mardi 30 juillet 2013

Balès : Et 3 de plus dans la musette !

Encore une journée montagne, à l'initiative du copain Serge d'Orleix, qui nous a conviés à l'accompagner vers le Port de Balès. Nous ne sommes que 3 a avoir répondu à l'invitation, J-Claude, J-Pierre et moi. Les absents ont vraiment eu tort....
J'appréhendais un peu cette ascension qui m'avait laissé des souvenirs d'une difficulté certaine, je comparais volontiers le Balès au Tourmalet.
Rendez-vous est fixé à Sarp, joli petit village près de Loures-Barousse, à 10 kms du pied du col. A 7h45 on enfourche les montures, pour une approche facile et bucolique le long du torrent de l'Ourse: la température est fraîche mais idéale.
Les hostilités commencent à Mauléon-Barousse, pas pour très longtemps, car après un kilomètre pentu, suivent plusieurs kilomètres nettement moins relevés (3%).



Petite pause pour se dévêtir à Ferrere, ça sent le début de la montée, que nous trouverons réellement aux Granges de Crouhens. Nous nous engageons dans les gorges étroites et sombres de la Saubette, la pente devient sérieuse. Comme partout dans le département, des pancartes nous indiquent les caractéristiques du prochain kilomètre, altitude du lieu et pente : nous observons toutefois des erreurs grossières d'altitude, ce qui fausse bien sur la pente qui devient fantaisiste.
Nous sommes contents de retrouver le soleil du côté du refuge de Saubette, installé au milieu d'une sympathique anse herbue. La pelouse de Batmale est un régal pour les yeux.


La montée de ce col est très irrégulière, elle alterne les longs passages qui dépassent les 10% avec des passages aussi longs qui tournent autour de 5%. Pas toujours facile à gérer.
Nous avançons bien, régulièrement, et nous sortons bientôt de la forêt par une échancrure taillée dans la roche, signe de la fin de l'ascension : il reste 3 kms à gravir, 7 à 8% de moyenne. La vue devient superbe, que ce soit sur le col qui se profile un peu plus haut, ou derrière nous sur les sommets sombres de la Barousse.
Enfin voici le Port de Balès, 1755m. Le panorama est superbe sur 360° et nous en profitons sans modération.



Il est encore tôt, 10h30, nous avons monté en 2h45. Le casse-croûte est le bienvenu malgré l'heure et nous nous installons confortablement sur l'herbe, face au somptueux décor, pour déguster notre repas.
Une croupe herbeuse nous cache la vallé d' Oueil, je décide d'y monter pour voir derrière. La vallée reste malheureusement masquée. Par contre, à l'ouest, apparaît une forme bien connue, l'Arbizon, qui se découpe dans un col que je reconnais aussi pour en avoir rêvé souvent : le Port de Pierrefite. Et la petite piste qui y mène semble être goudronnée !

Je propose à mes complices d'aller y voir de plus près... Nous descendons le Balès (un peu) pour rejoindre la piste muletière : quelques plaques de goudron ici où là vont nous permettre de grimper un peu plus de 120m de dénivelé sur 3 kms pour rejoindre le Port de Pierrefite.


 la piste muletière

Superbe vue de là-haut : à l'ouest, le lac de Bareilles (oui, Bareilles près du col de Ris) à nos pieds, l'Arbizon et le Pic du Midi.


A l'est, la magnifique vallée d'Oueil qui s'étale paresseusement à nos pied. Que du bonheur !

On s'imprègne pendant un bon moment du lieu, avant de faire demi-tour, redescendre prudemment la piste, remonter au Port de Balès (c'est pas trop long).

Il nous  reste à regagner Mauléon, sur une route en bon état avec quelques plaques de gravier. Descente très agréable, paysage superbe, photos...

A 14h, nous sommes aux voitures, nous devisons de notre journée autour d'une boisson fraîche, c'est presque le Bar des Nazes !!!
Je garde de cette journée un souvenir inoubliable, toutes les conditions étaient réunies pour un grand moment de plaisir.
Et le Port de Balès ne m'a pas paru si balèze que cela...
Nous avons parcouru 62 kms avec un dénivelé de 1425m.

JFR


mercredi 24 juillet 2013

Un beau doublé en montagne

Le temps n'était pas engageant au départ de Miélan, mais arrivés à Hèches on a eu l'impression que ça s’éclaircissait, là-bas, au loin vers le fond de la vallée.
C'est à l'initiative de Réné, poussé par Benoit, que nous nous retrouvâmes à 8 cyclos motivés pour gravir une désormais classique dilogie : l'Aspin suivi de la Hourquette d'Ancizan.
A 8h30, on est sur les vélos, pour une approche sur la route roulante mais trop encombrée. Au pied de l'Aspin, ça se calme : on enlève tout ce qui gène, tout ce qui pèse et c'est parti pour une grimpette de 12kms.

Benoit tire gros, il est encore sur la grosse plaque, malgré un premier km pentu. On ne le reverra plus avant le sommet, ainsi que J-Pierre, René et J-Yves, Bernard et J-Claude. Solange et moi restons aux arrières- postes pour récupérer les éventuels défaillants : on n'est jamais trop prudents !
Montée sans histoire, nous la connaissons bien . On perce rapidement la couche brumeuse pour trouver un grand ciel bleu et laisser derrière nous une superbe mer de nuages.



Regroupement général au sommet, bavardage, casse-croûte, photo, gymkhana entre vaches et touristes.



Marguerite (on a fait connaissance l'an passé...)

La descente vers Payolle est roulante et rapide : beaucoup de cyclos montent de ce côté.
Pas d'eau à Payolle, c'est le comble ! Heureusement on avait tous ce qu'il faut.


L'attaque de notre deuxième col est tranquille, le premier a calmé les ardeurs des plus rapides. Le départ est assez pentu mais ça se calme rapidement pour des pourcentages raisonnables mais parfois trompeurs (6 à 8%). Cette route est somptueuse, entre bois profonds et prairies verdoyantes, un régal. Les ânes, habitués du coin, sont là pour la touche bergère.
Le col est avalé assez rapidement et tout le monde se retrouve pour échanger ses impressions. Nous profitons du paysage grandiose pour nous en mettre plein les mirettes..


La descente est longue et assez roulante (tour de France oblige) et nous dépose au fond de la vallée des Nestes, à Guchen. Restent 20 kms que notre locomotive du jour, Benoit, va avaler au train, et nous (moi!) accrochés comme on peut à ses basques, au bord de l'explosion.

Très belle journée, que l'on termine par un pique-nique convivial au bord du canal de la Neste.
Merci René, merci Benoit, et merci à tous les participants : on a fait 72 kms avec un dénivelé de 1426m.

JFR

samedi 20 juillet 2013

Retour sur les Paguères

Il y a un bon moment que nos VTTs n'avaient pris l'air, because le temps et l'état des chemins.
Le soleil est revenu, le sol a séché un peu partout, les jambes ont pris de la force sur les routes, c'est le moment d'enfourcher nos bécanes.

Nous ne sommes que quatre pour parcourir ce tour que je n'ai pas fait depuis plusieurs années. C'est donc avec plaisir que nous nous élançons sur la route de César, premier échauffement sur le bitume avant de plonger sur le magnifique chemin qui nous amène sur les bords du Boues.
La longue portion plane qui longe les cultures de maïs nous rappelle que nous avons zappé la "ronde du maïs" à Clermont ce matin : à moins que quelques routiers s'y soit rendu....
Nous rejoignons Estampes et le début d'une longue côte assez pentue qui se termine par la clairière que nous connaissons bien. La traversée du bois est grasse au début, beaucoup d'ornières pleines d'eau . Çà s'améliore ensuite et nous retrouvons avec plaisir cette portion magnifique qui débouche sur le superbe balcon de Montégut sur Fréchède. Rapide descente sur la route sur une piste qui se dégrade d'année en année.
La remontée ne se fait pas attendre, et elle est très rude : tout le monde ne la monte pas sur le vélo !


Après un ravito bienvenu, ça remonte encore un peu sur de bons chemins bien gras, avant de rejoindre le boulanger de Ricour par une longue et faible descente. Un kilomètre de plat et nous voici au pied du chemin de la Costelongue : rien que le nom est évocateur. Laetitia l'a déjà descendue lors de la randonnée de Ste Dode, elle nous confirme l'impression que nous avons immédiatement, ça grimpe sérieux ! Pascal préfère la voie traditionnelle par la route de Castex, Benoit, Laetitia et moi nous jetons dans la pente : elle est humide et nous devons mettre pied à terre dans le premier mur. Ça va mieux après, mais ce n'est pas fini.


Un beau balcon à mis pente nous invite à souffler un peu. La fin est plus sympa et se termine en pente douce sur la route de Trie.
Direction Maumus, une belle côte sur le bitume, avant d'obliquer sur la crête vers Sadeillan par un bon chemin. Et puis ça replonge dans les bas-fonds pour remonter sèchement la Coste de Sansot dont le chemin, dégradé par les chevaux, a pratiquement disparu dans la végétation.
Direction le Pétourné par la route, la traversée des hauts du quartier Lespiau de Ste Dode. On plonge vers l'Osse que nous franchissons puis suivons en direction de Miélan.

Jolie balade, température chaude mais supportable sous les frondaisons qui nous ont protégés sur une  bonne partie du circuit. On a parcouru 38km avec un dénivelé de 650m.

JFR

Le circuit et le fichier GPX  (utilisez la roulette pour agrandir)

lundi 15 juillet 2013

Cirque de Troumouse

Il a fallu que le copain Serge s'en mêle pour nous pousser un peu vers la montagne.
Notre objectif : le cirque de Troumouse. Le temps est annoncé beau, la température acceptable en montagne, tous les ingrédients sont réunis pour une belle journée.
Je suis un peu pressé aujourd'hui, il faut rentrer tôt donc partir tôt. Rendez-vous est pris à 8h à l'église de Sassis.
Il ne fait pas encore chaud, le coupe-vent s'impose, d'autant que le fond des gorges est encore à l'ombre. Le petit groupe de 5 cyclos s'élance pour une grimpette de 28km, dénivelé de l'ordre de 1500m - facile après le Vercors.
L’ascension démarre dès le deuxième kilomètre, dans la coquette traversée de St Sauveur : peu de monde dans les rues à cette heure matinale...
Une petite halte au pont Napoléon, toujours grandiose, pour admirer le gave 90m sous nos pieds : beaucoup d'eau, on se croirait au printemps.. Le saut à l'élastique que J-Pierre voulait tenter n'est pas encore pour cette année, on s'est encore trompés de jour : notez-le bien pour la prochaine, c'est le jeudi !
Rejoindre Gèdre n'est pas difficile, Solange mène un petit train d'échauffement qui nous amène à l'église du village (toilettes et fontaine), une heure pour parcourir ces 12 premiers kilomètres peu pentus.
Nous trouvons rapidement une pente plus sérieuse, associée à un soleil généreux et un paysage dont on ne se lasse pas.
Un coup d’œil en passant à la grange de Christophe et Betty, sur l'autre versant de la vallée, et nous arrivons très vite à la tournée du lac des Gloriettes, annoncée par un rude kilomètre à 9,5%, peu roulant, sur une route enrobée à la mode gersoise, en pire.
La pente s’aplatit un peu au passage de Héas, avant de se redresser de plus belle après le péage : la préposée nous laisse gracieusement passer, ouf ! déjà qu'on en chie, si en plus il avait fallu payer...
Bon, le paysage compense, le soleil illumine la montagne, la vue est somptueuse . On monte tranquillement, groupés (sauf René, sans doute déjà près du sommet), à la recherche de notre première marmotte . Bizarrement, aujourd'hui elles sont discrètes. On en verra tout de même deux, dont une de très près.


L'arrivée à l'auberge du Maillet est bienvenue, beau site mais surtout replat descendant d'environ 1km.
Nous attendent maintenant les trois derniers kms, 9% de moyenne. Une grande ligne droite d'abord, puis des lacets assez resserrés, et une longue ligne droite bien raide pour terminer. Tout le monde passe l'épreuve avec encore un peu de réserve sous le pied...
Le grand parking final est là, encadré par ce site exceptionnel du cirque de Troumouse, les pic de Gerbats, de la Munia..


Le casse-croûte est dévoré à belles dents sur les pelouses voisines, nous profitons au maximum du paysage, Serge nous commentant les différents points remarquables du site.



La descente est peu rapide, nous musardons tranquillement, le regard aux aguets pour admirer ce qui nous entoure. En plus la route est en piteux état...

Belle randonnée, température idéale, pas de vent. J-Pierre et Solange ainsi que Serge et René m'ont accompagné sur ces 58km et 1500m de dénivelé.

JFR

samedi 13 juillet 2013

Recurt par les crêtes

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui, c'est sortie entre hommes : les femmes nous ont laissé tombé pour des tâches familiales. C'est un groupe rajeuni qui s'organise sur la place: un petit nouveau, Florian, fait chuter vertigineusement la moyenne d'âge.
Le temps est estival, un voile nuageux tempère un peu les ardeurs de notre étoile. Comme d'habitude, personne n'a pensé au but de notre sortie, on se tourne vers Jeff qui propose une boucle vers Recurt, par Guizerix et les crêtes à partir de Puntous.

La rando s'annonce vallonnée puisque nous allons traverser un certain nombre de coteaux. Nous gravirons donc successivement les côtes de Sadeillan, Mont de Marast, St Arrailles, Duffort, Guizerix et Puntous.
La route de crête qui nous guide maintenant est somptueuse : à cheval entre Sole et Baïse, elle offre à ceux qui prennent le temps de tourner la tête, un spectacle permanent . Et, cerise sur le gâteau, la chaîne des Pyrénées en toile de fond. Peu visibles aujourd'hui les montagnes ; une vilaine brume orageuse les estompe sur notre horizon sud.
Tout le monde n'a pas dû voir le même paysage que moi... Les plus jeunes mènent un train soutenu, ceux qui se sentent encore jeunes ne veulent pas les laisser partir.
Petite pause casse croûte à Recurt, l'occasion d'échanger les impressions et de la traditionnelle photo.


La randonnée se poursuit vers Galan par une très longue descente, puis nous retrouvons un itinéraire plus habituel, par Libaros et Puydarrieux où les troupes profitent de la plaine pour se laisser aller, semant ici ou là les moins rouleurs.
A Trie, c'est la fête ! Nous avons oublié la rando VTT du village ... Les plus curieux de la troupe musardent aux abords de la place centrale très animée, et se font semer par les rouleurs, pressés de retrouver l'écurie.

Le retour vers Miélan est classique. J'ai entendu dire que le premier groupe y a battu des records aujourd'hui.

JFR

Les chiffres : 12 cyclos au départ,  69 km, 850m de D+, température 25 à 28°C
Le circuit ICI