samedi 10 janvier 2015

Clarens, à la poursuite du soleil

Un vilain brouillard pèse sur nos têtes en ce samedi matin : nous avons rendez-vous à Trie cet après-midi pour une balade inhabituelle vers Clarens. On espère que ça va se lever.
11h15 : la chape grisâtre est toujours là, et rien ne laisse espérer une amélioration. Les téléphones chauffent, on se consulte, André nous apprend qu'il fait grand soleil à Bonnefont et vers le plateau de Lannemezan. Ça tombe bien, pile-poil sur noter itinéraire !
Rendez-vous est donc fixé à Bonnefont où nous attend effectivement le grand bleu.

Nous nous retrouvons sur la place de l'église : elle a bien changé depuis notre dernier passage. En plus propre, mais pas en plus beau. Ils vont faire des économies de désherbant ici ! Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à vouloir tout bétonner, goudronner ?

Comme on a sauté la partie plane de la balade, entre Trie et Bonnefont, on attaque immédiatement la série de 3 côtes qui nous conduit vers Galan. Tout à gauche, on s'échauffe tranquillement les jambes, les langues vont bon train, comme d'habitude en début de rando. J'adore cette route, calme, avec des vues superbes sur les vallées, des pentes modestes qui laissent le loisir de profiter du spectacle.

Galan : petite pause pour digérer ce premier dénivelé, avant d'obliquer vers le sud, par la petite route de Clarens. La vallée de la Gavalette, que nous suivons maintenant, est belle, sauvage, hors du temps. Elle offre une opportunité de rejoindre tranquillement, en pente douce, le plateau de Lannemezan; à part le raidillon de 500m qui donne accès au village.

Clarens

Après le regroupement des troupes, restauration et photo, nous replongeons vers le lit étroit du ruisseau par une longue et très esthétique descente, pour mieux remonter sur le plateau par une non moins longue et belle ascension de 100m de dénivelé.
Direction plein nord, maintenant : un petit vent frais nous contraint à en remettre une couche -où sont les 17°C annoncés? Nous apercevons au loin la masse sombre de la zone de brouillard qui recouvre les plaines au pied du plateau.
Arrivés à Recurt, il faut se rendre à l'évidence, le soleil est masqué par le brouillard. Heureusement la visibilité reste suffisante pour rouler sans risques. Mais la température est passée de 13 à 8°C !
On décide de poursuivre le circuit prévu, par Sabarros. La vertigineuse descente vers Tournous-Devant est très sympa, elle nous dépose dans la plaine, que nous suivons jusqu'à Campuzan. Un arrêt en passant au nouveau belvédère aménagé au dessus du lac de Puydarrieux : la vue sur la colonie de grues y est particulièrement privilégiée.
Anne attends impatiemment la dernière côte : c'est celle de Sentous, longue mais facile. Et puis c'est le sommet ! Plus qu'à plonger vers notre point de départ, par la belle descente de Bonnefont.

Finalement, j'ai l'impression qu'on a fait plus de descentes que de montées... Qu'en penses-tu Anne ?

Merci à tout ce joli groupe de 8 cyclos, qui m'a accompagné tout au long des 43km et 750m de dénivelé.

JFR


samedi 3 janvier 2015

1er "poteau" de l'année

Malgré les prévisions incertaines de la météo, c'est un grand et chaud soleil qui inonde nos coteaux, en ce premier samedi de 2015. Pas besoin de bousculer les troupes, tout le monde est présent au rendez-vous hebdomadaire.
Nous devons rentrer de bonne heure, nous optons donc pour un circuit court ou rapide. Et comme il vaut mieux limiter la transpiration, le parcours vers le poteau (le pylone) de Burg s'impose : longue et douce montée vers les bordures du plateau de Lannemezan. Il faut dire que la vue superbe vers les Pyrénées enneigées est un argument de poids pour nous attirer dans cette direction.
Direction plein sud sur le crête de Miélan, le glacier de l'Aneto en point de mire : nous obliquons vers l'ouest à Bernadets pour rejoindre la plaine du Boues, un léger vent de face contrarie notre progression.

La légère mais continuelle montée vers le plateau finit par user les jambes, les chocolats de Noël ont du mal à passer. Nous atteignons le poteau après une bosse plus conséquente mais courte.


L'horaire nous presse pour le retour : le groupe tourne le dos à notre chère montagne pour regagner la plaine, entraînés par nos deux locomotives, J-Pierre et Bernard.

Nous apprécions particulièrement cette route, tranquille et bucolique, qui nous ramène à Cestias.
La fin du trajet n'est qu'une formalité, et les 10 derniers kilomètres plats sont avalés rapidement.
Nous avons parcouru 59km avec un modeste dénivelé de 530m, sous une température de 13°C.
Bonne Année à tous.

JFR