samedi 28 avril 2012

La traversée des Baronnies 2012 (suite)

Désolé, je crois que j'ai mélangé les comptes-rendus de 2010 et de 2012.
En fait il a fait un temps pourri! Bon on s'en est pas mal tiré, pas de grosses averses gênantes ni d'orages, mais de temps à autre un petit crachin humide.

                                                      l'horizon n'est pas engageant!

                                                    le long serpent au départ

                                                             Le col des Palomières


Belle équipée tout de même. J-Yves, Milou et J-Pierre nous ont très rapidement lâchés pour suivre un rythme plus soutenu. Jacky, Eliane et moi derrière comme à l'accoutumée. Louis s'est contenté du 41km.

La température ne valait pas celle de 2010 : 10°C au départ. Pas très chaud... On ne sait pas trop comment s'habiller. On a l'impression très nette que la forme est moins bonne dans ces conditions.

Vous pouvez voir le circuit ICI

Traversée des Baronnies 2012

On n'en attendait pas tant, vu le crachin qu'il faisait à Miélan ! Un grand beau temps, température agréable, et la foule bigarrée des grandes randonnées : 1312 inscrits dont 7 Miélanais.
Départ groupé comme d'habitude, la longue file disparate s'étirera quasiment sans discontinuer jusqu'à Bagnères.


Le départ

Là les choses sérieuses commencent: les 2 premiers circuits attaquent la côte de la route de Toulouse, les plus prudents continuent tout droit vers Campan pour un petit tour de 41km, ils monteront la côte au retour (t'as aimé la côte Louis ?)
Le peloton s'étire maintenant très nettement, le haut de la côte voit passer plein de petit groupes éparpillés. Longue descente puis remontée facile vers Uzer, encore une longue descente puis le long et plaisant faux-plat montant en forêt qui nous conduit à Castillon. La côte de Castillon est toujours aussi impressionnante mais cette fois nous la descendons, et çà change tout. Voici Bonnemazon et le pied de la montée de Molère : nous la laisserons aux vaillants qui font le 82km. Quant à nous les miélanais, nous restons sagement dans la plaine pour rejoindre Bourg de Bigorre. La petite route qui monte vers Sarlabous est sympa mais traitresse : une montée d'abord facile mais qui se termine par un ou deux kilomètres très raides.Les organisateurs annoncent gentiment sur des panneaux le pourcentage qui nous attend : 14% ! La descente vers Batsère et le ravito permet de souffler un peu. Ravito copieux, comme d'habitude, une banda est là pour faire oublier la fatigue.
Quelques minutes de pause pour recharger les batteries et décharger les vessies et c'est reparti vers Bulan, et la montée du Couret d'Asque.


Regroupement au col, puis descente rapide vers le moulin de l'Esqueda. Encore un faux-plat en fond de vallée qui nous conduit au pied du juge de paix, le col des Palomières par Banios. 6km de montée. Les trois premiers kilomètres sont très raides, beaucoup sont surpris et quelques-uns mettent pied à terre. Ensuite c'est plus abordable mais les jambes sont lourdes! Après la tournée de Marsac le reste du col est facile et rapidement atteint: c'est toujours aussi beau là-haut! Y-a du monde au ravitaillement...
Retour rapide, ça descend quasiment jusqu'au bas d'Orignac. Encore une petite bosse pour rejoindre Mongaillard


Le printemps est là, les Asphodèles sont précoces

Voici la plaine, les derniers kms sont avalés au train, comme d'habitude. Un solide casse-croûte nous attends à l'arrivée.

Très belle organisation, comme toujours, beaux parcours, belle ambiance.

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JFR

samedi 21 avril 2012

La Cantonale de Rabastens

Nous avions un choix important, ce week-end : la rando VTT de Guizerix, la cantonale de Rabastens ou la VTT de Simorre. Finalement les conditions météo de la semaine ont réduit ce choix à peau de chagrin. Pas un temps pour faire du tout terrain ! de la pluie toute la semaine.
On s'est donc rabattu sur le bitume, beaucoup plus praticable. Le ciel par contre menaçait de nous tomber sur la tête. Çà n'a pas empêché 10 courageux et courageuses de Miélan (dont une mirandaise, poil gris soyeux et superbes cornes en guidon de vélo-ou l'inverse) de participer à cette désormais classique de la Bigorre .
A 13h40 on s'élance sur un circuit de 70km qui ressemble étrangement à celui de l'an dernier. Le ciel montre un peu de lumière pour l'instant, on espère que ça va tenir, mais on s'attend à une douche à plus ou moins brève échéance.
Direction ouest vers Liac : un vent violent nous freine et nous déstabilise. On continue sur Lafitole, vent de côté, puis le groupe oblique vers Sauveterre, vent de dos, ça trace! On circule toujours sur le plat, la vitesse est soutenue : Buzon, Beccas, Malabat, Villecomtal. C'est maintenant un gros groupe d'un vingtaine de cyclos qui se presse pour aborder la première côte sérieuse, Bouilh-Devant : très sérieux pourcentage sur un peu moins d'un kilomètre. Les cyclos sont disséminés au sommet, avant de se regrouper au ravitaillement, très léger, sur les hauts de Trouley-Labarthe.

La chapelle de Labarthe





Voila la pluie qui arrive : pas très dense, mais la vitesse de la descente nous la projette dans la figure. Heureusement elle se calme aux abords de Laméac.
Un long faux plat peu roulant nous dépose au pied de la côte de Jacque, courte mais raide !
Regroupement des troupes au sommet avant de redescendre dans la plaine et d'aborder la dernière difficulté sérieuse de l'après-midi, la longue et dure côte de Peyrun.

Elle fait mal aux jambes, ça doit approcher les 12%. L'arrivée au sommet est d'habitude l'occasion d'admirer le paysage, mais cette fois, pas grand chose à voir, rien que du gris et des nuages menaçants. 
On suit la crête jusqu'à Bouilh-Pereuil, avant de plonger dans la plaine de l'Estéous qui nous ramène à   Rabastens.
Petite déception l'arrivée, le casse-croûte n'est vraiment pas à la hauteur. Le buffet est quasiment vide, plus de pain donc plus de ventrêche. Une rando sans ventrêche, ça le fait pas ! Peut-être que, vu le temps, ils attendaient moins de monde ? Bon ça sera mieux la prochaine fois...

JFR

Les chiffres : 68km et 505m de dénivelé (ça nous change de nos coteaux !!)

samedi 7 avril 2012

VTT entre Boues et Lizon

La météo n'est vraiment pas une science exacte ! Hier soir, orage. La météo nous annonçait pour aujourd'hui un temps épouvantable, de la pluie sans discontinuer. Ce matin on se réveille sous un ciel azur.
On avait déjà fait une croix sur notre rando VTT, le soleil nous a relancés.
Rendez-vous est pris pour 13h30 à Villembits. Et j'ai le plaisir de me retrouver avec un bon groupe de 9 cyclos devant la salle des fêtes du village.
Au menu, un circuit que nous avons parcouru il y a 3 ans, mais dans l'autre sens. Villembits, Orieux, Castera-Lanusse, Hauteurs de Burg.
Dès le départ nous sommes dans le bain, il faut monter sur la crête au dessus de Bugard, par le chemin de César (il est passé partout celui-là!). La pente heureusement est modérée et assez roulante, la difficulté est bien avalée. La plongée vers le Boues est raide, mais sur le bitume. La remontée sur Orieux est relevée et l'occasion d'une première dispersion des troupes.
Nous reconnaissons maintenant la fameuse côte qui nous avait fait souffrir la dernière fois : heureusement nous la descendons, et c'est raide, un peu technique. Nous traversons l'Allier avant d'aborder la remontée sur l'autre versant. Longue et pentue mais roulante, quelques passages où le vélo ne demande qu'à se cabrer. Au sommet, la récompense : l'allée du bois de Lasséoube est un régal.

à la clairière des 4 hittes

 Au bout de l'allée, la cabane de chasseurs des 4 hittes nous accueille, et la somptueuse table de la clairière nous donne l'occasion d'une halte grignotage.
L'itinéraire est maintenant quasiment plat jusqu'à Castera-Lanusse. Ça roule bien, mais le temps s'est rafraîchi et le soleil s'est caché: dommage.
On repart vers le nord en tournant le dos à la montagne, que nous n'aurons pas trop vue finalement en naviguant dans ce sens. Un petit clin d'oeil en passant au fameux "poteau" de Burg.
Le chemin est très bon et très aérien sur la crête du Cap de la Plagne. Nous rentrons bientôt dans les sous-bois de Bonnefont, de belles allées, de beaux chemins parsemés de beaux toboggans.


Le surplomb de la plaine de Bugard est un passage magnifique que l'on prend le temps d'admirer (enfin, pas tout le monde !)


Encore quelques kilomètres sur la crête, quelques belles descentes qu'il faut vite remonter, et nous voici à Lustar. La petite route nous redescend vers Villembits.
Un dernier petit détour, le temps de voir quelques chevreuils et un magnifique lièvre, de franchir une passerelle faite de bric et de broc, et c'est la douce remontée vers notre point de départ.

JFR

Les chiffres : 36km et 657m de dénivelé. Température 12°C

Voyez le circuit ICI