samedi 31 mai 2014

Le p'tit Tourmalet de Barran

Le temps est agréable, ce samedi, nuageux mais lumineux. René nous propose un circuit peu courant vers Barran et nous sommes une dizaine à nous élancer, direction la route de César.
Les premiers kilomètres sont, comme d'habitude, l'occasion d'échanger bavardages et plaisanteries, sans trop se poser de questions sur "où on va" et "par où on passe".
René hésite sur l'itinéraire, révise sa géographie locale, et finit par nous faire descendre à Marseillan pour rejoindre Montesquiou : une longue portion de plaine nous attend, idéale pour l'échauffement.
Première côte sérieuse à Montesquiou, que tout le monde avale sans trop de difficulté. La deuxième, sur la route de l'Isle de Noé, est plus longue et plus lassante, sans doute à cause de son aspect rectiligne.
Regroupement général au sommet, à Cadiran d'en Haut, où le spectacle est au rendez-vous : un superbe panorama sur la vallée de la Baïse et ses bassins versants.
La descente vers l'Isle de Noé est longue, pas trop rapide, ce qui nous permet d'admirer le paysage. La Baïse, en bas, est marron, l'orage de ces derniers jours est passé par là.
René nous propose de rejoindre Barran par la célèbre côte dite "petit Tourmalet" : un nom bien présomptueux pour une côte ni longue ni difficile, mais très agréable de par son tracé serpentant sur les différentes faces du coteau.
Les plus jeunes, ou ceux qui s'y croient encore, s'y éclatent jusqu'au sommet, où la hiérarchie est respectée.

L'arrivée sur Barran est l'occasion d'admirer son magnifique clocher Tors. Anne nous dit que c'est J-René qui l'a construit un jour où il était un peu pompette !!


Doudou nous propose d'aller faire une visite au cimetière, où un carré militaire regroupe les tombes de soldats morts pour la France en 14-18. La période de commémoration actuelle s'y prête parfaitement.
Nous trouvons le magnifique cimetière, jouxtant l'église, et son carré réservé.


à gauche, 3 des 4 tombes d'africains du nord

La traversée du village de Barran se termine par l'antique porte fortifiée, après laquelle nous obliquons vers l'ouest pour rejoindre Mazères, son château, son moulin et son pont Romain. Doudou, notre historien du jour, nous apprend que le château de Mazères a servi pendant la guerre de 14, d’hôpital pour les soldats. D'où le cimetière militaire de Barran...

Nous poursuivons plein ouest, traversons la Baïse au moulin où le pont antique dégueule littéralement son eau chargée d'argile, et arrivons au pied du coteau derrière lequel se niche St Arrailles. Belle montée, régulière, peu pentue, très agréable.

Orchis pyramidal

La descente dans la vallée de l'Osse est sauvage, la route parsemée de trous et les bas-côtés  envahis d'orchidées sauvages.

Nous retrouvons la route bien connue qui nous ramèneras vers Miélan, via Pouylebon et la route de César, après avoir parcouru 71 km avec un dénivelé de 770m.

JFR

samedi 17 mai 2014

Hourquette d'Ancizan et Col d'Aspin

Ça le démangeait autant que son genou, André voulait aller en montagne aujourd'hui. Dès jeudi on lance le message, mais peu d'amateurs se sont précipités, malgré un soleil superbe.
On retrouve donc les montagnards habituels, au rendez-vous fixé à Arreau : Eliane et André, Solange et J-Pierre qui ont déjà grimpé Hautacam jeudi, et Jeff.
A 13h15 la petite troupe s'ébranle vers Guchen, via la rive droite de la Neste, plus tranquille. Peu d'échauffement avant d'aborder la montée qui commence à 6km.
Ça grimpe d'entrée, sur la route d'Aulon d'abord puis vers la hourquette ensuite : les 5 premiers kilomètres sont durs, 8 à 9% . Un replat à 5% nous permet de souffler et d'admirer le paysage en contrebas. Petite pause photo.
La pente redevient plus abordable dans les 4 derniers kilomètres, 7-8%, et le rythme de montée s'améliore.
Soudain, on sort de la forêt, et c'est le col, là, à 500m. Délivrance...


On trouvait que Eliane avait grimpé avec plus d'aisance que d'habitude, avec un cuissard comme le sien, ça explique tout, + des pédales neuves !


Il fait bon au sommet, mais un méchant vent nous incite à ne pas traîner : on plonge donc vers le plateau des 4 Veziaux, parsemé de vaches et de chevaux. La brève remontée de l'Artigau nous casse les jambes, comme toujours, avant la jolie descente vers Payolle.
Une petite pause pour se changer, il fait frais à Payolle. Et c'est tout de suite la rude remontée vers le col d'Aspin : le 1er kilomètre à 9% nous met tout de suite dans le bain. Heureusement un méchant vent du nord, froid, nous pousse dans le dos. Et tout le monde gravit les 5kms sans trop de difficulté (surtout les 2 gaillards de Ste Dode).



Il fait carrément froid au sommet, 11°C. Et ce vent ! On profite quand même du lieu en s'abritant sur le versant sud.

La descente est rapide, sur un enrobé de bonne qualité, et nous nous retrouvons aux voitures où Eliane a eu la bonne idée de nous préparer des beignets d’acacia : long moment de dégustation et de bavardage bien sympathique.
On a eu une pensée pour les copains du club, qui ont dû eu aussi profiter d'une si belle après-midi.

Nous avons parcouru un modeste tour de 45km, avec un dénivelé de 1350m.

JFR

lundi 5 mai 2014

Col de Ris - Col de Peyresourde

Grand beau temps ce lundi, soleil généreux et chaleur au rendez-vous. Le club du troisième âge en profite pour planifier une sortie montagne du côté du Louron.
Au menu , le col de Peyresourde, et comme c'est un peu léger, André nous propose de passer par le joli col de Ris.
Départ à 13h de Sarrancolin, les filles nous ont précédé de quelques minutes pour rouler à leur main: il est vrai que nos champions René et J-Yves sont de la partie, et qu'elles ont peur que le peloton soit un peu trop actif...
Une chance, le vent nous pousse vers Arreau : toujours bon à prendre. On suppose qu'à la descente, nous l'aurons de face.
A partir d'Arreau, on emprunte la petite route confidentielle qui monte à Bareilles. Pas trop pentue mais quelques passages relevés. La route serpente entre prés et ruisseau dans la vallée de Lastie , longe de magnifiques villages anciens, très bucolique.
A proximité du hameau de Pouy nous atteignons la route de Ris qui rejoint le col du même nom en 2 kilomètres. Très jolie petite route au milieu des bois, parsemée de trouées qui ménagent une vue somptueuse sur la vallée des Nestes et sur l'Arbizon.


La vue panoramique, au col, est superbe : au bout de la vallée de la Neste du Louron, une couronne de 3000m , dont le Pic Shrader et celui des Gourgs Blancs. A droite, l'Arbizon et ses acolytes.

Nous profitons du lieu enchanteur pour nous restaurer, avant de plonger par une petite route, vers Ris puis Bordères-Louron.
Nous retrouvons là la "grand route", la civilisation et ce qui va avec. Heureusement le parcours est roulant et la vue agréable.


Il nous reste une douzaine de kilomètres pour atteindre le col de Peyresourde. Le groupe des jeunes retraités encore fringants, part devant à bonne allure pour rejoindre les filles. Les autres s'accrochent comme ils peuvent...
La montée est difficile, des pourcentages qui oscillent entre 8 et 9% la plupart du temps, un petit répit à 3km du sommet à 6%. Il semble que tout le monde l'ait trouvé un peu dur : la chaleur peut-être (21°C) ou le col de Ris que nous avons encore dans les jambes...

Bon tout le monde finit par arriver en haut, avec des écarts conséquents. Solange et Eliane sont arrivées, dépassées lâchement par le groupe des costauds. On se regroupe, casse-croûte, photo et échange d'impressions.


On décide de redescendre par la station de Peyragudes : mais il faut gravir encore une centaine de mètres de dénivelé pour y parvenir. Tout le monde a retrouvé ses jambes et peut profiter du paysage qui se présente à nous sans arrière pensée. Nous traversons la station, côté Peyresourde, assez jolie ma foi.


Il faut penser à redescendre : la route, très roulante (elle est utilisée pour des compétitions de planche à roulettes) serpente au milieu des prairies. La vue sur la station de Val Louron et le col d'Azet est magnifique et omniprésente.

La descente est rapide et nous retrouvons rapidement la vallée. Le vent de face, comme prévu, ralentit notre progression. Heureusement les "jeunes" en ont encore sous la pédale, et nous tirent vers Arreau puis Sarrancolin. Merci à eux.

Une bonne boisson fraîche nous attend à l'arrivée : sa dégustation est l'occasion d'un moment convivial que nous aimons tous.

Les montagnards habituels m'ont accompagné dans cette plaisante randonnée : Solange, Eliane, André, J-Pierre, J-Yves, René, Jacky. Nous avons parcouru 61km et monté 1300m.

JFR

samedi 3 mai 2014

Le rétro de Doudou (et les chaussures du président)

Ouf, la météo semble s'améliorer ! Ceux qui ont réussi à sortir cette semaine auront tous goûté à l'averse.
Ce n'est pas encore le grand beau, mais ça nous a permis de sortir et de voir quelques rayons de soleil.

Après-midi mémorable puisqu'elle a été l'occasion pour Doudou de nous présenter son rétroviseur tout neuf, et au président d’étrenner ses nouvelles chaussures "Rock Rider".
A vrai dire, il n'y avait pas de quoi en faire un fromage, mais le réglage du rétro a occupé son heureux propriétaire pendant une bonne partie de la balade. Ça a commencé par un démarrage et un train soutenu pendant les 10 premiers  kilomètres. Pour régler le rétro, il fallait qu'il voit quelque chose dedans, il a donc empêché quiconque de le doubler en maintenant une allure inhabituelle. C'est qu'il est en forme le bougre !

On a été quelques-uns à tirer la langue derrière pour rester dans la fenêtre du rétro. Arrivés à St Christaud, le réglage n'était pas encore parfait mais ça prenait tournure. Et au fait, où on va maintenant ? Bruno parle de Bazian, Doudou de Beaumarchés. Finalement on choisit Bazian, direction Bassoues.

Une chance que le président n'ait pas eu à se plaindre de sa nouvelle acquisition, et malgré quelques remarques envieuses dans le peloton, les chaussures neuves se sont vite faites oubliées. Le vent de face omniprésent a suffi à meubler la conversation et mobiliser les énergies.

La vallée de la Guiroue, longue et plate, est parcourue à bonne allure : on admire en passant le porche de Callian, la tour massive de Cazaux d'Anglès. Changement de braquet au pied de la côte de Tudelle, où la troupe va rapidement se déliter, chacun montant en fonction de ses moyens. Le 2eme coteau est rapidement escamoté, ainsi que la côte de Bazian.

en approchant de Bazian

Traditionnelle pause casse-croûte sur les hauteurs du village : tiens ! les poubelles ont disparu ...
Un groupe de cyclos affûtés nous rejoint en provenance de Riguepeu, des connaissances du club de Mirande (le groupe A manifestement). On bavarde un bon moment.

Il faut repartir, et heureusement, le vent sera avec nous jusqu'à Miélan.
La remontée de la longue et fastidieuse vallée de l'Osse devient vite lassante : au bout d'une vingtaine de kilomètres on la quitte pour remonter sur la route de César, par Marseillan.
Le retour est classique, rythmé devant, grâce à un démarrage de Doudou, qui veut sans doute vérifier que son rétro n'a pas bougé.

Regroupement général des 10 cyclos au Padouen, après 72km parcourus, et un dénivelé modeste de 620m.

JFR

PS On a parlé montagne pour lundi , si le temps promis est là : au menu Ris et Peyresourde.