vendredi 26 décembre 2014

Incontournable Aspin de Noël

Nous attendions une météo favorable, la semaine de Noël a été belle et douce, tout du moins à son début.
Les jours du reveillon et de la nativité étant tabous, c'est le lendemain de la fête que nous programmons notre ascension.

Il ne fait pas très chaud, à notre départ de Sarrancolin : 5°C et un vent de face, habituel dans la vallée des Nestes, soleil voilé. Les inconditionnels sont là : Eliane, André, Fred et Jeff. On ne manquerait pour rien au monde ce traditionnel rendez-vous, occasion de monter l'Aspin tranquillement, rien que pour le plaisir...

Le trajet jusqu'à Arreau est plat, ou presque, nous l'avalons sans mollir, histoire de s'échauffer les jambes. Le pied du col est là.
-Km11, 11km avant le sommet.
Les 2 premiers kilomètres sont à l'ombre, nous attendons le retour à la lumière pour nous découvrir un peu.
-Km9, petite pause pour se mettre à l'aise : on aura vite chaud au soleil, pas besoin de transpirer.  Ca ne monte pas encore beaucoup, le vent a disparu. Nous admirons le paysage qui commence à se dérouler sous nos yeux.



-Km8, les trois kilomètres à venir sont faciles, 5 à 6%, on gère tranquillement. La vue est magnifique vers le sud, nous pouvons nous régaler à la vue des sommets enneigés. La Hourquette d'Ancizan est à un jet de pierre, ça sera pour une autre fois. Un arrêt photo s'impose au dessus du village d'Aspin-Aure, englouti au fond de son étroite vallée, surplombé par le col éponyme : superbe point de vue.


-Km5, le début de la véritable ascension : un kilomètre à 9,5%, les 4 suivants à 8%. Le premier est rude, la route est droite, on n'en voit pas la fin. Les suivants sont moins raides, mais les jambes commencent à peiner. Heureusement le paysage distrait l'esprit et lui évite de penser à la fatigue. Le col est là, devant nous, si près mais encore bien loin...
-Km2, avant-dernier lacet, la vue se dirige maintenant vers le col de Peyresourde et les sommets du Luchonnais. Magnifique !
-Km1, le moral remonte à toute allure, et le cycliste accélère : c'est comme si on était arrivé. Il est vite avalé, et c'est enfin la récompense : André est déjà là, Fred arrive en même temps que moi ( mais par l'autre versant : il a eu le temps  de redescendre à Payolle et de remonter le col ), Eliane me suit de près.
C'est un balcon magique : où que l'on se tourne, la vue est somptueuse, et nous en profitons longuement.
La température est basse mais pas de vent, l’atmosphère est agréable. On se change, les sous vêtements sont trempés, et on sacrifie aux traditionnelles photos.



Il faut penser au retour : la descente est rapide, avec des vêtements secs, il ne fait pas froid. Un vautour nous survole, élégant et puissant, il se pose près d’une bergerie et se laisse photographier sans crainte : l’appât de la charogne endort la méfiance…



Retour dans la plaine, c’est d’un bon train que le benjamin de la troupe nous ramène aux voitures.
Encore un excellent souvenir à ranger dans la musette.


JFR

dimanche 23 novembre 2014

La fameuse côte de Duffort

Peu de monde ce samedi, nous entamons un petit tour sur la ceinture Miélanaise.
Le hasard nous amène au pied de la fameuse côte de Duffort.
René nous la vante et nous incite à l'escalader : Florian et moi ne la connaissons pas, nous nous laissons tenter. Bernard la connait, mais pas son vélo : ce dernier insiste pour s'y tester. René quant à lui préfère attendre nos réactions au pied du mur !

Résultat : une bien jolie côte où il ferait bon d'amener les copains en visite.
-longueur : 400m
-dénivelé : 58m
-pourcentage moyen : 14,5%
-pourcentage maxi : 23%

regardez le nom de la maison du haut de la côte...

Je crois qu'on peut désormais l'appeler "côte de Côtillon".

JFR

vendredi 21 novembre 2014

Flamboyantes Baronnies

Allez, une petite dernière ! Une belle journée s'annonce, le feuillage commence à prendre ses quartiers d'automne, il est temps d'une dernière virée dans les Baronnies.
Les initiateurs étant indisponibles ce samedi, nous nous retrouvons vendredi avec tous les inconditionnels, André et Eliane, bien sûr, J-Pierre et Solange évidemment, et plus étonnant pour un jour de semaine, Anne est là, et Jeff immanquablement.

On part de Trie (240m) à 9h45 avec10°C, on arrive à Avezac (660m) avec 17°C : incroyable... On regrette nos tenues d'été.
Grand ciel bleu, douceur, arbres multicolores, tous les ingrédients sont réunis pour une super balade.



André a décidé de passer en revue tous les plus beaux paysages des Baronnies.
On commence par le belvédère de la route de Labastide, avec le pic du Midi en toile de fond.








A Prat, petit village typique, nous bifurquons vers l'incontournable balcon de Lahitte. La vue est magnifique,les couleurs éclatantes, un régal pour les yeux dont nous ne nous lassons pas.








L'heure du pique-nique approche, le relief a aiguisé l'appétit. Le col du Couret d'Asque est l'endroit idéal pour s'arrêter.



Nous paressons pendant une bonne heure, heureux d'être ensemble et de profiter de la sublime salle à manger.
Il faut penser au retour, et nous musarderons sur ces routes bien connues mais délicieuses, du côté de Lomné et Laborde. Sans oublier les nombreux arrêts pour admirer, partager et photographier.

La rude remontée de Lomné à Prat réveille nos jambes, mais le spectacle de la nature environnante fait oublier la douleur.



 Nous traversons Avezac, magnifique bourgade dominée par sa tour, avant de plonger vers l'Avezaguet pour mieux remonter et retrouver nos voitures.

Encore une magnifique journée dans ces somptueuses Baronnies au summum de leurs couleurs.
On a parcouru 42km avec un dénivelé positif de 850m

JFR

L'itinéraire et d'autres photos, ICI

mardi 11 novembre 2014

Randonnée des "longs nez" dans la morne plaine


Exceptionnellement, le rendez-vous est fixé à 9h sur la place, nous
avons décidé de rouler toute la journée.
Exceptionnellement encore, nous nous retrouvons à ... 88 cyclos, sur
l'immense esplanade, au pied de notre hôtel, dans la banlieue de ...
Pékin. Il fait 6°C mais le soleil matinal nous réchauffe un peu la
couenne. Et les « longs nez », c'est nous : c'est ainsi que les chinois
appellent les blancs, on devine pourquoi.
88 vélos donc, tous identiques, rouges ou blancs, VTTs d'excellente
facture.
Nous partons en direction de Pinggu, une "petite" ville de la banlieue
de Pékin, à 80 km tout de même. Tout est démesuré ici, les places, les
routes, les voies cyclables que nous utiliserons quasiment pendant tout
le parcours. La circulation dans la ville est facile pour les cyclos,
sauf dans les carrefours où tout le monde se retrouve sur la même voie.
Les routes principales sont constituées d'une chaussée à double voie de
circulation pour les voitures, encadrée de deux routes pour les deux
roues (4m de large chacune). Revêtement parfait.
La route est bordée de chaque côté par une large bande réservée au
commerce, avec ses pancartes et calicots, et toute l'agitation
afférente. Derrière cette façade, les habitations, je suppose.

Nous ne verrons pas de campagne pendant tout le trajet : soit des
commerces, soit de nombreuses plantations d'arbres, surtout peuplier,
parfois ce qui ressemble à des pépinières. Des champs, que tchi !

On va doubler ou croiser toute une faune cycliste étonnante, toute
équipée de moteurs électriques - je pense que les moteurs thermiques ont
été interdits de circulation pendant la durée du conseil de l'APEC
(réunion internationale des pays du Pacifique).

Que retenir de cette longue traversée de la morne plaine du district de
Pékin ?

La propreté de façade sur les grands axes et dans la capitale (l'effet
APEC)
La circulation, importante mais pas trop : la circulation alternée a
été décrétée cette semaine
Beaucoup de deux roues, mais on est loin de la foison des pays
asiatiques voisins.
Les marchés de pleine rue, fréquents et colorés. Ils empiètent
généralement sur la voie cyclable.
L'immense variété de fruits et de légumes présents sur les étals, la
plupart manifestement cultivés localement.
La dimension impressionnante des petites villes : le district de Pékin
compte 23 millions d'habitants.
La poussière qui recouvre tout : la région est très sèche actuellement.
La saleté de la cuisine du restaurant musulman où nous nous arrêtons
pour déjeuner : plat unique délicieux, pâtes au bœuf, qui nous permettra
d'expérimenter les baguettes (pas de couverts en Chine).

Un peu frustré par l'omniprésence du tissu urbain en bordure des grands
axes, je me permets de m'écarter de l'itinéraire pour aller voir
l'envers du décor et rouler dans la campagne : et là, je vois des
cultures, des villages, plutôt sales et désordonnés, la vraie vie, quoi.

Nous arrivons à Pinggu vers 16h, il est temps, le soleil est presque
couché. Le froid tombe très vite.
Nous avons parcouru 80 km avec un modeste dénivelé de 180m.

JFR

Lisez le compte-rendu complet du voyage en chine et voyez les photos en suivant ce lien :
http://mesrandoscyclo.blogspot.fr/2014/11/sejour-cyclotouriste-pekin.html


samedi 1 novembre 2014

Peyriguère, enfin !

Personne n'ayant fait objection à la proposition de balade, encore un peu frustrés du loupé précédent vers cette destination, c'est donc vers Peyriguère que s'élance le petit groupe de 7 cyclos, émerveillés de ce temps magnifique et doux qui s'éternise depuis un bon moment sur le sud-ouest.

Histoire de changer un peu, nous descendrons à Castex pour rejoindre la vallée du Boues, et emprunterons la route de Capvern, relativement plane. Si on fait abstraction des multiples petites bosses qui parsèment l'itinéraire... Les maïs se ramassent à la pelle, et c'est tant mieux pour le paysage qui s'ouvre devant nous.
Pour varier les plaisirs, nous laissons la côte de Meilhas, facile, pour une petite route plus confidentielle qui conduit au hameau des Barraques. La côte est plus raide, mais elle nous amène sur un plateau superbe qui nous laissent entrevoir les Pyrénées dans la brume : l'imagination fait le reste.
Nous retrouvons la petite route de Peyriguère un peu plus loin : voici l'entrée dans nos petites baronnies.


Les couleurs ne sont pas encore au rendez-vous, mais le paysage autour de nous reste somptueux. Nous prenons le temps de nous rassasier.

Pause habituelle à la sortie du village, le coin nous inspire toujours.


Nous plongeons ensuite dans l'impressionnante descente vers Aubarède, que nous avons souvent escaladée, avant de longer le flanc du coteau, toujours aussi plaisant, qui nous ramènera à Chelle-Debat.

Nous optons alors pour la montée de la côte d'Osmets, théâtre de la fameuse course de côte (de voitures). Elle est très roulante, mais surtout assez longue, 2km, et le dernier kilomètre est très pentu : le pentomètre oscille souvent entre 9 et 11%.
Quoiqu'en dise Anne, un léger souffle de vent nous a favorisé un peu, mais elle manquait trop de jambes pour en profiter...
Enfin la délivrance, le sommet ! Nous rentrons par notre chemin aller, ça roule tout seul. Seule la côte de Castex vient tempérer notre ardeur. Nous l'escaladons tranquillement, sauf  Bernard  qui se sent des ailes, et Anne qui se sent des boulets aux pieds.

Nous avons parcouru 58 petits kilomètres très esthétiques et très agréables, avec un dénivelé modeste de 620m.

JFR

Le circuit

samedi 25 octobre 2014

Baronnies, saison 1

Ça commençait à nous démanger depuis quelques jours, on regardait d'un œil gourmand vers le piémont des Pyrénées pour  essayer de les apercevoir. Il a suffit d'un bel et tenace anticyclone  sur la région pour nous convaincre que le moment était arrivé : le soleil nous convie dans les Baronnies.
André, soucieux de ménager les troupes, nous a concocté un itinéraire à la portée de tous. Et c'est un joli groupe de 10 cyclos qui converge vers le lieu de rendez-vous, l'église de Bourg de Bigorre.
Le temps est idéal, le soleil vaillant, la température très douce, 23°C au départ. Ça nous change de l'an passé où il faisait 0°C.
Pas de grandes côtes difficiles au menu, nous nous dirigeons par un long faux plat dans la vallée de l'Esqueda vers le moulin du même nom. Le parcours est ombragé, bucolique et plaisant.
Direction Asque, ça monte un peu plus mais pas longtemps, et nous débouchons sur le beau plateau de l'Aygues. Le seul col de la journée est le Couret d'Asque, long mais peu pentu, excellent pour les jambes.
Nous l'escaladons chacun à son rythme, en prenant le temps de bavarder et d'admirer les jolis sous bois enflammés par le soleil.



La pause est traditionnelle au col, nous y sacrifions volontiers. La vue est dégagée vers le col de Coupe que nous apercevons à l'est, et vers le Signal de Bassia, bien visible au sud.

La plongée vers Bulan est un régal, nous admirons tout au long de la descente la superbe vallée et les montagnes environnantes : les couleurs d'automne ne sont pas encore là, mais ça commence à changer.
On oblique vers Batsère, puis empruntons la magnifique route de Lomné puis Esparros : comme promis ça monte peu, et le groupe reste relativement homogène.

en cheminant vers Esparros

Notre itinéraire nous conduit à Laborde, puis retour à Lomné , village de gaulois, résistant au dictat administratif qui veut les marier à la communauté de Sarlabous. Nous rencontrons d'ailleurs Asterix qui nous explique les tenants de l'affaire.

la rencontre d'Asterix de Lomné

On rejoint Arrodets, adorable petit village au pied du Couret d'Asque, où nous prendrons le temps d'admirer le paysage.



Il est temps de revenir vers notre base, André nous propose un petit extra qui nous fera remonter sur Sarlabous par une courte côte suivie d'une superbe route à flanc de coteau.
La descente vers le moulin des Baronnies est tortueuse, elle nous ramène sur les rives de l'Arros que nous suivrons pour rejoindre les voitures.
André a bien senti que certains étaient un peu frustrés de tant de facilité (730m de dénivelé quand même), il propose aux plus motivés de grimper (c'est bien le mot!) jusqu'à Capvern, par la superbe route de Benqué et Molères. 270m de dénivelé en plus et 10km. Nous sommes 4 à nous lancer pour ce bonus qui nous conduit à Capvern et nous fait redescendre par le château de Mauvezin.

Nous aurons parcouru 52km et grimpé 1000m de dénivelé.
A quand la saison 2 ?

JFR

dimanche 19 octobre 2014

J'ai voulu voir Peyriguère, nous avons vu Goudon !

Une belle après-midi s'annonce, chaude mais pas trop. Heureusement que deux sujets de sa gracieuse Majesté ont grossi nos rangs, inhabituellement clairsemés pour un samedi : Sean et Richard nous ont accompagné vers Peyriguère.

Départ classique par la route de Trie, et descente dans la plaine du Boues par le moulin. On compare au passage le joli clocher d'Estampes avec celui que nous avons vu récemment à Luc.


Nous profitons de la longue portion plane pour nous échauffer tranquillement, avant la première côte qui se présente à Sere-Rustaing, dite côte de Meillas. J-Pierre a mal aux jambes, ce qui lui permet d'arriver le premier, comme d'habitude. Nous nous regroupons pour admirer la montagne, somptueuse sur notre horizon sud. Les retardataires passent sans s'arrêter et filent dans la descente : nous leur crions de tourner vers Peyriguère, mais nous ne les reverront pas.
Nous entamons la descente et tournons vers Peyriguère, mais au bout de 500m nous devons nous rendre à l'évidence, personne devant nous, ils ont continué la descente vers Goudon. Evidemment les téléphones ne marchent jamais quand on en a besoin. Les 4 rescapés que nous sommes, JP, Bernard, Solange et Jeff, on se résigne à abandonner cette superbe route de nos petites baronnies pour essayer de retrouver le groupe à Goudon.
Personne à Goudon, un autochtone nous dit que les cyclos ont attendu un peu et sont repartis...Ils ont sans doute supposé que nous avions tourné vers Peyriguère, et pour cause...
On poursuit notre descente vers la route de Tournay, personne. On pense qu'ils ont poussé jusqu'au lac de l'Arrêt-Darré, on en fait autant, mais degun. On ne va pas se gâcher la journée, on s'arrête pour grignoter un morceau et admirer le magnifique panorama du lac avec les Pyrénées en toile de fond.


Résignés, on poursuit notre balade, sans nous préoccuper des lâcheurs : Laslades, Pouyastruc, Soreac.
La remontée vers Bouilh-Pereuil est longue et éprouvante mais l'ombre est bienfaisante.
La route de crête vers Peyrun est toujours aussi agréable, éclairée par le soleil rasant de fin d'après-midi. Elle nous dépose au pied de Sénac. Nous rentrons par la trilogie classique mais rude, Saillères-Mazous-Miélan.

Nous avons roulé 73km avec un dénivelé de 750m.

JFR

Le circuit

samedi 4 octobre 2014

Balade à Mondebat

Belle après-midi, beau groupe, on s'est retrouvés à 14 sur la place : un exploit ! Il y avait longtemps que ce n'était pas arrivé...

Je propose d'aller à Mondebat, ce parcours m'inspire, il est plaisant, pas de tout repos mais très agréable.
Les 20 premiers kilomètres, classiques, sur la route de César, nous permettent un échauffement tranquille, avant la côte sérieuse mais courte de Bassoues. Nous admirons au passage l'étonnante église St Christophe, toute en brique, et l'impressionnant donjon de Bassoues. Sous la vieille halle du village, des cyclos en goguette sont encore à table !

Direction plein ouest, vers Louslitges, le vent s'est levé, face à nous. On l'aura dans le dos au retour. La route de crête qui s'étale devant nous jusqu'à notre but est superbe : on voit loin à droite, vers Lupiac et Peyrusse Vieille, on voit loin à gauche, les pyrénées, la plaine de l'Arros. Et auprès, ce n'est pas mal nous plus, petite route bucolique serpentant entre prés et bois, agrémentée de quelques bougnes qui sollicitent les jambes. Un anglais de Laas s'est joint à nous, il en a de bonnes (des jambes), on le surnomme aussitôt Froome.

L'approche de Mondebat est superbe, nous y ferons halte comme d'habitude pour nous restaurer, au pied de l'église St Barthélémy.


On plonge dans l'étroite vallée du Midour, avant de remonter sur la crête qui nous ramènera à notre point de départ.

La troupe qui, jusqu'ici, avait fait montre d'un remarquable esprit grégaire, à une allure soutenue, se désagrège petit à petit sous l'effet des nombreuses petites bosse qui émaillent le parcours. Et c'est en ordre dispersé que l'on se retrouve sur les hauteurs de Beaumarchés.

Le retour sur Armous et Cau, sur la large route de crête, est superbe mais usant : heureusement le vent favorable vient soulager nos jambes fatiguées. Tout le monde n'est pas fatigué, pourtant : un groupe de rouleurs emmène à sa suite le gros du peloton, alors qu'un groupetto se forme à l'arrière pour limiter les dégats.

Il faut tenir encore une vingtaine de kilomètres, du côté de Mascaras, notre Anglais commence à payer ses efforts, il n'est pas le seul. La route de César est assassine au retour de balade. Enfin c'est chez Mounils, ça sent l'écurie : les vélos rentrent tout seuls à Miélan, après avoir parcouru 73 km et grimpé 760m de dénivelé.

JFR

Le circuit


samedi 27 septembre 2014

Doudou, président ?

Superbe après-midi, une dizaine de cyclos se presse sur la place pour la rando hebdomadaire. Doudou est de bonne humeur, ça se voit dans son œil pétillant de malice... Il me salue obséquieusement, il doit avoir besoin de quelque chose.
On bavarde avant de prendre la route, il y a un moment que l'on ne s'est pas vus : certains n'ont pas roulé depuis un bout de temps. J-Yves propose une balade autour de Miélan, à bonne distance quand même. La route de Saillères étant encombrée par le débardage du bois, nous décidons de pousser jusqu'à Castex.

La rapide descente nous dépose à Estampures où nous suivons la route de Capvern jusqu'à Mazerolles. Une longue côte, parfois raide, nous conduit sur les hauteurs, superbe balcon sur la vallée de l'Arros et au fond les Pyrénées.

La Serre de Mazerolles

Elle est suivie d'une somptueuse descente, un régal pour la vue. Une petite remontée et c'est la plongée vers St Sever. Nous admirons au passage la magnifique abbaye, et nous nous demandons pourquoi le cloître est maintenant au jardin Massey à Tarbes...
Direction Sénac, longue et facile montée (n'est-ce pas Anne !) où l'ombre des arbres de la place est la bienvenue : ça tape !
Encore une descente, vers Rabastens où nous faisons une pause sérieuse pour refaire tout les niveaux. Doudou en profite pour nous éclairer sur ses préoccupations du moment : il rêve de devenir président du club ! C'est le moment d'en parler, l'AG est pour bientôt, et vaut mieux se déclarer assez tôt... Je vais pouvoir remplacer Jacky comme trésorier.

On finit par repartir, après avoir tergiversé un moment sur la suite du parcours : nous passerons par Marciac.
La longue plaine nous y conduit, via Haget, Buzon, Armentieux. Un bonjour en passant aux collègues d'Andrest qui ont installé leur ravitaillement dans un coin bucolique : nous croisons d'ailleurs une grande quantité de cyclos qui participent à la randonnée.

La côte de Marciac est sérieuse, des passages à 8-9%, elle opère une sévère sélection dans le groupe, qui se rassemble à l'entrée du bourg pour décider de la suite.
Compte tenu de l'état des troupes, nous rentrerons par la plaine du Boues : 11km d'ennui jusqu'à Tillac, tout droit, tout plat, vent de face.
On remonte sur la route de César par la belle rampe de Laas. Et là, nos vélos nous ramènent tout seuls au Padouen.
Nous avons roulé 67 km avec un petit dénivelé de 500m.

JFR

PS: pour les sceptiques, voyez la définition du second degré...

Bravo les filles !

La Française Pauline Ferrand-Prevot est championne du monde de cyclisme sur route samedi
(AP/Daniel Ochoa de Olza)

mercredi 3 septembre 2014

Le col de Spandelles

Une semaine de beau temps prévue par la météo ! C'est trop rare cet été pour ne pas en profiter...
J'envoie un mail à tout le club pour rameuter les montagnards, j'ai envie de faire le col de Spandelles.

Peu de réponse, on se retrouve à 3 cyclos à la gare de Lugagnan : il fait grand beau, un peu frais à 8h45, on meurt d'envie de démarrer.
Les 10km de la voie verte vont nous permettre un échauffement tranquille, on le met à profit pour nous gaver du somptueux paysage qui s'offre à nous dans cette vallée d'Argelès. Magique !

Argelès : le pied du col. Il commence à faire chaud, on se débarrasse de toute les couches inutiles. Et c'est parti pour une grimpette de 15km. On connait assez bien le profil de ce col : un dénivelé de 1000m constitué de portions raides séparées par des zones peu pentues. Un véritable escalier qui peut s'avérer destructeur si on ne le prend pas bien.
La montée vers le village de Gez est celle que je préfère : la pente est sévère mais la vue est très dégagée et toujours plaisante. On zig-zag entre les prés fraîchement fanés et encore odorants. La traversée du bourg est superbe.
Encore un kilomètre à découvert, on en profite pour admirer les crêtes du Bergons qui nous accompagnent à notre droite. Puis c'est la forêt : on ne voit plus rien mais on est bien au frais.
Ça monte assez raide, des passages à 10%, mais on discute entre nous et les kilomètres défilent. On atteint le plateau du Sarrat, avec les 3 sapins, point de départ des itinéraires VTT du Bergons, puis après un ressaut sévère, la longue portion presque plane qui nous conduit à la boucle des Artigues.

 Les Artigues

Nous nous accordons une courte pause pour admirer le paysage, avant de repartir sur une portion assez pentue, qui ne s'atténue qu'aux abord du refuge du Haugarou.
Les 3 derniers kilomètres sont raides, ça tourne autour des 10%. Eliane et moi marquons un peu le pas, André en profite pour sortir les dernières munitions.
Nous atteignons vite le col, lieu magique, avec une vue grandiose vers le col d'Aubisque et les Pyrénées atlantiques et vers le pic du midi de Bigorre et le Néouvielle.



Rien de tel qu'un bon casse-croûte au sommet pour apprécier pleinement notre bonheur. Il fait doux, à peine un léger courant d'air pour nous rafraîchir.
Nous y restons une bonne heure, avant de redescendre vers le Haugarou pour déguster un bon dessert (fromage blanc aux myrtilles) et un café moyen.

Le reste de la descente est négocié calmement : la route, qui s'est sérieusement améliorée depuis notre dernier passage, ne permet pas des exploits.
Nous retrouvons le traditionnel vent de face sur les hauteurs d'Argelès, il nous accompagnera dans la plaine jusqu'aux voitures.
Une fois de plus, le "bar des nazes" était ouvert à l'arrivée, ce qui fut apprécié de tous. Merci Eliane...
On a fait 50 petits kilomètres, avec un dénivelé respectable de 1035m, et on a beaucoup aimé cela : les absents ont vraiment eu tort !

JFR

samedi 30 août 2014

Petite reprise de fin de vacances

Reprise un peu cafouilleuse, le départ ayant été reporté à 13h30 au dernier moment, à cause du temps incertain. Quelques-uns sont venus ce matin, désolé pour eux.
Nous nous sommes retrouvés à 6 sur la place, sous un temps gris mais clair, promesse d’éclaircissement pour l'après-midi. Un clown était avec nous, la bonne humeur  devrait nous accompagner.


La petite troupe se dirige vers le nord pour éviter l'orage qui s'annonce près du piémont. Direction la route de César, puis la route de crêtes au-dessus de Bassoues et du lac de la Baradée. Un vrai toboggan sur une dizaine de kilomètres, qui laisse des traces dans les jambes...
C'est ensuite tout plat, dans la vallée de la Guiroue : un coup d'oeil en passant au vieux porche de Callian, et nous voici au niveau de Cazaux d'Angles, à qui nous tournons le dos pour escalader la rude côte de Mongaillard.
Après une pause salvatrice au sommet, nous abordons le nouveau toboggan que constitue la crête qui conduit à Castelnau d'Angles : très bel itinéraire, longeant les bois de Sorbets et de Montpellier, mais vraiment casse-pattes.
Nous obliquons à gauche, en vue de Castelnau, et plongeons vers la vallée de l'Osse.
Petite pause goûter en un lieu doublement prédestiné, où nous rechargeons les batteries pour le long et fastidieux retour vers Miélan.


A Laas, les troupes se séparent : d'un côté les adeptes de la nationale (et son courant d'air bienfaisant), de l'autre les amateurs de tranquillité qui remontent par la route de Tillac.
On se retrouve sur la place pour un dernier bavardage...
Sous un ciel mitigé, le groupe a roulé 63km, avec un petit dénivelé de 620m.

JFR

dimanche 24 août 2014

Balade VTT pour la fête de Miélan

A la demande du comité des fêtes, et comme il est de tradition depuis quelques années pour la fête de Miélan, nous avons proposé une balade informelle à VTT, pour tous les amateurs, aguerris ou non.
5 vététistes de Trie sont venus, un peu surpris de cette non organisation, mais curieux de rouler dans des chemins inhabituels. 3 vététistes de Miélan seulement, on aurait pu espérer mieux...
Bon, le soleil était de la partie, et c'est avec entrain que nous nous sommes élancés sur le parcours, après un bon café offert par nos amis randonneurs à pied (beaucoup plus nombreux).
L'équipe n'a pas l'air débutante, on va pouvoir choisir des options plus techniques : ça commence mal pour un des Triais, le pneu sans chambre perd, la bombe refuse de faire son boulot - tiens,tiens, étonnant - il faut réparer. La réparation s'éternisant, on lui laisse une carte du tracé et on s'avance dans la rapide descente vers le Boues. L'herbe est humide de rosée, attention aux ornières cachées.
Le chemin de fond de vallée est roulant, c'est l'occasion pour s'échauffer tranquillement. Puis le bon chemin remonte doucement vers Estampes et se transforme en petite route tranquille.
Une petite pause au cimetière pour se découvrir largement, le soleil et la pente on  fait monter la température.
La troupe continue à monter, jusque sur les hauts de Mazous, avant de redescendre par la petite route qui nous conduit à l'ancienne voie ferrée Tarbes-Auch. Pascal nous fait un petit historique de la présence en ce lieu d'un mémorial: il marque le souvenir de l'accident de train (1922) qui causa, à terme, la fermeture de la voie, pourtant très empruntée à l'époque.
La voie vient d'être dégagée pour la pose d'un canalisation d'eau, tant mieux pour les vététistes. Toutefois, la récente tempête a abattu beaucoup d'arbres qui ont entravé notre progression.



Les branchages qui jonchaient le sol ont sournoisement attaqué le dérailleur du vélo de Romain, il n'y a pas survécu (le dérailleur !) Heureusement son père, habitué des réparation de chaines, a sorti son outil miracle, le derive-chaine, pour remettre le vélo en état de rouler (en "single speed").
Un long faux plat descendant, dans l'herbe envahissante, nous a déposé aux abords du Boues, la réparation a tenu.
Nous traversons la nationale pour rejoindre le gué qui devrait nous permettre de franchir la rivière. Je traverse le premier et cale au milieu: impossible sur le vélo, j'ai de l'eau jusqu'aux cuisses. Personne n'ayant envie de me suivre, on fait demi-tour pour rejoindre le moulin et le pont sur le Boues.

Après la longue piste enherbée qui suit le pied du coteau, nous atteignons le pied de la seule difficulté du jour, la côte de Fourcaut. Très raide, traversée d'ornière qui entravent la montée : tu mets le pied par terre et tu ne remonte plus sur le vélo.
Romain monte ça sans dérailleur, avec son seul pignon ! c'est beau d'être jeune...

Un dernier petit contournement de Miélan par les chemins, quelques petites bougnes, et nous retrouvons notre point de départ, heureux de cette sympathique balade (22km et 300m D+).



Merci aux participants, les Triais et Pascal, Jacques et Jeff .

JFR

Le circuit est ICI (utilisez la roulette de la souris ou la touche + pour agrandir la carte)

vendredi 15 août 2014

Randonnée de l'Astarac

Incroyable ! Depuis la ronde du maïs à Clermont, nous n'avons quasiment pas roulé en club : la faute au mauvais temps qui s'éternise, la faute aux vacances qui désorganisent un peu les troupes.

Bon, on est quand même 5 UCM à participer à la randonnée des bleuets mirandais, dans leur fief de l'Astarac. Qui est aussi un peu le nôtre, puisque l'itinéraire va emprunter nos parcours favoris.

8h : ça commence mal, une bonne averse nous incite à prolonger la pause café. Puis le temps s'éclaircit, on peut même croire qu'il va faire grand beau, tant l'horizon devient bleu.
Direction l'Isle de Noé par Mouchès, pour un échauffement nécessaire avant d'aborder la longue côte vers Barran (le p'tit Tourmalet, qu'ils disent!). Après l'échauffement des jambes sur le plat, voici celui des corps dans la pente, et ça fait le plus grand bien. Regroupement des troupes au "col" (ben oui!) avant de plonger par une longue descente vers le clocher tors de Barran. Nous sommes passés là, il y a deux mois, le souvenir est encore vivace...
On poursuit vers Mazères. Coincé derrière les auscitains je ne vois pas le château, mais j'admire au passage le vieux pont du moulin.


On remonte la même côte que l'autre jour, vers Riguepeu. On la sait longue mais pas trop sévère, chacun gère à sa façon...

Regroupement général sur la jolie place de Riguepeu, pour un casse-croûte sérieux, bien organisé et bien garni : les sandwichs-ventrêche sont tellement longs qu'on a du mal à avaler autre chose. Personne ne s'en plaint.

C'est reparti pour Bazian et Tudelle, du classique, mais plus souvent dans l'autre sens. Jolie vue en passant sur le hameau de Bazian et son moulin en ruine. Nous rejoignons la route de Bassoues dans la vallée de la Guiroue, égayée heureusement par les beaux villages de Cazaux d'Angles et de Callian. Le vent nous gène : il s'est levé brusquement et ne facilite pas la progression.

Nous passons au pied de Bassoues et nous dirigeons vers St Christaud, par la route de crête qu'il faut d'abord rejoindre, et que l'on connait comme un secteur casse-pattes, succession de petites bosses et de faux-plats qui fait mal aux jambes.
Encore une belle côte pour remonter vers Pouylebon, avant de redescendre vers la vallée de l'Osse, passer à Monclar et admirer le beau château.


Deux nouvelles côtes nous attendent pour rejoindre les faubourgs de Mirande : le rythme s'est un peu calmé, les jambes commencent à faiblir.
St Martin : la délivrance ! une longue descente nous ramène à notre point de départ.


Cette randonnée à attiré environ 130 participants, qui ont bénéficié avec chance d'un temps idéal pour rouler. C'était pas évident au départ. On a parcouru 67km avec un dénivelé de 740m.
Bel accueil des Mirandais, belle organisation, fléchage sans défaut. Bravo et merci à tous.

JFR

dimanche 20 juillet 2014

La ronde du maïs

Malgré un temps incertain, et honteux de ne pas avoir participé l'an passé, nous avons mis un point d'honneur à répondre à l'invitation des Bleuets Mirandais : cap sur Clermont-Pouyguilles pour la traditionnelle ronde du maïs.
Une toute petite délégation miélanaise a répondu à l'appel, les traditions se perdent...
Dès l'accueil, la matinée se présente bien : le bureau au top de la technologie pour enregistrer les licences, une hôtesse tout sourire pour adoucir la froideur de la machine, un petit en-cas pour sustenter les lève-tôt.

Peu de monde encore à 7h30, pour une fois nous partons dans les premiers.
L'itinéraire nous est peu connu dans ses premiers kilomètres : nous rejoignons la route de crête au dessus de St Arroman, vers Samaran puis Monlaur-Bernet. Belles vues et beaux toboggans : casse-pattes.

Au pied de la chapelle St Roch, nous retrouvons notre terrain de jeu habituel, en direction de Aujan, puis Lagarde-Hachan et le Pélou. La petite route vers Moncassin est tranquille et nous conduit vers le ravitaillement à une trentaine de kilomètres du départ. Nous sommes très bien reçus, et pour une fois nous échappons à la cohue. La table est copieusement garnie, sans oublier l'incontournable ventrêche.

on repart du casse-croûte (photo organisation)

La suite du programme nous conduit sur nos terres, St Michel, Ste Dode, Bazugues, Ponsampère. Le maïs est bien évidemment de la partie, pas encore assez grand pour nous masquer le paysage. Les arroseurs sont là également, dont nous devons déjouer les ballets pour éviter la douche...

Berdoues, nous retrouvons la plaine : un petit clin d’œil en passant à Mirande. Puis nous nous focalisons sur la suite des réjouissances : deux belles côtes nous attendent, et probablement les plus rudes. La côte de Lamaguères , longue, droite, me fait mal. Celle de Loubersan est plus facile et c'est la dernière. Je suis bien content de rallier la tournée de Clermont.

Il est 11h30 quand nous regagnons notre départ, après 75km et 880m de dénivelé, l'occasion de bavarder avec les connaissances.


Merci à nos hôtes pour cette belle organisation qui a réunion environ 160 cyclos. Bravo pour le fléchage très bien fait, et pour la météo tout à fait adaptée.

JFR

samedi 28 juin 2014

Belle échappée au lac de l'Arrêt-Darré

Belle matinée pour une belle balade : le temps est doux, le soleil généreux, on part un peu à l'aventure, peut-être vers Bazillac.
Les cyclos de tête ne tournent pas vers Saillères, on prendra la prochaine...
A Castex, on se décide à descendre vers Mazerolles, de là on rejoindra St Sever et Senac. Comme d'habitude, je loupe la tournée qu'il faut prendre, et nous nous retrouvons à Lubret, au pied de la côte d'Osmet. Certains prétendent que la côte d'Osmet est longue et difficile, pour notre part nous l'avons trouvée courte et peu pentue. Par contre la descente vers l'Achella est roulante et rapide.
On se met d'accord pour rejoindre le lac de l'Arrêt-Darré, via Mun et Cabanac. La petite route de Mun est plate, tranquille, les maïs nous laissent encore la vue sur les coteaux alentour. La côte terminale est vite avalée, et nous plongeons dans la jolie descente d'Aubarède.
Nous voici dans la plaine de l'Arros, monotone et lancinante, jusqu'à la tournée de Goudon. La grande digue du lac est là, au loin, et nous la rejoignons par une longue et légère pente.
Pause casse-croûte et touristique obligatoire : le lac, niché dans son écrin de verdure, blotti aux confins du piémont Pyrénéen, est dominé par les plus hauts sommets, encore un peu enneigés. Un tableau somptueux.


Nous ré-enfourchons nos montures pour grimper insensiblement vers Laslades. Il est temps d'entamer le retour, direction plein nord, vers Pouyastruc et Rabastens. Longue et morne plaine, royaume du maïs et des haricots Tarbais.
Une petite boucle vers Haget nous permet d'éviter la N21, puis nous traversons Villecomtal pour gagner la bien connue et redoutée côte de Saillères, suivie de ses deux compagnes inséparables, la côte de Mazous et la côte du Moulin du Boues. On est contents quand on arrive chez René ! Les baroudeurs du groupe en profitent pour se tirer une dernière bourre : il faut bien que jeunesse se passe...

Nous avons roulé sur 73 km et grimpé 673 m de dénivelé.

JFR

Avis !!! Ne manquez pas mardi 1er juillet 23h05 sur France 2, dans l’émission "Infrarouge", l'excellent film de Thierry de Lestrade et Sylvie Gilman , "la belle échappée", qui vous réjouira...

cliquez l'image pour agrandir

mardi 17 juin 2014

4 jours au cœur du pays vert

C'était le but de notre voyage annuel sur d'autres terres: ce circuit, proposé dans le Cantal, comme randonnée permanente par le Codep15 sous le nom de "6 jours au coeur du pays vert", 697km et 9850m de dénivelé, a été remanié pour s'adapter à nos exigences en terme de durée et de difficulté.
Si tout le groupe de montagnards était partant pour ce périple Cantalien, il y avait bien quelques inquiétudes sur la haute tenue du circuit : ce qui nous a conduit à opter pour un accompagnement de deux véhicules, tant pour soulager d'éventuelles défaillances que pour porter nos bagages, il s'agit ici d'un voyage itinérant.

Nous voici donc au départ de notre voyage, à St Mamet la Salvetat, dans le Cantal, au sud-ouest d'Aurillac.
Pique-nique traditionnel avant d'attaquer la première étape de 83km et 1300m de dénivelé, sur les hauteurs de St Mamet, sous un soleil radieux qui nous permet d'admirer, au loin les Monts du Cantal et toute la région.


1ere étape : St Mamet - St Cirgues sur Jordanne

Départ vers 13h sous une chaleur écrasante qui risque de nous handicaper. Nous partons plein d'entrain, sur de petites routes bucoliques et tranquilles : c'est tout vert, les bordures et les prés sont fleuris et odorants. Le relief s'annonce pour l'instant assez doux.
Petit problème du côté de Glénat, au passage sur une route fraîche goudronnée et gravillonnée, nos roues s'encrassent très rapidement de goudron et les gravillons sautent sur nos maillots. Résultat, arrêt général pour nettoyer sommairement les roues et repartir dans de bonnes conditions.
On retrouve nos porteurs d'eau à Laroquebrou, joli village médiéval dominé par son château de la même époque. Le site est superbe, les plus courageux attaquent la rude montée à 20% pour aller voir le château de plus près.


La rivière Cère traverse le village, nous la longeons jusqu'au barrage de St Etienne-Cantalès, qui délimite un gigantesque plan d'eau que nous suivrons péniblement du fait du relief en montagnes russes, et du revêtement de la route qui colle à nos roues.


Nous approchons d'Aurillac que nous décidons d'éviter, au prix d'une sérieuse grimpette à 13%. Elle nous permet de rejoindre la roue de crête en direction du col du croix de Cheules (907m), que nous atteindrons un peu émoussés après une longue mais superbe ascension : Pas sûr que tout le monde aie apprécié le paysage somptueux.
Une dernière descente assez raide nous dépose au pied de notre auberge : on la voit, là-haut, très haut, perchée sur son balcon ! 600m à parcourir, avec des rampes à 17-18%, et nous y voilà.


Après le nettoyage au white-spirit des vélos, une bonne douche, un dîner royal nous attends, par très orienté sportif mais tellement bon : chou farci, pounti, viande et délicieuse truffade, plateau de fromages et dessert.
22h00 dodo.

2eme étape : le Pas de Peyrol - Salers - Mauriac

Etape montagne aujourd'hui : le col du pas de Peyrol, au pied du Puy Mary, souvent franchi par le tour de France.
Départ vers 8h30 après un petit déjeuner copieux (encore une belle assiette de fromage). Çà démarre par une belle côte, il faut remonter au col de la croix de Cheules : les moins affûtés préfèrent s'avancer avec les véhicules accompagnants.
On retrouve notre route des crêtes, superbe sous le soleil rasant. Il fait déjà chaud, on est habillés au minimum. A Mandailles-St Julien, on est à pied d'oeuvre. Le col s'annonce peu difficile, 12 km et 6% de moyenne. Nous l'attaquons avec entrain.


La route est en excellent état, le paysage superbe : des fleurs à perte de vue, des odeurs enivrantes, et une escalade régulière. 1h30 plus tard, on est au sommet, fatigués mais heureux: un de plus dans la musette!




La descente vers Salers est  très pentue au début, 14% sur 2 km, puis s'atténue avant de s'inverser pour le passage du col de Neronne.
Une belle et longue descente, sur une route en balcon au dessus de la Maronne, nous approche de Salers, joli village aux vieilles pierres, ses vaches marron sombre superbes avec des cornes en guidon de moto, son fromage réputé (attention, pas du cantal!). Nous y pique-niquons en essayant d'éviter la maréchaussée qui surveille le territoire pour faire cracher le touriste de passage.
Après une petite sieste réparatrice, visite du village, très beau quoique de couleur un peu triste...


La tendance descendante du parcours se poursuit jusqu'au pied de Pleaux, qui nous réserve une rude remontée. Nos accompagnateurs nous attendent à Ally, pour une pause menthe à l'eau bienvenue.
Un coup d'oeil sur le profil GPS des 10km restant nous coupe les jambes : 5km de descente, soit 200m de D-, et autant de montée ! Aie!
Un panneau dans la descente indique 10%, on craint pour la remontée... heureusement, elle plafonne à 8%.
Regroupement général au sommet, où les premiers arrivés discutent avec un ancien cyclo octogénaire : échange sympathique.
Nous arrivons à Mauriac, et nous séjournerons au camping du Val St Jean, joli cadre, accueil sympa, hébergement top, et dîner au soleil au bord du lac.

 notre chalet

en route vers le dîner

Nous avons parcouru 90km avec un dénivelé positif de 1600m : c'est pas plat le Cantal !

3eme étape : Mauriac - Murat

La plus longue étape du circuit : 125km et 2000m de dénivelé. Ça commence à renâcler dans le peloton ! 
Après un bon petit déjeuner convivial, préparé par nos fées cyclotes, tout le monde sur le vélo, départ vers 8h.
On traverse Mauriac, histoire de voir à quoi ça ressemble, et on tombe en plein milieu du marché, heureusement peu fréquenté à cette heure. Au bout d'une dizaine de km, route barrée : comme d'habitude, on se dit que les vélos passeront bien, et on descend longuement avant de tomber sur des travaux infranchissables. Il faut remonter, ça n'enchante personne de rajouter cela au menu du jour... On met nos véhicules à contribution pour remonter les presque 200m que nous venons de descendre.
La petite route bucolique parcours une succession de coteaux, tous aussi beaux les uns que les autres : un petit vent de face contribue à l'usure des jambes qui commence à se faire sentir. 
Nous approchons de Bort les Orgues, et nous apercevons ceux-ci de très loin, perchés sur le sommet de la crête. Une petite pause sur le barrage de Bort, impressionnant, sur la Dordogne, nous permet de récupérer de la longue côte qui y conduit.
C'est au prix d'une descente assez raide que nous accédons au pied du château de Val, superbe monument que nous choisirons comme toile de fond à notre pique-nique.



                            

Pas de sieste aujourd'hui, il nous reste la moitié du chemin à rouler. On repart sur des routes tranquilles, remplies de senteurs diverses que tout le monde n'apprécie pas, à cause de la fatigue. Arrivés à Condat, les plus usés abandonnent, les autres décident de rejoindre Murat par une route de vallée que l'on pense plus facile... En fait, au lieu d'avoir les bosses sur un plateau d'altitude, nous les aurons en fond de vallée, avec un col en prime.
La vallée de la Santoire est superbe, évasée, doucement arrondie, reposante pour le regard. Nous la suivrons jusqu'au pied du col d'Entremont (1200m) qui se monte très facilement sur un revêtement roulant et peu pentu. Mais bon, on a plus de 100 bornes dans les jambes...
La route plonge vers Murat que nous atteignons en même temps qu'un orage menaçant. Pas facile de trouver le gîte au milieu des rues minuscules et très pentues de la ville : le téléphone de JP fait merveille avec l'appli GPS.
L'orage est là mais nous sommes à l'abri. Nous dînerons ce soir, affamés,  au restaurant des volcans, tout à fait correctement.
Nous avons parcouru 112km avec un dénivelé positif de 1910m.

4eme étape : retour aux voitures, Murat - St Mamet

Dernière étape, et non des moindres : nous devons rallier notre point de départ, St Mamet, situé à 94km de Murat. Et comme nous devons rentrer à Miélan en suivant, pas question de lambiner. Le départ est fixé à 7h30.
Anne et J-René se sont levés aux aurores pour nous préparer discrètement un petit déjeuner de gala : pains au chocolat, tartines etc.. Rien de tel pour se réveiller.
A l'heure dite, nous sommes sur les vélos. Il fait frais pour la première fois, une douzaine de degrés. On va vite se réchauffer, la première pente du col de Prat de Bouc est à 2km. Petit col facile, 1392m, 9km, pourcentage moyen 5,4% avec des passages de 8 à 10%. Il fait 8°C au sommet, et un vent glacial nous y accueille. On va pas s'y éterniser. 
Après une courte et rapide descente, ça remonte pour le deuxième col de la journée, le col de la Griffoul, 1368m et 3 petits km, pente moyenne 7%. Le site est superbe, sauvage, balayé par un vent soutenu qui fait ployer les grandes gentianes (celles de la suze). Quelques troupeaux de Salers piquettent le plateau de leurs taches marron. Près de nous, le Plomb du Cantal est masqué par les nuages.


La descente vers Le Bourguet est longue et très esthétique. Elle se poursuit sur une vingtaine de kilomètres, jusqu'à Brezons, où nous attaquons notre premier coteau : nous ne ferons que cela pendant tout le trajet, monter, descendre, monter, descendre. Heureusement Eole est avec nous et nous autorise un train inhabituel.
A 20 km de l'arrivée, les estomacs réclament leur dû et nous installons le pique-nique. Tout le monde a l'air assez en forme pour finir l'étape.

Château de Vigouroux

On repart sans trop traîner, pas de sieste au menu. Les derniers kilomètres de notre périple se terminent dans un cadre très différent de ce que nous venons de traverser : nous sommes dans le bocage.
Dernière surprise à l'arrivée, deux belles côtes, raides, viennent couronner un parcours qui n'en manquait pas.
Nous avons parcouru aujourd'hui 94km avec un dénivelé de 1700m.

Bilan du voyage
Un séjour très sympathique, une ambiance conviviale, des compagnes et compagnons supers.
Un grand merci à Louis, notre accompagnateur motorisé, sans qui ce voyage n'aurait pu se faire.
On retiendra la grande exigence du relief Cantalien, mais aussi les paysages somptueux de ce département. On se souviendra aussi de la qualité de la cuisine régionale.

Les chiffres 

9 participants : Solange, Eliane, Anne, J-Pierre, J-René, André, Jacky, Louis, Jeff
6 cols : La + de Cheules, le Pas de Peyrol, Néronne, Entremont, Prat de Bouc, la Griffoul
380km et 6300m de D+

+++ Allez voir toutes les photos dans notre album et dans celui d'Anne