dimanche 26 juillet 2015

La fin d'un club de cyclotourisme

Retrouvez-nous désormais sur le blog  http://mesrandoscyclo.blogspot.fr/


L'UCM est mort !
Après un long déclin, après la démission de chacun, personne ne voulant faire l'effort nécessaire à la survie du club, laissant le champ libre à l'anarchie, après le putch ,puis la démission dans la foulée de l'ex-président Rinaldi, ce dernier revient un an après pour reprendre possession de son jouet. Il a suffi d'une assemblée générale bidon, avec des membres bidons, de l'élection illégale d'un nouveau bureau, d'une déclaration en préfecture fantaisiste, pour sceller la fin de notre club.
Tous les licenciés du club, tenus à distance de cette soi-disant assemblée générale, sont exclus de fait. Nous ne nous battrons pas pour sauver ce qui peut encore l'être : nous avons mieux à faire, rouler sur les routes et les chemins de notre Gers par exemple.

Allez, vive le vélo et à bientôt sur les routes.
JFR




samedi 18 juillet 2015

La Ronde du Maïs 2015

Nous nous retrouvons dès 7h30 à la salle des fêtes de Clermont-Pouyguillès, Solange, J-Pierre, Jacky et moi, pour cette nouvelle édition de la Ronde des Maïs. Nos amis "les Bleuets Mirandais" ont comme d'habitude bien fait les choses : organisation au top, dernières technologies à l'inscription, encore des stylos toutefois pour noter notre choix de circuit et la signature...
Du nouveau cette année, et du lourd ! L'organisation abandonne le balisage et chacun doit se débrouiller avec la carte. Bonne idée à mon sens, mais ça risque de ne pas faire l'unanimité...
Nous optons pour le 80km et partons plein nord, dans la vallée du Sousson, jusqu'à la tournée de Labejan.
Première côte, longue mais peu difficile, excellente pour l'échauffement. Après le village, nous suivons une crête sympa, sur une route perdue : là, ça se gâte un peu au niveau navigation, l'échelle de la carte n'est pas suffisante pour identifier les petites routes et le tracé masque les détails. Heureusement mon précieux GPS nous indique le chemin sans faillir.
Nous retrouvons la civilisation et la grand route à Idrac. Elle nous mène au ravitaillement après une longue portion plane de 10 kms. La remontée de Moncassin réveille les muscles et aiguise les appétits : les Mirandais nous attendent au village pour la traditionnelle ventrêche et bien d'autres gâteries.

Direction plein sud sur la crête bosselée de Lagarde-Hachan et plongée vers Viozan. Encore un peu de plaine avant d'attaquer le morceau de choix : à Ponsan-Soubiran, direction est, donc succession de côtes.
Nous monterons d'abord à Monlaur puis sur les hauteurs de Chélan, près de Mont d'Astarac.

au sommet de la côte de Chélan

On rencontre des groupes qui tournent dans tous les sens, la lecture de carte n'est pas facile : trouver la petite route de la côte de Chélan est quasiment impossible quand on ne connait pas...

La route qui longe le lac d'Astarac est agréable, nous la suivons jusqu'à Tachoires où nous attend un ravito boisson. Il le fallait, nous attaquons le retour et il faut reprendre la même litanie de coteaux : longue côte de Seissan et longue côte de Nouailhan. Solange, inquiète de voir l'orage se profiler à l'horizon, nous avale tout ça au train, les garçons ont du mal à suivre.

Voilà le panneau Clermont 3km : Ouf, et ça descend. Nous avons échappé à la pluie.
Les Mirandais nous attendent avec quelques discours et un bon apéro, tout va bien.

Nous avons parcouru 83km, avec un dénivelé de 850m. Température agréable de 23°C.

JFR

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mardi 14 juillet 2015

Une boucle par le Spandelles

Départ matinal pour éviter les grosses chaleurs de l'après-midi, rendez-vous est pris à la gare de Lugagnan à 7h30. Au menu, une montée au col de Spandelles par Argelès et Gez, puis descente par le versant ouest, Ferrières, Arthez-Asson et retour par le bois de Lourdes et le col de Bescuns.

Les premiers kilomètres sur la coulée verte permettent un échauffement tranquille. Quelques cyclos nous dépassent déjà, pressés d'en découdre avec la montagne. Il fait un petit 13° qui nous incite à rester couverts.

Les choses sérieuses commencent à Argelès, début de la montée du col situé à 17km. Une rude mais jolie grimpette au milieu des près  précède l'accès à Gez. La pente devient ensuite très irrégulière, alternance de rampaillous très rélevés où les 10% sont atteints ou dépassés, et de passages plus reposants.
On monte en groupe, Solange et Eliane devant, J-Pierre, André et moi sagement derrière. Les 2 costauds ont décidé de freiner leurs ardeurs et de nous accompagner. Tant mieux, l'escalade semble plus rapide...

Dans le val du Bergons, aux granges des Artigues

Nous arrivons aux point de repères qui jalonnent l'itinéraire : les granges des Artigues, l'auberge de Haugarou. Il reste 2km à partir de là, ce sont les plus pentus, 10% de moyenne.


Une martre détale devant nos roues et les deux costauds en profitent pour en faire autant : ils accélèrent régulièrement et nous laissent nous battre avec la pente.
Nous les retrouvons vite au sommet du col, 1378m, et une vue époustouflante sur l'est, le Pic du Midi, et l'ouest, les pentes de l'Aubisque et la profonde vallée de l'Ouzom, encore couverte de brume.


Nous nous accordons une longue pause pour profiter du paysage et recharger les batteries. Quel bien-être !

La descente vers Ferrières est somptueuse, nous la négocions à allure modérée pour profiter des vues qu'elle nous procure à chaque lacet.

Nous arrivons sur les rives de l'Ouzom, que nous longerons dans d'étroites gorges jusqu'aux abords de la ville d'Asson. Nous empruntons là une petite route transversale et confidentielle qui nous amène à Lestelle-Bétharram en franchissant quelques coteaux.

La  petite route qui suit la rive gauche du Gave de Pau est tranquille et bucolique : nous la suivons jusqu'à St Pé de Bigorre.
A Rieulhès, nous empruntons une petite route sauvage et en triste état qui nous conduit à la forêt de Lourdes, moyennant quelques petites bosses qui commencent à se faire sentir. La dernière difficulté du parcours est la montée du col de Bescuns : petit col roulant, court et peu pentu qu'appréhendent nos compagnes.
Il est vite avalé et nous dépose sur le curieux plateau suspendu de Batsurguère, parsemé de petit villages typiques, Omex, Segus, Ossen. Descente rapide vers Aspin en Lavedan qui marque l'entrée de ce petit paradis, puis vers le gave et la gare de Lugagnan.

Nous avons parcouru 76km avec un dénivelé de 1460m.
La balade se termine par un convivial pique-nique, sous les falaises du pic du Jer.
JFR

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dimanche 12 juillet 2015

La fête des sentiers de Trie sur Baïse

Une fois n'est pas coutume, c'est la commune de Mazerolles qui nous invite pour cette édition 2015.
Beaucoup de bénévoles, beaucoup de participants, marcheurs, vététistes et quelques cavaliers.



Le départ groupé est donné vers 9h, un peu tardivement à mon avis, du fait des températures caniculaires qui sévissent dès midi. Heureusement, il fait gris et nous aurons droit à une fraîcheur bienfaisante pendant toute la randonnée.
Deux kilomètres de descente sur le bitume nous conduisent d'abord au moulin de Bernadets-Debat, où commence le chemin qui monte au village, par une côte  irrégulière mais parfois sévère : quelques-uns en profitent pour faire un peu de marche...

Nous connaissons bien le bon chemin de crête que nous empruntons vers le sud, jusque sur les hauteurs de Lapeyre puis de Lalanne. Nous délaissons l'itinéraire de 53km qui continue vers le lac de Rustaing, un projet montagne pour demain nous incite à l'économie.
Une longue descente nous ramène vers le Boues, que nous traversons au moulin de Janette. Une longue, longue remontée, nous fait rejoindre le coteau de La Serre (tiens, tiens !) en passant par Lubret-St Luc. Elle est d'abord douce pour se terminer en mur en arrivant sur la crête. Un ravitaillement bienvenu nous récompense de nos efforts.
C'est reparti pour la fin du circuit : nous traversons la magnifique forêt d'Antin par de très belles allées, avant de plonger vers le village puis la vallée de la Ribère.
La côte qui nous attend là est monstrueuse : environ 500m et une pente qui doit approcher des 20%. Dur, dur...Rappelez-vous du Pouy d'Anty !
Enfin le sommet, et les hauteurs de Mazerolles. Nous regagnons le point de départ après un petit tour de 21km et 450m de dénivelé. On nous sert un sandwich et une boisson avec le sourire, l'accueil est très sympa.

Très belle organisation, balisage sans faute, des signaleurs à tous les coins de rue. Bravo et merci à toute l'équipe.
J'étais accompagné de J-Pierre, et nous avons retrouvé Laetitia et son copain.

JFR

Le circuit : ICI

dimanche 5 juillet 2015

De Valentine au Port de Balès

C'est la traditionnelle randonnée du Bleu de Valentine, nous y retrouvons aux aurores, Solange, J-Pierre et moi. La journée s'annonce encore très chaude, et nous voulons profiter des heures fraîches de la matinée pour attaquer ce gros morceau qu'est le port de Balès.
A 6h50 nous sommes les premiers inscrits, et à 7h nous sommes sur les vélos.
Le début du circuit est vraiment très sympa : nous empruntons une véloroute sur une vingtaine de kilomètres, le "parcours cyclable de la Garonne". Actuellement terminé de Fronsac à Carbonne, soit une centaine de kilomètres, il devrait relié à terme Toulouse à Luchon.


Cette véloroute nous emmène en toute sécurité et tranquillité jusqu'à St Just de Valcabrère. Nous admirons au passage la superbe basilique romane et au loin, perchée sur son rocher, la cathédrale de St Bertrand de Comminges.


Nous quittons la véloroute à Sarp, au profit de l'itinéraire classique vers le port de Balès, dans la vallée de l'Ourse. Je reconnais au passage certains noms de villages, que nous avons traversé à VTT il y a peu de temps : Bramevaques, Sacoué, le col de Mortis. Ça monte très doucement jusqu'à Mauléon-Barousse, où un ravitaillement copieux (et gratuit !) nous attend.
Nous voici à pied d'oeuvre, le pied du col est là. Plus que 19 kilomètres à grimper, et un dénivelé d' environ 1200m. Il faut bien reconnaître que les 6 premiers kilomètres de montée sont faciles, excellent pour la mise en train. Nous passons le joli village de Ferrère sans avoir trop souffert. Mais peu après les chalets de St Nérée, ça se gâte et les pourcentages atteignent rapidement des valeurs à 2 chiffres. Chacun gère la pente à sa façon: les cabris devant, que l'on ne reverra plus et les tortues derrière, qu'on reverra de toute façon au sommet.
J'aime particulièrement les passages les moins boisés, la pelouse de Batmale, où nous naviguons de lacet en lacet au milieu des prés verdoyant, au son des clarines des limousines. Malheureusement, c'est le signe d'une difficulté accrue, et les deux ou trois kilomètres à venir sont redoutables (>10%).
Mais voilà la délivrance ! Nous sortons de la forêt et arrivons à la porte du Balès, une échancrure entre deux rochers à partir de laquelle le paysage change complètement, et la pente s'atténue légèrement.

La porte du Balès  (en montant)

La porte du Balès (en descendant)

Sous nos yeux, s'ouvre le magnifique vallon de Séoues, grandes prairies ouvertes où le blanc des linaigrettes le dispute avec le rose des œillets et le mauve des chardons.
Il reste 2.5km d'escalade et encore un bon dénivelé, mais ça sent bon la fin. Le corps puise dans ses dernières réserves et nous dépose au sommet. Ce n'est pas le grand beau mais le ciel est lumineux et le soleil un peu voilé. Pas de vent, 25°C, le pied !


Nous sacrifions à la traditionnelle photo, prenons le temps de nous restaurer au ravitaillement (nos prédécesseurs ont eu faim et ne nous ont pas laissé grand-chose !) et d'admirer le paysage.
Nous décidons de redescendre par le même itinéraire : le circuit prévoit une descente par Bourg d'Oueil, mais la route de Luchon à Labroquère n'est vraiment pas intéressante.

Il fait chaud au sommet mais nous rencontrons la brume du côté de Ferrère et il fait 6°C de moins. Ça n'empêche pas la tenue de la fête des faux et le concours de la Dailhade, qui nous rappelle bien des souvenirs.
La Dailhade de Ferrère

Nous retrouvons notre véloroute à Sarp, la direction Valentine nous fait visiter la région de Labroquère, l'occasion de grimper quelques petites côtes supplémentaires. La dernière partie, vent dans le dos, est rapide. Nous retrouvons notre point de départ à 13h08 : l'apéro est terminé. Il faut choisir, le grand circuit ou l'apéro...
La randonnée a rassemblé 175 cyclos, dont 33 gersois. Nous avons parcouru 98km avec un dénivelé positif de 1580m.

JFR

mercredi 1 juillet 2015

La crête du Chapitre

Grand beau temps, la canicule est annoncée, avec des températures proches de 40°C.
Pas le moment de traîner sur les routes sous le cagnard : nous décidons de partir à 7h pour profiter de la fraîcheur. Il fait 18°C, c'est parfait.

Solange et J-Pierre rentrent de vacances, on les imagine en petite forme (quelle erreur !) et je leur propose un circuit facile et un difficile. Ils optent d'abord pour le facile, mais quand je parle de la côte du Chapitre, il est évident que ça les branche et nous voilà partis pour un tour digne des coteaux miélanais.

Il y a plein de solutions pour rallier l'Isle de Noé, au pied de la célèbre côte, nous optons pour le plus direct : Bazugues-Mirande. C'est pas plat mais c'est beau, et nous nous régalons sur la petite route qui relie les hauts de Ponsampère à Mirande. Là, nous escamotons la ville pour rejoindre directement la route de Mouchès par la rive gauche de la Baïse.
Nous échappons de cette manière au sempiternel maïs au profit de surfaces agricoles plus herbeuses.

L'Isle de Noé : nous voici à pied d'oeuvre. La côte du Chapitre nous met tout de suite dans l'ambiance, ça monte assez raide. Mais pas longtemps. Un replat nous laisse espérer la fin de la côte, mais il est de courte durée et la montée repart de plus belle, irrégulière, et assassine. Enfin, c'est la crête. Les copains m'ont distancé et je parcours l'interminable et magnifique belvédère en me gavant du paysage.


On se regroupe sur les hauteurs de St Jean le Comtal, avant de plonger vers la vallée du Sousson. Ce n'est pas la partie la plus passionnante du circuit : 12km de plat qui nous conduisent à Clermont, en essayant de s'accrocher au train des costauds mené par la costaude en chef, Solange. Mais qu'est-ce qu'ils ont bouffé ?

La remontée vers Moncassin est plaisante, longue mais peu pentue. Elle est suivie de celle de St Michel, tracée sur le même modèle et de celle du bois de Ste Dode. Ça commence à faire du dénivelé !

Allez, encore une petite dernière et c'est Miélan. Les jambes commencent à tirer, l'arrivée est la bienvenue. Nous avons parcouru 72 km et gravi 810 m de dénivelé. Température 28°C, il était temps d'arrêter...

JFR

jeudi 11 juin 2015

L'UCM sur le mont chauve

Mais qu'est-ce qui les arrêtera ? André et Eliane ont encore fait fort jeudi dernier, notre reporter les a surpris arrivant au sommet du Ventoux...
Ça fait combien de fois, André ?

 Eliane en pleine forme, même pas mal !

André, frais comme un gardon

Le séjour à Navacelles, ses 300 km et 4500m de dénivelé les ont bien préparés à cet exploit.
Bravo à nos jeunes !

JFR

samedi 6 juin 2015

Séjour cyclo à Navacelles

Lundi 1er Juin : La Couvertoirade

Tout le groupe s'est donné rendez-vous à Vissec, lieu de notre hébergement, pour un pique-nique d'entrée en matière. L'aire d'accueil qui nous réunit est superbe, ombragée, déserte, les campeurs y seront à l'aise.
Après le repas, nous prenons possession de notre gîte d'étape, rénové, confortable, avant de nous équiper pour la première randonnée, préparée par Eliane et supervisée par André.
La remontée des gorges de la Vis, jusqu'à Alzon, est sauvage et encaissée. Le soleil s'est malheureusement voilé de nuages et l'atmosphère est assez sombre. Petite incursion dans le village, désert, sans intérêt particulier.
Une longue et douce montée nous conduit au col de la barrière (808m), nous permettant d'admirer au passage le magnifique viaduc ferroviaire construit en pierre, qui ne sert plus qu'aux randonneurs et aux amateurs de saut à l'élastique.
Après Sauclières, nous retrouvons le Causse désertique et minéral, et découvrons la cité surprenante de la Couvertoirade : une enceinte de remparts très bien conservée, assez inattendue à cet endroit, datant de l'époque des Templiers.


Le village est minuscule et nous en faisons le tour à pied.
Nous roulons plein sud vers Caylar puis direction St Pierre de la Fage. La traversée du Causse est désertique, on se croirait sur la route 66 aux USA.


Un petit arrêt grignotage au moulin de St Pierre nous permet de récupérer un peu avant d'aborder le retour.
Les jambes commencent à tirer, le dénivelé positif à s'accumuler.


Dernière lignes droites, dernières bosses, et nous plongeons dans le cirque de Vissec, inondé de la lumière rasante du soleil.


Nous avons parcouru 73km avec un dénivelé de 900m sous une température voisine des 30°C.


Mardi 2 juin : Navacelles

Une fois n'est pas coutume, notre gîte est situé dans le fond d'une vallée : on ne monte pas pour rentrer au bercail, mais on monte pour partir le matin ! Et pas n'importe quelle côte puisqu'elle nous permet de sortir du cirque de Vissec en 3.5km avec une pente moyenne de 7%. On décide d'un commun accord de rejoindre Blandas, en haut du cirque, avec les fourgons, et d'y déjeuner avec le pain frais que nous prépare la sympathique Virginie, patronne de l'auberge du Causse.

p'tit déj à Blandas

Aujourd'hui, c'est le grand jour : le temps est magnifique, idéal pour faire de belles photos du cirque de Navacelles.
Nous nous approchons de la gigantesque faille formée depuis de millénaires par la petite rivière de la Vis, pour admirer le site si particulier de Navacelles.


Fabuleux ! Nous nous régalerons tout au long des 7km de descente vers le village, de la vue exceptionnelle qui s'offre à nos yeux. Le fond du cirque, bien qu'intéressant, est presque décevant...
Mais il faut penser à remonter, et ces 300m de dénivelé qui nous attendent nous font un peu peur : à raison d'ailleurs, car la remontée vers le belvédère de la Baume Auriol est sévère, souvent 8% avec des passages à 12.
Nous nous regroupons au sommet de la muraille pour une pause méritée, les photos et un pot bienvenu.



Après la montée, la descente : elle est interminable et nous permet d'admirer tranquillement le paysage, méditerranéen, minéral et verdoyant. Beaucoup de fleurs sur les bas côtés, en particulier la vesce violette et des plantes sauvages roses.
Madières : nous sommes au fond de la gorge de la Vis. Beau village, nous prenons le temps d'admirer et de nous restaurer : il fait chaud, il fait soif, et la remontée des 330m qui nous attend nous incite à la paresse.

C'est reparti pour une belle côte, chacun l'aborde à sa main, et nous nous retrouvons au sommet pour un pic-nic ombragé ainsi qu'une sieste réparatrice.

Le cagnard nous agresse dès la reprise du vélo, heureusement une portion plate nous attend sur au moins 5km jusqu'à Montdardier et son château. Eliane nous a concocté une petite boucle sympa vers Pommiers, bosselée, boisée, et bordée d'un cerisier accueillant...


Nous retrouvons Avèze, son vieux pont, et la longue, longue remontée vers Mondardier : très roulante mais usante après une journée bien remplie. 370m à rattraper sur 7km.
Blandas n'est plus très loin, et après quelques bosses, avalées à l'énergie, nous retrouvons avec bonheur le "bar des nazes" bien connu des habitués.
Nous totalisons 70km et 1300m de dénivelé positif, température 32°C.

Mercredi 3 juin Ganges-Le Vigan

Direction les Cevennes, via les gorges de la Vis à Mandières et Ganges. Une vingtaine de kilomètres d'un tapis super roulant dans un environnement agréable.
A Ganges, nous obliquons vers le nord pour nous enfoncer dans le massif cévennol. La vallée du Rieutord est superbe, verdoyante, peu habitée : un petit paradis. Nous la remontons en pente douce jusqu'à Sumène puis St Martial, pour atteindre le point culminant de la journée au col de la Tribale (612m).


Nous redescendons un peu pour un arrêt pic-nic au col des Cabones, où l'ombre est bienfaisante.
L'étape est longue, nous ne nous éternisons pas. Il fait très chaud, mais l'air circule bien et rafraîchit les organismes.



Le paysage est magnifique, très boisé, mais peu de vues lointaines. Nous traversons le fleuve Hérault à Peyregrosse avant de remonter par une route étroite en lacets vers St André de Majencoules. Le profil de la route épouse ensuite longuement les courbes de niveau, dans une longue traversée qui nous conduit à Mandagout.

Rafraîchissement à Mandagout

Un dernier petit col, le col des Mourèzes, et c'est la rapide plongée vers Le Vigan où un pot rafraîchissant est bien accueilli. Nous ne sommes pas trop pressés de rejoindre Avèze et sa fameuse côte que nous devons grimper pour rejoindre Montbardier. Elle a laissé des souvenirs désagréables la veille.
Tout le monde finit péniblement cette dernière difficulté sérieuse. Nous avons parcouru 107km avec un dénivelé de 1462m. Température 32°C.

Jeudi 4 juin : Les gorges de la Dourbie

Nous sommes un peu inquiets, au départ de cette dernière randonnée du matin : Eliane nous a habitués à des estimations de distances un peu fantaisistes, et les dénivelés à l'avenant.... On craint le pire pour cette sortie de 39km et 1200m de dénivelé : aie, aie...
On rejoint en voiture le départ de la balade, à Sauclières. Ça commence par une courte et facile montée, suivie d'une descente de 5km avec des pourcentages conséquents : on appréhende le retour..
St Jean du Bruel, début des gorges :  on entame une interminable montée de 18km, entrecoupée de quelques courtes descentes. On imaginait suivre la rivière, on le fait, mais à 250m au-dessus !
Ceci dit, le paysage est superbe, peu ouvert mais très agréable.

 les gorges de la Dourbie

On traverse la Dourbie à Dourbie, pour remonter sur les hauteurs vers le col de la Pierre Plantée : route roulante, pente peu accentuée. Nous franchissons d'abord le col des Rhodes (922m) puis celui de la Pierre Plantée (867m). La vue sur ces hauts plateaux est somptueuse, surtout vers le nord et l'est, en direction de l'Aigoual.
La descente est rapide sur St jean du Bruel où nous attend la côte redoutée qui clôturera notre randonnée.
Nous aurons parcouru 47km avec un dénivelé de 890m (bravo pour les prévisions !).

Notre séjour se termine, comme chez les gaulois, par un convivial pic-nic où tous les restes sont utilisés.

C'est l'heure du départ, chacun dans sa direction. On gardera le souvenir d'un moment formidable, de parcours somptueux, de copains supers : à quand la prochaine édition ?
Un grand merci à Eliane et André pour leur préparation, à Solange pour la logistique petit-dej, et à tous les autres pour leur bonne humeur.

JFR


D'autres photos, dans notre ALBUM

vendredi 1 mai 2015

Un tour de Bonnefont à VTT

Le 1er mai, c'est Bonnefont, sa randonnée, son accueil sympa, son organisation sans faille, et sa pluie.
On se souvient bien sûr toujours de la pluie, ça marque. Cette édition n'a pas failli à la règle, même si la gène a été modérée. Tout de même, de si beaux paysages auraient une autre gueule au soleil !
Malgré une météo incertaine, une foule impressionnante de vététistes et de marcheurs, se pressait au départ, vers 9h.


Le départ groupé est donné pour les trois circuits, de 20, 33 et 40km. Chacun y trouvera son bonheur.
Les 3 premiers kilomètres sont plats et permettent un échauffement progressif. On traverse le superbe bois de Lustar par un sympathique sentier qui longe la Baïse. Et l'on attaque la première côte, difficile, glissante. Pas d'adhérence, tout le monde est à pied.
La crête, sur les hauteurs de Sentous, est la bienvenue. Nous la suivons en passant au dessus de Lahitte et nous dirigeons vers le col de la Douelle : j'appréhende la rude montée de Coustalat mais nous plongeons vers Montastruc où nous accueille le premier ravitaillement.
La remontée vers la belle allée du bois de Bonnefont est assez douce, sauf  les derniers hectomètres, très éprouvants. A peine le temps de s'habituer à l'allée plate et roulante, il faut replonger par un sentier technique vers les hauts de Bonnefont.
Changement de vallée, nous descendons vers Bugard et traversons un gué d'où les pieds ne sortent pas indemnes.
Un deuxième ravitaillement est en vue, nous nous jetons dessus. Puis remontons sur le chemin de César qui joint Bernadets à Villembits. C'est cette dernière direction que nous prenons. Il faut repasser Lustar et sa rude côte pour rejoindre la vallée de Bonnefont.
Encore un petit chemin gras pour nous user un peu plus, une dernière bosse où nous n'avons plus d'adhérence, et voilà notre but : nous avons roulé 32km avec un dénivelé de 660m.
Le casse-croûte d'arrivée est à l'abri, copieux, revigorant.
Reste à nettoyer les vélos, qui au robinet, qui à la rivière.



Un grand merci aux organisateurs pour cette belle journée. Réservez-nous le soleil pour la prochaine !

JFR

Le circuit : http://www.visugpx.com/?i=GavNaiEhq5&ign

samedi 25 avril 2015

La Cantonale de Rabastens

Une fois n'est pas coutume : malgré une prévision météo peu engageante, orageuse et pluvieuse, c'est une belle après-midi que nous ont réservé les Bigourdans. Pour une fois nous avons échappé aux averses.

Départ 13h du Val d'Adour, avec les copains J-P et Solange, ainsi qu'avec Jacques D. Un groupe nous accroche au passage, et les premiers kilomètres sont rapides, malgré un vent de face non négligeable.
Après une boucle plane vers le nord, dans la plaine de l'Adour, nous nous retrouvons au pied de la première bosse, à Sauveterre : le groupe éclate et chacun retrouve sa place, les costauds devant et les autres en pointillé derrière.
Direction plein sud, vent légèrement favorable : nous remontons la vallée de l'Arros, et atteignons rapidement le premier ravitaillement à Moumoulous. Les 40 kilomètres à 25 de moyenne, c'est pas dans mes habitudes!

La partie bosselée s'annonce à partir de là, sans grande difficulté toutefois : les Hauts de Trouley, Osmet.
Nous laissons la fameuse côte aux costauds qui font le 90km, et tournons vers Mun puis Cabanac.
Le morceau de choix, c'est la côte de Marquerie : on aperçoit au loin les premiers qui font du surplace, ça s'annonce pentu ! Effectivement les quelques centaines de mètres qui se présentent affichent 14-15%! Çà devient plus raisonnable ensuite, et le second ravitaillement est le bienvenu au sommet de la côte.


le ravito de Marquerie

 C'était la dernière difficulté du jour, si on excepte le retour, 15 km de faux plat descendant à une allure que j'ai le plus grand mal à assurer. Je laisse partir mes compagnons et les retrouve à l'arrivée.

Belle balade, fléchage parfait, ravitaillement à la hauteur. Le casse-croûte à l'arrivée, avec la traditionnelle ventrèche était copieux. Nous étions 242 cyclos, bravo à tous.

Les chiffres : 73 km, 442m D+, 23°C, 3 UCM

JFR


mardi 21 avril 2015

Crêtes et toboggans en Astarac

André nous emmène une fois de plus pour parcourir ce magnifique circuit sur les crêtes de l'Astarac.
Le temps est magnifique, grand soleil et douceur sont au rendez-vous.
Départ de Mouchès . Nous filons vers l'Isle de Noé, joli village posé au confluent des 2 Baïses, pour aborder la première difficulté du jour, la côte du Chapitre: 3 kilomètres d'une belle pente, qui nous conduit sur les crêtes et nous offre un superbe paysage sur les vallonnements gersois, les Pyrénées encore blanches en toile de fond.
St Jean le Comtal : nous poursuivons notre cheminement sur les hauteurs et enchaînons les bosses sur un magnifique toboggan, où le jeu consiste à descendre le plus vite possible pour remonter la côte suivante en roue libre. Nous redescendons finalement dans la vallée de l'Auloue, puis empruntons la mauvaise petite route qui nous conduit au joli hameau de Berdoulet : belle restauration.


Elle remonte doucement sur  la crête, que nous suivrons jusqu'à Ordan-Larroque.
Ce village, réputé dans la région pour son investissement dans les plantes et fleurs, nous régale de ses vielles pierres et de ses plantations florales. Nous prenons le temps de déguster.


Nous redescendons dans la plaine de l'Auloue, très verte grâce à ses champs de céréales. Nous la quittons du côté d'Antras, pour rejoindre la vallée de l'Arranchelan et entamer le retour de notre périple.
L'esthétique village de Biran nous offre l'opportunité d'une pause touristique: sa tour de guet, reste du château féodal, nous attire irrésistiblement. Nous l'approchons à pied et admirons en contrebas la structure du village-rue, posé sur son éperon rocheux.



La remontée vers le chemin de l’Archevêque est longue mais la récompense est en haut : la vue s'étend à 360°. Nous suivons cette nouvelle crête, découvrons au passage la ferme du Hitton, ses savons au lait d’ânesses (on n'a pas vu les baudets!) et sa culture de lavande bio.
Elle nous amène au superbe hameau de Monbert où un arrêt s'impose. Il a été restauré par l'association Siloë et nombre de bénévoles et peut ainsi loger des déshérités. Des gîtes sont également  loués aux particuliers. Très belle restauration. Lieu magique, calme et reposant : on s'imagine bien rester là...




Retour par la rive gauche de la Baïse, avec une pause pour admirer le magnifique pont-digue du moulin de Mazères.
L'écurie n'est pas loin, nos montures s'affolent un peu et nous avons du mal à les maîtriser. Heureusement la petite route est plane et les difficultés sont derrière nous.
Nous rejoignons notre point de départ, après avoir parcouru 66km et grimpé 650m.

Très très joli souvenir, tous les ingrédients étaient réunis pour une belle après-midi. Merci André!

JFR


mercredi 15 avril 2015

Le premier col de l'année

On a eu été plus précoce, mais, entre le mauvais temps de mars, les petits soucis de santé des uns ou des autres, la montagne est passée au second plan.
Le printemps est là, un bel anticyclone stationné sur le pays nous garantit beau temps et chaleur : il n'en faut pas plus pour réveiller les ardeurs. André craque le premier, il nous propose de gravir l'Aspin ce mercredi, personne ne se fait prier.
Nous nous retrouvons donc à 6 à Sarrancolin : le ciel s'est voilé mais il fait chaud, 28° dans la vallée de la Neste.

Les filles s'élancent, bille en tête, et nous laissent 200m derrière elles : heureusement, un feu temporaire met fin à leur fugue, et nous rallions le pied du col à une allure raisonnable.
Arreau : les affaires sérieuses commencent. On reste groupés jusqu'à la tournée d'Aspin-Aure, tant que la pente est faible. A partir de là, 1km à 8%, chacun gère à sa façon : les  deux gaillards (André et JP) aux avant postes, Jeff derrière essaye d'accrocher, Solange dans la roue, Jacky n'ose pas se lancer et Eliane qui a déjà enclenché son régulateur.

Plus que 5 kms ! C'est là que la pente devient régulière et sérieuse : 9,5% d'abord, puis 7,5, puis les 3 derniers autour de 8%. Il y a un moment que les deux costauds m'ont mis un kilomètre dans la vue ; Solange me dépasse et j'essaie vainement de rester dans la roue. Et puis c'est Jacky qui me rattrape et finit par partir, je n'avance plus...
J'arrive enfin au col, Eliane sur les talons. Tout le monde est là, heureux de cette première. Il y a du vent, il ne fait pas très chaud, 18°C, le soleil est masqué par une brume épaisse : nous ne nous éterniserons pas.



Nous décidons de descendre par la petite route d'Aspin-Aure, histoire de voir de plus près ce village perdu dans sa vallée encaissée : bien nous en a pris, le hameau est curieux et les maisons typiques.


La descente vers Arreau est un peu plus raide que la voie normale : nous éviterons de monter par là, la prochaine fois.

Retour à Sarrancolin où le bar des nazes est ouvert, ça fait du bien... Nous avons parcouru 37 petits kms, avec un dénivelé de 760m.

JFR

samedi 7 mars 2015

Une semaine printanière bien remplie

Après une longue période de froid et de pluie, un anticyclone s'est enfin installé sur la région. Il n'en fallait pas plus pour réveiller les ardeurs cyclistes.
Dès jeudi nous nous dirigeons vers la montagne, pour flirter avec les Baronnies. Départ de Lapeyre, pour limiter un peu la distance, direction plein sud, l’œil rivé sur la chaîne enneigée de frais, ,immaculée.

La longue route qui nous mène au pylône de Burg est un classique que nous aimons bien. Pour cette fois nous poursuivons vers le sud, Luthillous et Capvern. La montagne s'approche doucement, nous admirons le piémont qui se dévoile depuis les hauteurs du plateau de Lannemezan.

A Capvern, nous frôlons la bordure du massif des Baronnies, et la petite route de Benqué, que nous négocions avec lenteur pour  nous gaver du somptueux paysage, nous permet de plonger aux marches de l'enclave.



A Bonnemazon , dominés par l'impressionnant château de Mauvezin, nous retrouvons la petite route de Ozon, qui serpente au fond d'une large et bucolique vallée. Nous passons des villages connus, Gourgue, Ricaud (qui se souvient de la Serre de Ricaud?) avant de retrouver Tournay.

Le retour se fera par la petite voie tranquille sur les hauteurs de l'Arros, par Peyraube et Mouledous. A Goudon, nous décidons de monter le coteau pour regagner notre point de départ: longue pente, pas très pentue mais usante, qui nous dépose sur les hauteurs de Meilhas.
Encore quelques petites bosses et nous retrouvons nos véhicules, après un périple de 66km et 840m de dénivelé.

Samedi: Tudelle et le château de St Yors

Le beau temps est encore de la partie et la chaleur s'est invitée : 18°C.
Nous partons vers le nord par la route de César, pour rejoindre Bassoues, puis Tudelle par la vallée de la Guiroue.
La montée vers Tudelle nous dénoue enfin les muscles, un peu endormis par la longue portion plate. Encore une courte côte et une petite pause pour admirer la superbe vue sur la motte féodale de Bazian.
Peu soucieux de rentrer par la monotone vallée de l'Osse, l'ensemble du groupe adopte un trajet un peu plus bosselé, par le Château de St Yors. Nous y faisons une petite pause restauration et admirons le travail de nos anciens, en examinant les restes de l'enceinte.



Nous remontons sur la crête pour nous diriger vers Castelnaux d'Angles, par une jolie petite route qui se mérite : un toboggan comme les adore André. Les filles commencent à sentir les jambes (les garçons aussi, mais chut...). La voie de crête est suberbe, nous allons la poursuivre quasiment jusqu'à Miélan : dur, dur!
Mais quel spectacle ! La vue sur les Pyrénées est omniprésente et nous nous régalons.

A l'arrivée, nous avons engrangé 75km de plus, avec un dénivelé de 780m.
JFR

 Benqué
Tudelle