La randonnée des tamalous

Ce n'est pas le grand beau, mais une après-midi agréable s'annonce. Un joli groupe de 13 (aie...) cyclos se retrouve sur la place, pour profiter de cette brève accalmie de la météo de chien que nous subissons depuis le début de l'année.

Direction la montagne, enneigée de frais, qui nous attire comme un aimant. A Bernadets-Debat, on plonge vers la vallée du Boues sur un route rugueuse et peu roulante.
Dans la plaine, nous obliquons pour monter doucement vers la crête d'Orieux, via la côte de Meilhas. Une fois n'est pas coutume, nous empruntons un long et bucolique chemin de crête qui nous conduit jusqu'à la route de Tournay à Burg. Superbe parcours, vue imprenable sur les Pyrénées à portée de main, et sur les vallées du Boues et de l'Arros que nous dominons. L'allure se ralentit pour nous permettre de déguster le paysage.

Petite pause à la Serre de Tournay

Sur la route de Tournay, nous retrouvons un terrain connu : nous allons la descendre jusqu'à La Serre puis Peyraube.
La petite voie qui serpente au pied du coteau est tranquille, agréable, esthétique. Nous y rencontrons peu de monde. Elle nous mène, par Clarac, Mouledous, Goudon et Aubarède, aux premières habitations de Chelle-Debat.
La route est plate maintenant et les plus affûtés mènent le train, face à un vent de NO gênant. On est obligé de les calmer un peu pour que tout le groupe puisse bénéficier de l'abri du peloton.

A Montegut, petite pause où chacun expose ses petits ennuis physiques, la reprise est difficile!
On tourne le dos au vent, tant mieux, mais on se confronte à la classique trilogie du retour, les 3 côtes de Saillères-Mazous-Miélan. Certains appréhendent, les jambes commencent à être lourdes...
Alors, chacun pour soi, les filles partent en premier, les garçons en pointillé, derrière.

Regroupement presque général au foirail, pour faire le bilan de l'après-midi : beau parcours, un peu long pour les moins entraînés, 75km et 800m de dénivelé.

JFR

Enfin du soleil !

Déjà un mois que nous ne sommes pas sortis en groupe le samedi. De la pluie, rien que de la pluie.
Aujourd'hui, mercredi, le soleil est là, la douceur aussi. Et samedi prochain n'est pas sûr.
Nous nous retrouvons à 10 cyclos au Padouen, piaffant d'impatience sur nos vélos.
Le vent est à l'est, c'est donc par là que l'on partira : et comme la direction de l'est est aussi celle des coteaux à traverser, on ne va pas être déçus.
Ça commence d'entrée par la côte de Barbas, sérieuse, puis voici celle de Bazugues, plus facile. Nous avons le temps de souffler un moment dans la longue descente vers la route de St Michel.
Le revêtement au pied de la côte de Belloc est infâme : plein de trous, rapiécé ici et là par des sagouins, recouvert de couches d'enrobé à l'arrache. Bravo la DDE ! Ceci dit, la montée est longue et pentue, nous nous empressons de faire une pause bavardage au sommet.
Encore une interminable descente vers la route de St Elix et le pied de la côte de Moncassin. Pas trop difficile, mais les moins affûtés commencent à peiner.
On reste maintenant sur la route de crête vers Lagarde-Hachan. Un coup d'oeil en passant sur le curieux clocher de Moncassin.

La route est telle qu'on l'attendait : des creux et des bosses. On ne l'a pas souvent prise dans ce sens.

On reconnait au passage le Pélou, puis la chapelle d'Hachan, avant d'arriver au village de Lagarde-Hachan où nous sommes passés il y a quelques jours.

On bifurque vers l'est pour rejoindre la route de la vallée du Sousson, vers Aujan-Mournède. 

On admire au passage, ce qui reste du pigeonnier bien mal en point , près de la route de Monlaur-Bernet.

Ici commence la longue mais assez douce montée vers Monlaur. Très plaisante. Pause goûter au sommet, au pied du monticule de la chapelle St Roch, point culminant du département (380m)

La descente vers Ponsan-Soubiran est raide mais sûre et nous arrivons au superbe village en moins de temps qu'il ne faut pour y penser.

Nous sommes à la pointe extrême de notre périple, ne reste plus qu'à revenir vers notre point de départ. Evidemment, il faudra franchir tous les coteaux que nous avons gravis... Heureusement, les flancs est sont plus doux que les flancs ouest (mais plus longs !)
Retour par Cuelas, Ste Aurence (vous en connaissez?), Barcugnan. On termine par la côte du bois de Ste Dode (vous en connaissez?), et celle de Miélan. J'en connais qui sont contents d'être rentrés...

JFR

Les chiffres : 56km, 800m D+, 11°C, 10 cyclos