dimanche 30 juin 2013

Vercors -5 Combe Laval et col de la Machine

Dernier jour à Villard de Lans, le jour sans de la veille nous a donné faim, et nous décidons de nous faire un petit plaisir en grimpant dans un coin magnifique.

Les valises faites et chargées dans les voitures, nous descendons les gorges de la Bourne pour gagner notre point de départ, à St Thomas en Royans.

JP à la caméra

Au menu : La combe Laval et sa somptueuse corniche, le col Gaudissart (890m), le col de la Machine (1011m), le col de la Portette (1175m), le col de Pionnier (1029m) et le col de la Croix (722m).
Ça impressionne comme ça, mais en réalité il n'y a qu'une seule longue montée jusqu'au col de la Portette, et les deux derniers cols sont passés en descente.

La Combe Laval est fidèle à sa promesse : somptueuse. Et en plus il fait beau et un sympathique rayon de soleil consent à colorer nos photos. La montée est rude, 10km à 7% puis s'atténue à 3% dans les 10km suivants.




Pause pique-nique sur le plateau de Lente, à l'abri relatif du vent qui s'est levé à son habitude, avant de poursuivre la montée vers la Portette et le début de la descente.


Le retour est reposant, ça descend sur quasiment 20km. J-Pierre au GPS perd la trace (et moi avec, j'avais pris un peu de retard) mais nous nous retrouvons à St Jean de Royans pour terminer cette superbe randonnée de 48km et 1100m de dénivelé.

Notre séjour se conclut comme il se doit autour du "bar des nazes".


Le bilan :
-humain-   peu de participants, 8 cyclos, mais de la qualité. Tous ont apprécié la convivialité et la connivence  de ce petit groupe.
-sportif-    très positif, tout le monde a tenu sa place sur des parcours assez exigeants. On a franchi 12 cols , gravi 5650m de dénivelé et parcouru 316km.
-météo-    ça aurait pu être pire! temps froid et soleil toujours discret, sauf le dernier jour .

L'hébergement :
Nous étions logés à l'Hôtel de Randonneurs de la Taïga à Villard de Lans.
Accueil sympathique, maître des lieux compétent et attentionné, cuisinière de grande qualité, chambres correctes.

JFR

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samedi 29 juin 2013

Vercors -4 Recueillement & Tourisme

Journée sans vélo, il pleut.
Nous décidons de profiter de ce temps mort imposé pour aller visiter le mémorial de la résistance en Vercors, à Vassieux et au col de Lachau. Souvenir poignant et émouvant de l'invasion en planeur de l'armée allemande sur le plateau de Vassieux, et de ses représailles sanglantes, le 21 juillet 1944.

La pluie ou le crachin ne nous empêche pas d'apprécier les paysages variés que nous traversons. Nous redescendons du plateau par la superbe route en corniche de Combe Laval, pour rejoindre St Jean en Royans et un petit resto.

Le temps ne s'améliorant pas, nous rentrons à l'hôtel pour regarder l'étape Corse du tour.

il y a eu au moins un heureux ce jour-là!

JFR

vendredi 28 juin 2013

Vercors -3 Plateau de Presles

La journée s'annonce assez belle mais avec un soleil voilé, comme d'habitude. Pas de vent, température fraîche - 7°C vers 9h. Notre hôte nous a proposé la veille de profiter de belles routes avec corniches et gorges (profondes !) : inconvénient, il faut descendre dans la plaine de l'Isère et bien sûr remonter. Dénivelé assuré ! Pas plus que la veille mais c'est le moment de voir si les organismes tiennent le coup. Notre hôte nous propose de remonter en voiture les éventuels épuisés...On part rassurés.

L'itinéraire débute par la longue descente de 20km des gorges de la Bourne, sombres, étroites, curieuses. La route est parsemée de pierres qui dégringolent des parois verticales. L'une est pour moi, toujours le nez en l'air. Résultat : deux roues à plat instantanément et un arrêt scabreux sur les jantes. La réparation est un peu délicate, la route très étroite à cet endroit rend le stationnement dangereux.


Nous retrouvons la lumière avec plaisir au niveau de Choranche et nous nous élançons vers les hauteurs pour une escalade somptueuse de 10km vers le plateau de Presles, via le col de Toutes Aures. La montée est une merveille, peu pentue, 6,5% de moyenne, mais très ouverte sur la sortie des gorges, très esthétique. André en tombe immédiatement amoureux. La grimpette se termine par une superbe corniche où nous nous arrêtons pour profiter de la vue.


Presles, plateau d'altitude, rude et un peu triste, encore une petite montée vers Serre Cocu, avant de plonger dans une très longue descente vers la vallée de l'Isère. C'est l'occasion de 3 crevaisons, un trou pour moi et une pierre pour Anne et les deux roues à plat. On vient de consommer 5 chambres....
Les abords de la rivière sont couverts de champs de noyers -la fameuse noix de Grenoble- que nous sillonnons avant un pique-nique mérité dans la jolie ville de  La Sône.


La petite route confidentielle qui longe l'Isère est agréable, bucolique, nous y musardons sur une dizaine de kms. Puis c'est la civilisation et la circulation quand nous retrouvons la route de Villard de Lans.
Une petite pause dans le superbe village de Pont en Royans et ses maisons suspendues au dessus de la Bourne : séance photos obligatoire.


Personne n'est pressé d'aborder la dernière partie du parcours, la remontée des gorges de la Bourne sur 20km. Tout le monde se sent d'attaque pour cette dernière épreuve. Anne, persuadée (qu'elle dit !) de traîner la jambe, part avec un peu d'avance : nous ne la reverrons qu'à la fin de  la montée... Regroupement à Les Jarrands où nous essaierons de suivre J-René et Jacky jusqu'à l'hôtel

Belle journée, plus chaude que les précédentes, que tout le monde a parfaitement gérée, et qui nous a permis de parcourir 94km pour un dénivelé positif de 1700m.

JFR

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jeudi 27 juin 2013

Vercors -2 Col de Rousset

La première randonnée de notre séjour ayant été concluante pour tout le monde (à par pour J-René qui est toujours "mort" mais toujours devant), nous choisissons, sur les conseils de notre hôte un circuit qui semble attirant, vers le col de Rousset.

Nous partons plein sud sur le coup de 9h. Pas de vent pour l'instant. Après un petit kilomètre de plat nous abordons la montée qui nous mènera à notre premier col de la journée, le col d'Herbouilly. Nous l'atteignons en traversant de magnifiques forêts de résineux, d'une taille et d'une rectitude impressionnante. Le paysage alterne entre plateau d'altitude, murailles rocheuses et bois variés.



Nous sommes maintenant dans la Drôme et nous descendons vers St Julien en Vercors. Notre itinéraire nous mène sur une petite route qui serpente sur les coteaux qui bordent la combe de St Martin : c'est beau, c'est calme.
A partir des Baraques en Vercors nous entamons une longue portion montante qui va nous conduire successivement à La Chapelle en Vercors, le col de Proncel (1100m) où une rude fringale nous incite à pique-niquer dans le vent et le froid, Vassieux, haut lieu de la résistance pendant la guerre en 1944, le col de St Alexis (1275m) que André remontera une deuxième fois pour le plaisir, et enfin le col de Rousset (1275m).


Rien à voir au col de Rousset, il faut passer un tunnel de 800m, heureusement bien éclairé, pour découvrir le paysage sublime sur Die. Nous sommes sur la bordure sud du plateau du Vercors -j'allais dire le "vaisseau " du Vercors- et la route plonge en lacets jusque dans le fond de plaine drômoise.


Demi-tour : 20 km de descente nous font regagner le centre du plateau, par la litanie des saints, St Aignan, St Martin, St Julien. Le vent s'est levé en cours de matinée et nous l'avons de face. Nos deux ennemis, la fatigue et le vent, nous mènent la vie dure...Sans parler de la température plutôt fraîche.
Nous finissons par retrouver les magnifiques gorges de la Bourne : bonne nouvelle, le vent nous pousse, mauvaise nouvelle, ça remonte pendant une dizaine de kilomètres.


Nous rejoignons nos pénates vers 18h, après une belle journée de vélo, qui nous a fait parcourir 110km avec un dénivelé positif de 1900m.

JFR

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mercredi 26 juin 2013

Vercors -1 La Molière et col de la Croix Perrin

Le voyage du club de cette année nous conduit dans le Vercors : seule une petite troupe de 8 cyclos a répondu présent, et bien leur en a pris...

Départ ce mercredi pour un voyage de 7h qui nous amène à Villard de Lans où nous avons réservé dans un hôtel pour randonneurs, La Taïga.
13 h - On retrouve les copains qui sont arrivés la veille, prise de possession de nos chambres, pique-nique.
15h - On est déjà sur les vélos pour un petit tour d'une soixantaine de kilomètres.


Le temps est légèrement ensoleillé, une brume tenace calme les ardeurs de notre étoile. Notre balade de l'après-midi va nous conduire plein nord vers la vallée d'Autrans, pépinière de skieurs. Le vent nous cueille dès l'entrée dans les gorges de Méaudre qui marquent l'accès à la vallée. Le paysage est d'abord austère, puis la vallée s'évase, couverte de prairies naturelles.
Nous quittons la route principale à Méaudre, pour musarder au milieu des petits hameaux qui jalonnent le pied de la montagne. Les maisons traditionnelles ont des pignons en escalier, un peu comme dans nos Pyrénées. La petite troupe traverse rapidement Autrans, gros bourg de montagne, avant de pénétrer plus avant dans la combe étroite.
Les prairies font bientôt place à la forêt, la route s'élève sensiblement, le groupe éclate en petites unités.
Nous nous regroupons à l'extrémité de la combe, terminée par un tunnel maintenant désaffecté. Le lieu est strié de pistes de ski, assez confidentielles et de petite taille, mais qui doivent être assez agréables pour des séjours familiaux.
Nous retournons plein sud sur les flancs de la combe, sur une route étroite, avec une pente agréable de 2 à 3%. Un régal ! Le groupe s'est reformé et nous cheminons tranquillement , entourés de fleurs sauvages : nous rencontrons du muguet en fleurs, de belles gentianes de Koch, bleues, et des orchidées.


Notre hôte nous a enseigné un lieu à visiter au passage, le balcon de La Molière. Un bon 1,5 kilomètre à 10% nous attend mais le but à atteindre nous attire. Nous ne sommes pas déçus : une superbe pelouse d'altitude nous accueille, un panorama sur 180° vers l'horizon est. Malheureusement le voile brumeux limite la  vue à la chaîne proche.


Une très longue descente, peu pentue, nous invite à admirer de temps à autre des paysages plongeants et somptueux sur la vallée d'Autrans.


Et tout d'un coup nous sortons de la forêt pour tomber sur... le col de la Croix Perrin. C'est toujours une grande satisfaction de franchir un col en descendant !
La bonne départementale que nous empruntons maintenant plonge vers Lans en Vercors que nous atteignons   à grande vitesse. Anne a de la famille qui tient le seul bar de la petite ville. Nous y faisons une halte pour déguster un chocolat chaud qui est vraiment le bienvenu: il fait autour de 14°C.


Nous rentrons par la vielle route de Villard de Lans, très agréable, champêtre, serpentant dans les prairies qui surplombent la vallée.

Arrivée à l'hôtel vers 19h30 : notre hôtelier fait la grimace, on dîne à 19h45. Il était étonné que l'on puisse mettre 5h pour faire 60km ! Bon on a bien musardé, et ça a été un réel plaisir.

Nous avons parcouru 64km et grimpé 950m de dénivelé.

JFR

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samedi 22 juin 2013

Un beau groupe sur un bel itinéraire

Une après-midi ensoleillée s'annonce, on va pas bouder notre plaisir : nous nous retrouvons à 15 sur la place, ça rechauffe les coeurs !
La montagne est attirante, et c'est le piémont qui sera notre destination : direction Bégole par des chemins détournés.
L'approche par Trie, Tournous-Darré et Bonnefont est tranquille et relativement plane : on en profite pour bavarder en musardant, on a beaucoup de retard à rattraper...
A Montestruc, les choses sérieuses commencent : la belle côte de Castelbajac, roulante mais longue, fait éclater le peloton. On a déjà une petite idée de l'état de la troupe. Regroupement au sommet avant de poursuivre sur le plat jusqu'à Houeydets, et de plonger vers la Baïse. La descente est impressionnante. Nous l'avons montée l'an passé, nos cuisses s'en souviennent. On imagine que la remontée vers Bégole sera du même tonneau et l'on n'est pas déçus



 ça ne se voit pas, mais il doit y avoir 10%...
Tout le monde se retrouve à la pointe de Lutilhous pour un casse-crôute bienvenu. On n'oublie pas bien sûr d'admirer nos Pyrénées



Nous sommes au point culminant de la balade, le retour on le sait sera plus facile. C'est reparti : Benoit s'empare de la tête et nous impose un rythme soutenu, malgré un vent défavorable.
Un coup d’œil en passant au "poteau", Bernadets-Dessus, Bugard, Villembits. Ça suit comme ça peut...
On suppose que le train va se calmer ensuite, le profil étant plus vallonné.
L'allure est plus cool jusqu'à Bernadets-Debat, mais la route devient plus roulante et ce sont trois groupes isolés qui se retrouvent à Miélan pour un débriefing sympathique.
On était 15 cyclos, sur un parcours de 78km et 800m de dénivelé+ . Température agréable de 23°C.

JFR

samedi 15 juin 2013

Une belle boucle "au train"

Enfin un samedi "normal" ! Une belle après-midi s'annonce, les marmottes se réveillent. Une belle brochette de cyclos se presse sur la place, dont beaucoup qu'on a pas vu depuis longtemps... va falloir un parcours assez plat.
Comme d'habitude, personne ne sait où il veut aller. On finit par opter pour une route de plaine, direction Montesquiou par le village de Laas. On admire au passage la petite chapelle de Laas, près du château, et le bourg très coquet.
Dans la plaine de l'Osse, rythme tranquille, ça bavarde beaucoup dans  les rangs. On a plein de choses à se dire depuis le temps. On compare nos entraînements : ça va de 20km (Daniel) à 2500 (J-Claude et Jeff), en passant par toutes les valeurs intermédiaires.
La montée de Montesquiou est l'occasion des premières joutes entre les plus jeunes. On tourne vers Mirande, l'occasion de grimper encore une belle côte et d'opérer un regroupement bien-venu au milieu des blés.


Estipouy nous nargue sur les hauteurs, encore une jolie côte en vue, avant la longue et agréable descente vers Mirande. On traverse la ville au milieu des touristes et obliquons vers St Michel pour une longue, très longue portion plane.
Çà démarre sans perdre de temps : Benoit à la tête d'un petit groupe qui s'accroche comme il peut. On ne les reverra qu'à St Michel. Petite pause casse-croûte.
On repart vers Trie, encore du plat, encore le train d'enfer. Le groupe est complètement éclaté et disséminé sur plusieurs kilomètres.
Enfin Trie : on se regroupe, tout le monde a son compte, surtout les moins aguerris...On décide de rentrer au plus court, via Cestias. Encore une belle côte qui effraie les plus fatigués.
Regroupement au sommet de la côte avant une dernière ligne droite vers l'écurie, prise au train comme il se doit.
Bon, il y en a qui s'en souviendront de leur reprise ! 70 km pour un dénivelé ridicule de 500m. Je n'ai pas l'habitude de regarder la moyenne, mais là, c'était instructif : 24km/h . C'est pas la "route du sud", mais quand même, on est plus souvent à 20 !

JFR

samedi 1 juin 2013

Une boucle physique autour de Miélan

Peu de monde au rendez-vous de ce samedi 1er juin : la faute du temps sans doute. Il fait gris, pas très chaud, et on imagine qu'on peut prendre l'eau n'importe quand.
Mais y en a marre d'attendre le soleil ! C'est ce que se sont dit les 3 courageux candidats au départ, J-Claude, J-Pierre et Jeff.
On profite qu'on est entre amateurs de relief, pour se lancer dans une ronde bosselée. Direction la côte de Bernamoy que nous prenons dans le bon sens pour descendre vers le Boues. La longue remontée vers la crête d'Aux va heureusement nous réchauffer, JP parle déjà d'enlever le Kway...
La route de crête vers Monpardiac et Monlezun est toujours plaisante bien que ventée.
Une petite pause à l'école de Monlezun, superbe balcon tourné vers le sud, nous permet d'admirer la vue, un peu limitée aujourd'hui.
Nous décidons de rallier Marciac par la crête de Cornac : d'abord une descente impressionnante vers la route de Troncens, suivie d'une côte aussi impressionnante pour remonter vers le château de Cornac. La vue est très dégagée et superbe jusqu'à la plongée vers Marciac.
Nous traversons la capitale Gersoise du Jazz pour rejoindre les hauteurs au niveau du lac, vers Tourdun.
On va enfin avoir le vent pour nous, et ça roule déjà plus facilement. Le cheminement est bien connu jusqu'au château de Garac à St Christaud. Il est trop tôt pour rentrer, aussi nous poursuivons tout droit vers la Baradée, pour remonter sur Pouylebon et descendre à Monclar.
L'idée de rentrer par la plaine n'enchante personne, il n'y a pas besoin d'insister beaucoup pour remonter vers la crête de St Martin. Nous longeons le château de Monclar, très dégagé depuis que les cèdres morts ont été abattu. La façade est vraiment austère sous la grisaille


Encore une belle côte, les jambes commencent à tirer...
La route de crête vers St Maur est belle mais bosselée : pour en rajouter une couche, JP décide de monter sur le village et de rentrer par Bazugues, "pour éviter la nationale". Bon on évite, mais on pense que la galère n'est pas terminée, la route vers chez Edmond n'est pas franchement plate, et la côte de Barbas nous fait un peu peur. 
On s'en sort quand même, une petite dernière pour remonter à Miélan depuis le lac et nous arrivons bien contents au foirail...
On a fait 62 km avec 950m de dénivelé, sous une température de 1er octobre, 14°C.

JFR