Avec les vététistes Mirandais sur le PR

Les vététistes Mirandais, de solides gaillards plus entraînés que nous à cet exercice, nous ont invité à partager leur balade dominicale. Je pense qu'ils nous ont réservé un circuit adapté à nos moyens...

Toujours est-il que nous retrouvons à Mirande à environ 25 cyclos, pour faire honneur à l'invitation. Ça commence bien par un bon café et la brioche qui va avec : ces gens là savent recevoir. Le temps n'est pas super mais il ne pleut pas.
Nous nous élançons sur un circuit que je connais bien pour l'avoir plusieurs fois parcouru en attelage à cheval. Autant dire que d'habitude, ce n'est pas moi qui pédale mais les poneys ! L'entame est rapide, tous ces jeunes en veulent et s'échauffent plus vite que nous. La première côte sérieuse est vite là, et elle est rude, pour remonter sur la route de Montesquiou. La deuxième n'est pas loin et du même tonneau : J-Michel, peu entraîné, comprend vite qu'il n'a pas les jambes aujourd'hui et il fait demi-tour. En fait le circuit est plus facile ensuite, mais les chemins, souvent enherbés, sont peu roulants et ça tire fort sur les jambes. Et des côtes, toujours des côtes ! Bon, y'a aussi des descentes.

Milou a perdu la moitié de sa fourche

On reconnait au passage le barrage du lac du Lizet. Deux très longues remontées nous approchent de Montesquiou , joli village médiéval que nous traversons jusque sous le magnifique porche ouest. Un sentier en escalier nous dépose en-bas, dans la vallée de l'Osse.

Nous suivrons la plaine pendant un bon moment avant de tomber sur un mur inquiétant qui nous remonte sur la crête en longeant un parc d'élevage de taureaux. Quelques crevaisons et bris de chaîne émaillent cette partie du circuit que nous parcourons donc en pointillé.

Les jeunes, qui nous avaient laissés pour s'éclater entre eux sur une petite rallonge, en profitent pour nous rattraper et nous semer une seconde fois.

Le retour est assez rapide, bien que parsemé de quelques côtelettes en surnombre. Nous nous retrouvons à notre point de départ, heureux et comblés, un peu émoussés quand même.

Notre hôte, Patrick, je crois, nous reçoit somptueusement: Crudités, charcuterie, pizzas, pâtisserie  Super, et nous y faisons honneur.

Un grand merci à nos nouveaux amis, à notre hôte, et à tous les participants.

Les chiffres : temps gris et frais, 10°C, chemins assez secs dans l'ensemble. 29km et 600m de dénivelé
Les cyclos Miélanais : Milou, Laetitia, J-Pierre, J-Michel, Jeff (j'espère n'avoir oublié personne...)

Retrouvez le circuit ICI (utilisez la roulette de la souris pour agrandir)

JFR

Le circuit des vignobles - St Germé

Probablement la dernière randonnée extérieure de la saison, ce circuit des vignobles n'a pas attiré la foule : nous nous sommes retrouvés à 6 au départ de St Germé. Pas de problème, tout le monde était motivé et impatient de découvrir ce territoire qui nous est peu familier.

Direction plein sud, vers St Mont, capitale de l'appellation dont nous allons traverser le terroir. Lou "Jean-Pierre" (le pic du Midi d'Ossau) nous attire immédiatement le regard vers sa silhouette caractéristique plantée au milieu de la chaîne des Pyrénées. 

 La petite route nous conduit en légère montée vers un haut lieu de l’appellation, Viella. Nous y apercevons des vignes en attente des vendanges tardives de décembre : j'en ai le Pacherenc à la bouche...
La descente est rapide vers la large vallée du Lees, le paysage est radicalement différent : plus de vignes mais du maïs et des prairies. Je craignais l'ennui dans cette longue plaine jusqu'à Barcelone, mais finalement, vu le rythme assez cool adopté, ce fut assez agréable. Nous longeons au passage le village de Bernède et regardons avec étonnement la curieuse église et son clocher-tour.

                                                                 Le clocher-tour de Bernède

Lac du Gioulé au Houga

Une petite incursion très courte dans les landes (le revêtement est nettement meilleur) et nous filons vers Le Houga, sur une petite route sans grand intérêt. Elle devient plus bucolique en direction de Monlezun d'Armagnac, où nous décidons de raccourcir le circuit, par égard pour les jambes des moins entraînés.
L'itinéraire traverse de nouveau le vignoble et nous apprécions les vues variées sur les différentes parcelles. Certains cépages ont gardé leur feuillage, jaune doré, mais la plupart sont nus : l'hiver n'est pas loin...

Nous sommes subjugués par le paysage qui se présente à nous sur les hauteurs de Caumont: un timide rayon de soleil consent à nous colorer le panorama.

                                                          Sur les hauteurs de Caumont

Dernière côte, dernières rangées de vignes, et c'est la rapide descente dans la plaine de l'Adour et le retour vers nos voitures.

Le circuit des vignobles nous a été proposé par le comité de tourisme du Gers, vous le retrouverez à l'adresse ci-dessous:
http://www.randonnee.tourisme-gers.com/itineraires-vtt-cyclotourisme.asp

Les chiffres : température fraîche, 12°C, temps couvert mais clair. 73 km pour 585m de dénivelé.
Les cyclos : Anne, Eliane, J-René, André, Jacky, Jeff.

JFR

Les Baronnies en feu (et les jambes !)

Deuxième virée dans les Baronnies, toujours autant attractives. Cette fois ci avec le soleil, ce qui donne une toute autre esthétique au paysages.

Jeff nous avait préparé un circuit inhabituel, au départ de Orignac. Un joli groupe de 10 gaillards (et gaillardes) motivés prend donc le départ à 12h30 pour un tour de 60km, un peu inquiet quand même de ce qui les attend (avec Jeff, il faut être méfiant...)

Direction Bagnères de Bigorre où nous rejoignons le pied du col des Palomières: on est tout de suite dans le vif du sujet, ça monte raide au départ. Heureusement la petite s’aplatit un peu pour conserver un pourcentage raisonnable. 5 km de montée, très plaisante, serpentant dans des sous-bois de hêtres lumineux sous le soleil, au milieu des prés verdoyants. Un régal pour les yeux.

Regroupement général au col des Palomières où la vue panoramique sur la Bigorre est somptueuse.

On plonge dans la descente vers Lies, impressionnante et belle, avant de remonter durement vers le col de la Péde que nous connaissons bien.

Petite pause pour souffler et échanger les souvenirs associés au lieu, avant d'aborder la très longue descente, parfois scabreuse, qui va nous déposer au fond de la vallée de l'Esquéda, via Frechendets, petit village perdu au milieu de nulle part.

Direction le Couret d'Asque : longue côte de 4km, peu pentue, très agréable. Un arrêt au sommet s'impose, le robinet d'eau nous attend, comme d'habitude.

Et ça redescend, Bulan, Arrodets, et ça remonte, Laborde, Lomné, Espèche. Un long faux plat descendant nous permet de souffler un peu et nous conduit au pied du château de Mauvezin et de l'abbaye de l'Escaladieu, puis jusqu'à Gourgue. Et là, tout à gauche vers Chelle-Spou. Peu connaissent cette petite route qui serpente au milieu des bois, et l'inquiétude commence à gagner, en même temps que les jambes s'alourdissent. 3 bons kilomètres de montée, de pente raisonnable, sauf à la fin où c'est un vrai mur sur 500m.

On se regroupe en haut, des questions fusent sur la suite des réjouissances : encore combien de kilomètres, encore combien de côtes ? Il reste 9km et une bosse sérieuse.

Nous sommes sur le plateau de Cieutat et circulons parallèlement à la montagne : la vue est superbe, le feu du soleil couchant donne des teintes étonnantes.

A Cieutat, direction Orignac. Une descente d'enfer, à n'en pas finir, nous plonge jusqu'au ruisseau de Hauban : je commence à m’inquiéter de la remontée... Elle n'est pas trop violente, dans un premier temps. Un dernier replat nous laisse espérer la fin de notre calvaire, mais non ! un raidillon assassin de 2-300m, 18% sans doute, termine ce périple qui laissera des traces dans les jambes.

Tout le monde à l'air content de la balade, un peu dure peut-être : la dernière côte était de trop.

Les chiffres : Belles après-midi ensoleillée, 17°C

                    Les cyclos : Solange, Eliane, JP, André, J-Yves, René, J-Claude, Patrice, Bernard, Jeff

                    Le circuit : 60 km pour 1375m de dénivelé positive

JFR

Le circuit ci-dessous