pointillé au sommet de la côte. Les 12 kms restant sont avalés sans traîner, les costauds devant et les autres, loin, loin derrière.

Belle balade, malheureusement gâtée par cet accident. Nous avons fait 62km pour 570m de dénivelé.

Y ont participé :

Solange et Eliane, André, J-Pierre, Pascal, Benoit, Jacky, Jeff, J-Claude, Bernard, Bruno, René et J-Yves

JFR

Castelnau sous la grisaille

Peu de monde cet après-midi, un temps gris mais l'espoir de quelques éclaircies, une température fraîche, ont refroidi les postulants.

C'est donc un petit groupe de 4 cyclos qui s'est élancé vers la route de César, pour un petit décrassage d'une cinquantaine de kilomètres. Le vent venant du nord, on part vers Bassoues et Castelnau d'Angles.

Balade agréable, il ne fait pas froid, et quelques rares rayons de soleil viennent nous réchauffer.

On est chaud à proximité de la basilique St Fris grâce aux nombreuses bosses qui parsèment l'itinéraire. Quelques kilomètres de plaine et c'est le pied de la côte de Castelnau ; on l'apprécie à sa juste valeur. Un petit tour dans le village pour le plaisir des yeux : ça devient coquet...

Retour par Montesquiou. Au château du Haget, Jeff propose de rentrer par Pouylebon. Bien nous en prend, un patou nous attend en haut de la côte et "goûte" Jacques avant de s'en prendre à Jeff dont il lacère la veste et un peu le coude. Teigneux! le chien, on a eu du mal à l'écarter, même sa propriétaire n'en venait pas à bout.

Le coude et la veste

Après cette petite pause récréative, le groupe repart de plus belle, la luminosité baisse et il faut rentrer sans tarder.

Eliane, André, Jacques et Jeff ont participé à cette balade de 53km pour un dénivelé de 600m. 

Température 6°C

JFR

1ere hivernale vers le poteau

Le froid a découragé quelques cyclos mais 7 d'entre eux ont bravé les frimas pour un petit tour de décrassage. La météo nous annonçait un après-midi ensoleillé et une température de 5°C : nous avons eu du soleil, mais aussi de vilains petits nuages, sous lesquels la température était glaciale.
Bon, le plus dur c'est de partir, le ciel est dégagé vers le sud et c'est là que nous irons. Une froide bise nous pousse légèrement, nous ne la sentons pas mais appréhendons le retour.
Les nuages s'estompent petit à petit pendant notre progression et il devient agréable de rouler. Pascal, frigorifié, fait demi-tour à Castex, nous continuons à un rythme soutenu pour nous réchauffer.
Le parcours s'élève tout doucement vers la montagne, entrecoupé de petites bosses. Nous transpirons donc peu, et c'est le but recherché.
Au pylône de Burg, petite pause avant de redescendre vers la plaine. Nous rencontrons André et  Eliane, en voiture, un peu surpris de nous trouver là...
Il est 15h15, nous entamons la descente par le même chemin : la bise vient de face et la température ressentie est très froide.
Nous roulons sur le faux plat descendant à une allure raisonnable et rejoignons rapidement Villembits. Nous ressentons moins le froid car nous roulons moins vite et le profil plus bosselé.
Encore quelques bosses vers Lalanne, Lapeyre et Cestias : dans cette dernière, Joel déniche un superbe cèpe sur le bas côté et termine la côte à pied, empêtré qu'il est de sa découverte...
La sacoche de guidon de Jeff fera l'affaire pour ramener le trésor.

Une petite photo pour immortaliser l'instant, on ne va pas traîner sur la place, pressés de retrouver une douche bien chaude.

Les chiffres : Température 1°C au départ, 0°C à l'arrivée, distance 60km, dénivelé 570m
Les cyclos : J-Pierre, J-Claude, Bruno, Jacky, Joel, Pascal, Jeff

JFR

Avec les vététistes Mirandais sur le PR

Les vététistes Mirandais, de solides gaillards plus entraînés que nous à cet exercice, nous ont invité à partager leur balade dominicale. Je pense qu'ils nous ont réservé un circuit adapté à nos moyens...

Toujours est-il que nous retrouvons à Mirande à environ 25 cyclos, pour faire honneur à l'invitation. Ça commence bien par un bon café et la brioche qui va avec : ces gens là savent recevoir. Le temps n'est pas super mais il ne pleut pas.
Nous nous élançons sur un circuit que je connais bien pour l'avoir plusieurs fois parcouru en attelage à cheval. Autant dire que d'habitude, ce n'est pas moi qui pédale mais les poneys ! L'entame est rapide, tous ces jeunes en veulent et s'échauffent plus vite que nous. La première côte sérieuse est vite là, et elle est rude, pour remonter sur la route de Montesquiou. La deuxième n'est pas loin et du même tonneau : J-Michel, peu entraîné, comprend vite qu'il n'a pas les jambes aujourd'hui et il fait demi-tour. En fait le circuit est plus facile ensuite, mais les chemins, souvent enherbés, sont peu roulants et ça tire fort sur les jambes. Et des côtes, toujours des côtes ! Bon, y'a aussi des descentes.

Milou a perdu la moitié de sa fourche

On reconnait au passage le barrage du lac du Lizet. Deux très longues remontées nous approchent de Montesquiou , joli village médiéval que nous traversons jusque sous le magnifique porche ouest. Un sentier en escalier nous dépose en-bas, dans la vallée de l'Osse.

Nous suivrons la plaine pendant un bon moment avant de tomber sur un mur inquiétant qui nous remonte sur la crête en longeant un parc d'élevage de taureaux. Quelques crevaisons et bris de chaîne émaillent cette partie du circuit que nous parcourons donc en pointillé.

Les jeunes, qui nous avaient laissés pour s'éclater entre eux sur une petite rallonge, en profitent pour nous rattraper et nous semer une seconde fois.

Le retour est assez rapide, bien que parsemé de quelques côtelettes en surnombre. Nous nous retrouvons à notre point de départ, heureux et comblés, un peu émoussés quand même.

Notre hôte, Patrick, je crois, nous reçoit somptueusement: Crudités, charcuterie, pizzas, pâtisserie  Super, et nous y faisons honneur.

Un grand merci à nos nouveaux amis, à notre hôte, et à tous les participants.

Les chiffres : temps gris et frais, 10°C, chemins assez secs dans l'ensemble. 29km et 600m de dénivelé
Les cyclos Miélanais : Milou, Laetitia, J-Pierre, J-Michel, Jeff (j'espère n'avoir oublié personne...)

Retrouvez le circuit ICI (utilisez la roulette de la souris pour agrandir)

JFR

Le circuit des vignobles - St Germé

Probablement la dernière randonnée extérieure de la saison, ce circuit des vignobles n'a pas attiré la foule : nous nous sommes retrouvés à 6 au départ de St Germé. Pas de problème, tout le monde était motivé et impatient de découvrir ce territoire qui nous est peu familier.

Direction plein sud, vers St Mont, capitale de l'appellation dont nous allons traverser le terroir. Lou "Jean-Pierre" (le pic du Midi d'Ossau) nous attire immédiatement le regard vers sa silhouette caractéristique plantée au milieu de la chaîne des Pyrénées. 

 La petite route nous conduit en légère montée vers un haut lieu de l’appellation, Viella. Nous y apercevons des vignes en attente des vendanges tardives de décembre : j'en ai le Pacherenc à la bouche...
La descente est rapide vers la large vallée du Lees, le paysage est radicalement différent : plus de vignes mais du maïs et des prairies. Je craignais l'ennui dans cette longue plaine jusqu'à Barcelone, mais finalement, vu le rythme assez cool adopté, ce fut assez agréable. Nous longeons au passage le village de Bernède et regardons avec étonnement la curieuse église et son clocher-tour.

                                                                 Le clocher-tour de Bernède

Lac du Gioulé au Houga

Une petite incursion très courte dans les landes (le revêtement est nettement meilleur) et nous filons vers Le Houga, sur une petite route sans grand intérêt. Elle devient plus bucolique en direction de Monlezun d'Armagnac, où nous décidons de raccourcir le circuit, par égard pour les jambes des moins entraînés.
L'itinéraire traverse de nouveau le vignoble et nous apprécions les vues variées sur les différentes parcelles. Certains cépages ont gardé leur feuillage, jaune doré, mais la plupart sont nus : l'hiver n'est pas loin...

Nous sommes subjugués par le paysage qui se présente à nous sur les hauteurs de Caumont: un timide rayon de soleil consent à nous colorer le panorama.

                                                          Sur les hauteurs de Caumont

Dernière côte, dernières rangées de vignes, et c'est la rapide descente dans la plaine de l'Adour et le retour vers nos voitures.

Le circuit des vignobles nous a été proposé par le comité de tourisme du Gers, vous le retrouverez à l'adresse ci-dessous:
http://www.randonnee.tourisme-gers.com/itineraires-vtt-cyclotourisme.asp

Les chiffres : température fraîche, 12°C, temps couvert mais clair. 73 km pour 585m de dénivelé.
Les cyclos : Anne, Eliane, J-René, André, Jacky, Jeff.

JFR

Les Baronnies en feu (et les jambes !)

Deuxième virée dans les Baronnies, toujours autant attractives. Cette fois ci avec le soleil, ce qui donne une toute autre esthétique au paysages.

Jeff nous avait préparé un circuit inhabituel, au départ de Orignac. Un joli groupe de 10 gaillards (et gaillardes) motivés prend donc le départ à 12h30 pour un tour de 60km, un peu inquiet quand même de ce qui les attend (avec Jeff, il faut être méfiant...)

Direction Bagnères de Bigorre où nous rejoignons le pied du col des Palomières: on est tout de suite dans le vif du sujet, ça monte raide au départ. Heureusement la petite s’aplatit un peu pour conserver un pourcentage raisonnable. 5 km de montée, très plaisante, serpentant dans des sous-bois de hêtres lumineux sous le soleil, au milieu des prés verdoyants. Un régal pour les yeux.

Regroupement général au col des Palomières où la vue panoramique sur la Bigorre est somptueuse.

On plonge dans la descente vers Lies, impressionnante et belle, avant de remonter durement vers le col de la Péde que nous connaissons bien.

Petite pause pour souffler et échanger les souvenirs associés au lieu, avant d'aborder la très longue descente, parfois scabreuse, qui va nous déposer au fond de la vallée de l'Esquéda, via Frechendets, petit village perdu au milieu de nulle part.

Direction le Couret d'Asque : longue côte de 4km, peu pentue, très agréable. Un arrêt au sommet s'impose, le robinet d'eau nous attend, comme d'habitude.

Et ça redescend, Bulan, Arrodets, et ça remonte, Laborde, Lomné, Espèche. Un long faux plat descendant nous permet de souffler un peu et nous conduit au pied du château de Mauvezin et de l'abbaye de l'Escaladieu, puis jusqu'à Gourgue. Et là, tout à gauche vers Chelle-Spou. Peu connaissent cette petite route qui serpente au milieu des bois, et l'inquiétude commence à gagner, en même temps que les jambes s'alourdissent. 3 bons kilomètres de montée, de pente raisonnable, sauf à la fin où c'est un vrai mur sur 500m.

On se regroupe en haut, des questions fusent sur la suite des réjouissances : encore combien de kilomètres, encore combien de côtes ? Il reste 9km et une bosse sérieuse.

Nous sommes sur le plateau de Cieutat et circulons parallèlement à la montagne : la vue est superbe, le feu du soleil couchant donne des teintes étonnantes.

A Cieutat, direction Orignac. Une descente d'enfer, à n'en pas finir, nous plonge jusqu'au ruisseau de Hauban : je commence à m’inquiéter de la remontée... Elle n'est pas trop violente, dans un premier temps. Un dernier replat nous laisse espérer la fin de notre calvaire, mais non ! un raidillon assassin de 2-300m, 18% sans doute, termine ce périple qui laissera des traces dans les jambes.

Tout le monde à l'air content de la balade, un peu dure peut-être : la dernière côte était de trop.

Les chiffres : Belles après-midi ensoleillée, 17°C

                    Les cyclos : Solange, Eliane, JP, André, J-Yves, René, J-Claude, Patrice, Bernard, Jeff

                    Le circuit : 60 km pour 1375m de dénivelé positive

JFR

Le circuit ci-dessous

Le compte-rendu de Fredo

Nous sommes le samedi 13 octobre. Il est 13h lorsque toute l equipe arrive au quartier du moulin a Castin.
Après les rapides préparatifs, nous partons en direction de Castillon Massas sur une petite route de crête  Nous prenons a droite un chemin qui nous ramène au centre de Castin et qui nous permet une descente rapide et une belle 1ere montée.
Nous sommes sur le GR de pays "coeur de gascogne" qui redescend à travers champs jusqu'au Talouch que nous traversons sur un petit pont de bois (certains et certaines ont pris l'option ruisseau qui était presque sec). Nous entamons la 2eme côte du jour à travers bois sur le final (pas de cèpe en vue). Au sommet 1ere pause, on admire le cadre, Pascal nous prend en photo, Jacques ajuste les réglages de son dérailleur... Et hop,nous quittons le GR pour redescendre jusqu'au berge du Gers à travers bois puis en longeant le circuit de quad de Roquelaure. Nous arrivons à Auch, continuons  sur les berges du Gers jusqu'au parc du Couloume. Nous retrouvons le GR de pays qui nous emmène zone Engachies via un chemin qui longe et passe sous la rocade avec une grosse côte.
Changement de GR nous empruntons le 653 (chemin de Saint Jacques de Compostelle) à travers la forêt de Saint Criq et de son château. Nous sommes sur un beau chemin forestier qui nous remonte progressivement jusqu'au moulin de Saint Criq. Là, une belle surprise pour tous les enfants qui sommeille en nous: une ancienne carrière transformée en terrain de jeux pour de belles descentes vertigineuses pour certaines. Génial  Bon faut continuer, route de crête entre Leboulin et Montaut les crénaux. Nous prenons une belle et longue descente sur un chemin à travers champ pour arriver  au château et à la chapelle de Tournemire précédée d' une courte montée assez raide. Nous retrouvons le GR de pays que nous suivons jusqu'à Montaut les crénaux via une côte à travers champ qui fait mal au jambes.
Une pause bien meritée, réapprovisionnement en eau, un petit tour dans ce beau village et nous voila repartis. Descente vers Preignan par la route. Puis direction Roquelaure a travers bois et champs. Quatre courageux ( ou inconscient) tentent la montée du mur qui mène au château d'eau. Combien y sont parvenu? La suite au prochain épisode. Le reste du groupe nous a précédé au village de Roquelaure par la route. Descente par la côte du cimetière jusqu’à la vallée du Talouch. Nous remontons en face par le cap du Bosc pour faire une super descente sur sentier  étroit à travers une allée d' arbre. Enfin un single d’après Milou. Enfin nous remontons, via Castillon Massas jusqu’à la route de crête du départ et retour sur Castin pour un petit goûter bien mérité apres 51km. ( on devait faire 40 oups me suis trompe dans mes calculs). Tourteau et cidre offert par Andre et Eliane. (Les tenanciers du bar des nazes NDLR)
Je remercie tous les participants pour cette belle après-midi. Pour ceux qui n' ont pu être présents d'autres circuits sont prêts, donc à bientôt pour de nouvelles aventures.
Fred

VTT chez Fredo

"Quelle belle surprise nous a réservé Frédéric Soulé, un bel après- midi, la température idéale et le circuit parfait, 50 et des broutilles...

Il est fort quand même !

Départ de Castin, Auch, Montaut-les-créneaux, très durs les créneaux, 

Roquelaure et retour. 

Alors bien sûr un décor et vu le temps, une visibilité extraordinaire. 

Dommage pour ceux qui n'ont pas pu venir, nous n' attendons qu'une chose: Fredi c'est quand la prochaine?

Pascal

VTTTT à Ste Dode (Vélo Tout Temps Tout Terrain)

Pas de doute, il ne manquait plus que les rames pour compléter la galère car pour la flotte, il y avait ce qu’il fallait au départ ce 29 septembre.

Une bonne vingtaine de courageux pour le grand circuit d’environ 40 km attendaient que la pluie se calme, en vain. C’est vers 9h15 que la flottille lâche les amarres, sous les yeux admiratifs des uns et plutôt dubitatifs des autres restés au sec.

100 m de goudron depuis la place du village et zou, direct au nord dans un chaume de tournesol pour une descente spongieuse et rapide. Ça ne dure pas, on remonte aussi sec (façon de parler) et on oublie vite la pluie car ça chauffe dur d’entrée ; le thon est donné, aïe, ça va faire mal si on ne calme pas le jeu, ce qui fut fait d’ailleurs, ouf !

Le groupe reformé s’élance donc plus gentiment vers une jolie boucle dans les bois à « L’andri », avant de rejoindre le « Meilhan » par une charretière plutôt amoureuse par son revêtement, car un seul d’entre nous arrivera en haut sans poser le pied (merci les amis et chasseurs pour nous avoir préparé le terrain et ouvert vos propriétés). Direction la chapelle de Barbas via la digue du « lac d’Arquier » et le chemin de crête « Au Parrat ».

« Ca monte encore !!! Mais ça bouge moins que dans les descentes, hein Pascal ?!»

Sympa aussi le versant ouest au-dessus du lac de Miélan avalé grand train jusqu’au nouveau regroupement avant la traversée au pont de l’Osse. Nouvelle boucle par le chemin du « Bounichou » pour rejoindre « Sacole » et hue ! Direction la côte de chez « Michau » par « Lardac ». Certain s’en souviendront d’autres s’en souvenaient… : l’heure avancée avait réveillé les estomacs et l’idée ne fit pas long feu pour les plus sages de tronquer quelque peu le circuit initial, histoire de ne pas retarder les plus gaillards partis loin devant. Faisant partie des « sages », nous laissions donc nos amis Mirandais, Fredo, David et Christophe patiner vers les bois de Sadeillan pendant que nous-mêmes prenions le sens opposé vers les bois de Castex. Un petit km et voilà notre escouade au poste de ravitaillement au sec et bien tenu par nos ami(e)s Beber, Nathalie, Christelle et Jennifer.

Notre petite escouade tactique "en tenaille"

Au menu : grillades de cœurs de canard, aimablement offerts pour l’occasion par la Ferme du Puntoun à St Martin (merci à Alain et Jean-Pierre), saucisses, pizzas, tartes aux pommes confectionnées par Christelle et Jennifer firent notre bonheur en attendant les plus aventureux qui malgré tout furent vite là.

Ripailles faites de bon cœur, l’heure avancée ne nous laissa pas le loisir de terminer le circuit, c’est donc avec la promesse d’y revenir que toute la troupe s’élance sur le chemin du retour, via la vieille côte Sadeillan (encore une !), le chemin du « Michau » et le goudron par les trois croix jusqu’au village.  Remerciements et joyeux commentaires sur la ligne d’arrivée, et vite à la douche : ça va couler jaune ! 33km tout de même pour les plus vaillants, un bon souvenir pour tous et à l’année prochaine !

Merci à Jean-Pierre et Solange qui nous ont aidés pour les préparatifs et pour encadrer la relève qui a parcouru 21 km dans les bois de Berdoues. Bravo aussi à ces jeunes VTTistes courageux qui bientôt nous tiendrons la dragée haute vu leur motivation !!!

Milou

Saute-mouton entre Adour et Arros

L'automne commence en beauté, autant par la météo, chaude et ensoleillée, que par le programme du jour, une randonnée "dépaysante" au départ de Marciac. Les cyclos ont répondu nombreux à mon invitation puisque nous étions 14 au départ (et autant à l'arrivée malgré une difficulté certaine).

Départ tranquille vers Juillac, du plat pour chauffer les jambes, avant d'aborder la première côte sérieuse qui  monte à Ladeveze-Ville par le joli bourg de La Madeleine. La descente vertigineuse dans la plaine de l'Adour nous conduit à Labatut-rivière puis à Caussade-rivière.

Les rescapés de la côte d'Hagedet recherchent l'ombre

Nous voici au pied de la côte d'Hagedet, rude mais heureusement pas trop longue. Elle nous dépose sur la crête qui domine l'Adour à l'est et la vallée du Bergons à l'ouest. Nous sommes tout d'abord encerclés par les maïs, ça commence mal. Très rapidement pourtant, la vigne devient omniprésente, taillée au cordeau, des alignements à perte de vue, surtout sur les flancs sud-ouest du coteau que nous surplombons. Très beau paysage, varié. On apercoit au loin les domaines des grands crus, Aydie, Maumusson.
A l'approche de Riscle, le coteau s’abaisse et plonge vers l'Adour. Nous traversons le fleuve pour gagner le chemin du retour, par la crête qui domine la vallée de l'Arros.

Petite pause ravitaillement au pied de l'église de Sarragachies. Aimé en profite pour se faire gâter dans une fête au village.
Nous suivons le coteau vers la tour de Termes d'Armagnac. Longue pause pour visiter le site exeptionnel et admirer la rénovation du lieu.

La route de crête continue, bosselée, usante. Certains commencent à ressentir la fatigue. Nous passons à Lassérade et nous retrouvons en terrain connu jusqu'à Beaumarchés. Le groupe se scinde en deux : Jeff propose une petite variante de 2 kms mais tout le monde se méfie. Seuls, quatre courageux ou inconscients vont le suivre pour la petite boucle du quartier Ricau. Une descente sérieuse vers le Maribot commence à nous inquiéter, nous appréhendons la remontée. Un peu raide au départ, mais ça ne dure pas, pas de quoi fouetter un chat ! Belle petite boucle donc, paumée, sauvage et sympathique.
Nous redescendons dans la plaine de l'Arros par Cayron. Milou se sent des fourmis dans les jambes et nous ramène au train (d'enfer) à notre point de départ.

Belle réussite, cette randonnée déportée. Le dépaysement a été là pour la plupart. A refaire, malgré ses 81km et 830m de dénivelé. Ca devrait être super à la fin de l'automne, avec les couleurs flamboyantes.

JFR

Retrouvez l'itinéraire ICI

Du côté de Mirannes

Une belle et très chaude journée s'annonce, les cyclos l'on senti et ce sont 13 bonshommes qui se regroupent
sur la place habituelle. Pour une fois le choix de l'itinéraire n'est pas cornélien : Jeff veut rentrer tôt et a donc préparé un circuit court de 60 kms, sans trop de côtes, pour ne pas effaroucher ceux qui manquent un peu d'entrainement.
 Direction la route de César, classique, et descente sur Marseillan à partir de Laas. 16 kms de plat jusqu'à St Arailles nous permettent un échauffement progressif avant d'attaquer la première côte sérieuse.
On tourne vers Mirannes, les plus fous traverse la jolie bourgade de St Arailles, toute en pente.
Deux côtes plus loin, on se regroupe pour une pose restauration, à proximité du village de Mirannes.

sur les hauteurs de Mirannes

La vue sur ce plateau est magnifique, un panorama ininterrompu sur 270°. Ne manquent que les Pyrénées masquées par la brume d'été.

La descente dans la vallée de la Baïse est plaisante et rapide. A partir de là, les jambes sont bien chaudes et les troupes se dispersent sous l'effet des attaques des plus affûtés. Une fois n'est pas coutume.

Petit regroupement nécessaire au stop de l'Isle de Noé, et ça repart de plus belle vers Mirande où les cyclos se retrouvent devant la salle Beaudran.

la traversée de Mirande

Pascal décide de montrer le maillot dans les rues de la capitale de l'Astarac, malgré qu'aujourd'hui, peu sont parés aux couleurs du club.
Nous décidons de rentrer par Ponsampère et la route de Trie est vite avalée. On croit que la remontée va calmer les ardeurs : c'est mal connaitre nos gaillards, un peu frustrés par ce kilométrage limité. On les retrouve à Bazugues, essoufflés par leur performance.
Le retour est classique: encore une dernière côte sérieuse vers Barbas et c'est le lac de Miélan, assez sec en cette période de fin d'arrosage.

Il est à peine plus de 11 heures quand nous rejoignons nos voitures, après un circuit de 61km et 560m de dénivelé.

On se retrouvera l'après-midi sous le halle des Barris pour le Forum des Associations qui semble devoir être de moins en moins fréquenté par la population....

JFR

La voie au chapitre

Une matinée un peu grise s'annonce, ça n'arrête pas les cyclos de Miélan. Un joli groupe de 13 pédaleurs se presse sur la place du Padouen. Les "jeunes" du groupe B sont là ; ils commencent à avoir les dents qui s'allongent, depuis leur rando de samedi dernier où ils ont constater qu'ils pouvaient rivaliser sur 90km avec les "anciens" du groupe A.

Le ciel étant un peu plus dégagé vers le nord-est, nous prenons cette direction pour une balade pas très longue, 72km, mais qui s'annonce pentue avec une belle litanie de côtes et un dénivelé positif de 870m.

Première côte, la RN21 vers St Maur, une mise en bouche...La magnifique route de crête qui nous conduit par les hauteurs de St Martin et de Monclar vers le lac du Lizet est aussi parsemée de "coups de cul" qui font tourner le compteur. Belle route en bordure du lac, nous musardons sous le regard lumineux des tournesols.

La côte de Cadiran suivie d'une longue et esthétique descente nous approche de l'Isle de Noé. C'est le point de départ du CV du Chapitre. J'adore cette petite route : longue montée irrégulière et physique jusqu'à Clotaire (salut Alain !) puis superbe traversée jusqu'à St Jean le Comtal. Vue sur les Pyrénées exceptionnelle, sauf aujourd'hui, elles sont dans les nuages.

 Une petite pause au sommet de la côte

Doudou fait le clown...

La descente vers la RN21 est l'occasion de redécouvrir le joli manoir qui se niche au fond du val.

le château de Camille, un restau à découvrir ?

Direction Clermont-Pouyguilles, la plaine sur 12km. Le paysage est agréable, mais le plat, à la longue, c'est fastidieux.
Heureusement le retour s'amorce par la remontée vers Moncassin, puis celle de St Michel, puis celle de Ste Dode. Les troupes commencent à se clairsemer, malgré des regroupements réguliers au sommet des côtes.
La dernière fait exploser le groupe, les grimpeurs ont senti l'écurie et on ne peut plus les arrêter.
Tout le monde se retrouve finalement sur la place, on en profite pour échanger nos impressions sur ce parcours exigeant.
Une belle mention pour le groupe B qui a parfaitement tenu sa place et qui peut désormais intégrer le groupe A : la montagne bientôt, peut-être ?
A propos de montagne, des bruits ont couru pour une sortie mercredi, affûtez vos montures! J'ai entendu des noms comme Aspin-Hourquette, Hautacam, on peut y rajouter le plateau de Saugué. Toutes les propositions sont les bienvenues...

JFR

La "Payolle-Col d'Aspin" 2012

Peu de Miélanais pour cette randonnée pyrénéenne réputée : Milou, Titia et Jeff.

J-Pierre, épaule en compote depuis la rando de la fête, n'a pas pu se joindre à nous.
Belle réussite, une fois de plus, l'organisation sans faille a réuni 327 vététistes et 100 marcheurs. Et on a tous payé pour aller se faire mal !
Le crû de cette année était exigeant : un dénivelé conséquent, beaucoup de passages techniques, un peu de boue mais pas trop. Trois distances étaient proposées, 20km, 30km et 42km. Les panachages étaient possibles.
Les garçons ont opté pour le moyen, Laetitia pensait avoir sa dose avec le petit. Nous imaginions que, si la forme était là, nous pourrions continuer un peu plus pour monter le col de Beyrède et le col d'Aspin...
C'est vrai que 30 bornes, c'est peu, mais à l'arrivée nous n'avions plus de carburant et nous en sommes resté là.

Donc une distance de 30 km avec quand même un joli dénivelé+ de 1050m. Le temps fut couvert au départ, donc moins frais que d'habitude, 11°C. Le soleil nous a rattrapé en cours de chemin mais nous étions souvent sous le couvert. Un casse croûte sympathique nous attendait à l'arrivée.

 Les préparatifs du départ 

Du côté de La Plagne, sous la hourquette d'Ancizan

JFR

Retrouvez le circuit ici. 

Randonnée VTT de la Fête

C'est désormais entré dans la tradition, le club organise une randonnée VTT informelle à l'occasion de la fête de Miélan. Pas de balisage : on part ensemble, on roule ensemble et on rentre ensemble.

A 9h, un peu tard sans doute, faudra améliorer l'an prochain, ce sont 14 vététistes motivés qui piaffent sur leur monture, prêts au départ. 

Le club a pris un sérieux coup de jeune à cette occasion : le plus jeune a 12 ans (mais oui madame!), un ado de 16 ans, Benjamin, quelques jeunes de Miélan à peine réveillés après une nuit mouvementée, et les habitués du club, le plus agé a 69 ans. Et nous avons le plaisir de souhaiter les 60 ans de Pascal.

Nous reprenons le circuit de 2008, mais à l'envers. Un petit échauffement autour de Miélan et nous abordons la 1ere difficulté, la descente de chez Fourcaut, un peu technique vers le bas : attention aux ornières ! La traversée de la plaine des maïs est l'occasion pour Pascal de nous faire un superbe soleil, amorti par les hautes herbes. 

 au moulin d'Aux

La traversée du Boues nous amène au pied d'Aux-Aussat et nous remontons la longue et douce côte jusqu'au moulin en ruine que nous ne voyons d'ailleurs pas.

Un couloir de maïs nous dirige inexorablement vers le lac de Monpardiac que nous longerons agréablement jusqu'à la digue. Nous avons la surprise de trouver là un club de passionnés de modélisme spécialisés dans l'hydravion : rare ! On admire pendant un moment la dextérité des pilotes, apparemment du Vic Bigorre Aeromodélisme.

Notre randonnée continue en remontant le magnifique Bois du Mède, à Troncens. Nous suivons pendant un moment les clôtures de la chasse de Nabilis, par un sentier étroit et peu roulant.

Une petite incursion dans la forêt domaniale de Betplan, et nous voilà sur la RN21 que quelques-uns emprunteront pour raccourcir la balade. Les rescapés traversent à Martinot et pénètrent sous le sombre couvert du bois de Massecap. L'itinéraire continue, à gauche, sur l'ancienne voie ferrée, mais la tentation est grande de simplifier vers la droite, direction le clocher de Miélan ; il est un peu tard...

Quand on quitte l'itinéraire prévu, il faut s'attendre à tout ! Et l'on n'est pas déçu: traversée de chaumes au jugé, franchissement de rivière encaissée, passage du Boues imprévue. Je ne suis pas sûr qu'on ait gagné du temps, mais on s'est bien amusé.

 l'aventure !

 Jacky, méfiant

une belle chute pour Milou

et un passage de la digue sur le vélo! bravo

Belle balade, au final, un temps supportable (28°C) sans trop de soleil, des gens sympas, un circuit de 33km pour 550m de dénivelé que tout le monde semble avoir apprécié. Merci à tous les participants et bravo aux deux jeunes Benjamin.

JFR

Randonnée de Mirande

Les Bleuets Mirandais ont décidé de changer la date de leur traditionnelle randonnée fédérale, question de météo. Bien leur en a pris puisque c'est un grand soleil qui a accueilli les 174 cyclos qui se sont inscrits. Cette randonnée aura lieu tous les deux ans, en alternance avec la nôtre.
L'UCM était bien représenté avec ses 11 participants. Le circuit qui nous attendait était sans surprise, nous étions sur nos terres.

Une longue portion plane nous conduisit à St Michel, avant de remonter sur les hauteurs pour le ravitaillement de Ste Dode, à 16km du départ. Comme toujours, abondance et qualité de l'accueil.
La côte de chez Arquier nous attend dès le redémarrage et nous intimide, les jambes nous permettent encore de la passer au train.
Nous rencontrons près des 3 croix les participants de l'AlterTour, tour de France alternatif dont le credo s'exprime par ces phrases :

"Nous voulons un monde sans dopages, plus équitable et plus juste".
"Oui une autre FAIM du monde est possible, car le monde est assez grand pour satisfaire les besoins de tous, mais il sera toujours trop petit pour satisfaire l'avidité de quelques-uns" ; nous devons "Vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre" (Gandhi).

Les participants viennent d'horizons très divers, nous profitons de leur passage pour discuter un peu avec chacun de ceux que nous dépassons. Ils se dirigent vers Pau, via Bassoues et nous les accompagnons jusque chez Mounil.

La route est bien connue de nos montures, route de César, St Christaud, Pouylebon. Petite pause à Montesquiou où se regroupent les troupes.

Le lac du Lizet est sur notre itinéraire, nous apprécions au passage ce coin vraiment très sympa : plus beaucoup d'eau dans le lac. La dernière côte, peu difficile, nous ramène à Mirande via Estipouy.

Belle réussite pour cette première de Mirande, beau circuit (balisage un peu juste vers la fin : plus de peinture?). Nous avons parcouru 61km avec un dénivelé de 570m.

JFR

Randonnée VTT de Bernadets-Dessus

Belle journée pour faire du VTT. On a hâte de découvrir de nouveaux chemins dans ce secteur où nous venons souvent sur route.
Regroupement pour un départ à 9h, un peu tard vu la chaleur annoncée. Les habitués sont là, Milou et Titia, Pascal, J-Pierre, J-Claude et Jeff. Petite délégation de l'UCM perdue au milieu des 94 vététistes présents.

Départ groupé, rapide, ça frotte un peu dans la première descente. Très vite il faut remonter sur Orieux et les troupes se dispersent. Nous empruntons un chemin que nous avons déjà parcouru plusieurs fois et qui nous fait plonger à pic vers le ruisseau l'Allier, en bordure du grand bois de Lasséoube. Et nous allons en bouffer de ce bois, en long, en large et en travers. Pas de route mais des chemins partout. Et c'est beau ! On est heureusement à l'ombre et l'air est encore agréable.

Le premier ravitaillement, copieux, nous permet de sortir du bois et de reprendre des forces. Regroupement des troupes, les mines sont allongées, le moral de certains dans les chaussettes. On se sépare, la moitié opte pour un raccourci bienvenu de15km, l'autre replonge dans la forêt pour une longue boucle qui nous conduira successivement à la cabane des 4 hittes, sur les hauteurs de Clarac, près de Peyraube où nous étions samedi et de nouveau aux 4 hittes ( les 4 limites de communes,en gascon ).

 Sur les hauteurs de Clarac

Une belle descente technique nous fait sortir du bois et nous nous retrouvons en terrain connu : le poteau !
Les jambes commencent à tirer un peu, et nous sommes encore loin de l'arrivée. Une dernière boucle "optionnelle" nous fait plonger vers la vallée de la Baïse près de Burg. Il va falloir remonter tout ça!!!
Encore un bon coup de cul du côté de Montestruc, et voici le dernier ravitaillement.

le chemin de crête entre Boues et Baïse

La descente vers le lac du Lizon est scabreuse, parsemée de gros galets. La remontée vers le chemin de César est un mur, heureusement goudronné. Le retour est quasiment plat. OUF !

Belle randonnée, mais très exigeante. Balisage à la peinture au sol sans défauts, ravitaillements tops, accueil sympathique. Tous les ingrédients étaient réunis pour une belle réussite du comité des fêtes de Bernadets-Dessus. Ce n'est sans doute pas leur première puisqu'ils ont réuni 94 VTT et 87 marcheurs. Bravo.

JFR

Nous avons parcouru 43km pour un dénivelé imposant de 1100m.

Retrouvez le tracé ICI

Vers le piémont à Peyraube

 L'inconvénient d'être nombreux c'est qu'il est difficile de se mettre d'accord pour un itinéraire commun. Ça a été le cas aujourd'hui : malgré un brouillard léger mais peu engageant, 12 cyclos se sont retrouvés au foirail.

Où on va ? Personne n'y a réfléchi avant, comme souvent, et l'on passe dix bonnes minutes à palabrer.

Finalement, notre président propose une balade vers Peyraube avec remontée par le "poteau" de Burg. Ça renâcle un peu, crainte d'une trop grande difficulté ou d'une trop grande longueur.

C'est parti, plein sud, route de Trie, Bernadets, Antin. Un petit instant d'inquiétude quand Jeff tourne vers une petite route inconnue, qu'est-ce qui nous attend ? En fait c'est une bonne surprise, peu pentu et très belle vue sur le lac d'Antin. Nous pensions éviter St Sever, mais les rouleurs du groupe en ont décidé autrement : ils passent nez dans le guidon devant la tournée de Trouley-Labarthe.

A Chelle-Debat, un petit coup d'oeil en passant sur la curieuse sculpture dans la cour d'une maison. Quel travail d'artiste !

On emprunte la petite route tranquille et bosselée qui nous conduit à Goudon, via Aubarède et Thuy. La tournée vers Orieux est tentante, un retour plus court est assuré, mais la longue et rude côte de Meilhas fait peur à plus d'un : finalement tout le monde se retrouve sur la bucolique route de Peyraube, un peu casse-pattes, pas toujours bien revêtue, mais tellement sympa.
Là commence la côte : la première partie, très ombragée, nous conduit à la Serre de Tournay . La deuxième partie, plus roulante et plus longue, mais peu pentue, nous dépose sur les hauteurs de Castera-Lanusse d'abord et dans la vallée du Bouès enfin, où nous nous regroupons pour décider du retour.
Quelques tergiversations (et quelques bonnes minutes) plus tard, le groupe se sépare en deux : la moitié rentre par Serre-Rustaing et Castex, 30km, l'autre par le poteau, Bernadets-Dessus, Lalanne et Lapeyre, 30 km mais un peu plus bosselé.

Notre retour, tendance faux-plat descendant, est exécuté à bonne allure, une heure entre le poteau et Miélan. Nous ne reverrons pas nos acolytes qui ont du rouler plus tranquillement.

Les enseignements à tirer de cette matinée : on y gagnerait à préparer un itinéraire avant de partir - meilleure gestion de la longueur et du temps, moins de parlottes. Je suggère que chacun à son tour prépare un circuit pour la sortie du samedi et le propose aux autres.

Les chiffres : 79km et 790m de dénivelé positif, température 19°C au départ et 23 à l'arrivée.

JFR

Allez, y pas de mal à se faire un petit plaisir ! regardez la vidéo ci-dessous et vive le VTT