vendredi 26 décembre 2014

Incontournable Aspin de Noël

Nous attendions une météo favorable, la semaine de Noël a été belle et douce, tout du moins à son début.
Les jours du reveillon et de la nativité étant tabous, c'est le lendemain de la fête que nous programmons notre ascension.

Il ne fait pas très chaud, à notre départ de Sarrancolin : 5°C et un vent de face, habituel dans la vallée des Nestes, soleil voilé. Les inconditionnels sont là : Eliane, André, Fred et Jeff. On ne manquerait pour rien au monde ce traditionnel rendez-vous, occasion de monter l'Aspin tranquillement, rien que pour le plaisir...

Le trajet jusqu'à Arreau est plat, ou presque, nous l'avalons sans mollir, histoire de s'échauffer les jambes. Le pied du col est là.
-Km11, 11km avant le sommet.
Les 2 premiers kilomètres sont à l'ombre, nous attendons le retour à la lumière pour nous découvrir un peu.
-Km9, petite pause pour se mettre à l'aise : on aura vite chaud au soleil, pas besoin de transpirer.  Ca ne monte pas encore beaucoup, le vent a disparu. Nous admirons le paysage qui commence à se dérouler sous nos yeux.



-Km8, les trois kilomètres à venir sont faciles, 5 à 6%, on gère tranquillement. La vue est magnifique vers le sud, nous pouvons nous régaler à la vue des sommets enneigés. La Hourquette d'Ancizan est à un jet de pierre, ça sera pour une autre fois. Un arrêt photo s'impose au dessus du village d'Aspin-Aure, englouti au fond de son étroite vallée, surplombé par le col éponyme : superbe point de vue.


-Km5, le début de la véritable ascension : un kilomètre à 9,5%, les 4 suivants à 8%. Le premier est rude, la route est droite, on n'en voit pas la fin. Les suivants sont moins raides, mais les jambes commencent à peiner. Heureusement le paysage distrait l'esprit et lui évite de penser à la fatigue. Le col est là, devant nous, si près mais encore bien loin...
-Km2, avant-dernier lacet, la vue se dirige maintenant vers le col de Peyresourde et les sommets du Luchonnais. Magnifique !
-Km1, le moral remonte à toute allure, et le cycliste accélère : c'est comme si on était arrivé. Il est vite avalé, et c'est enfin la récompense : André est déjà là, Fred arrive en même temps que moi ( mais par l'autre versant : il a eu le temps  de redescendre à Payolle et de remonter le col ), Eliane me suit de près.
C'est un balcon magique : où que l'on se tourne, la vue est somptueuse, et nous en profitons longuement.
La température est basse mais pas de vent, l’atmosphère est agréable. On se change, les sous vêtements sont trempés, et on sacrifie aux traditionnelles photos.



Il faut penser au retour : la descente est rapide, avec des vêtements secs, il ne fait pas froid. Un vautour nous survole, élégant et puissant, il se pose près d’une bergerie et se laisse photographier sans crainte : l’appât de la charogne endort la méfiance…



Retour dans la plaine, c’est d’un bon train que le benjamin de la troupe nous ramène aux voitures.
Encore un excellent souvenir à ranger dans la musette.


JFR