jeudi 19 février 2015

La chapelle de Theux

Quoi de plus simple pour réussir une belle balade : un soleil généreux, une température printanière, un itinéraire agréable et un groupe d'amis.
Toutes ces conditions étaient réunies cette après-midi, et la balade fut une réussite.

Le vent, léger, est à l'autan, nous partons donc vers l'est. On se propose de rejoindre la crête de Sauviac, pour profiter de la vue magnifique sur les Pyrénées étincelantes. Il faut d'abord escalader deux coteaux, Ste Dode et St Michel, on transpire assez vite mais la récompense est en haut.

Direction plein sud, vue étendue à droite sur la plaine de la Grande Baïse, à gauche sur celle de la petite, et en toile de fond, la montagne enneigée.


Nous faisons une pause au premier point de vue pour admirer le paysage, avant de gagner la magnifique chapelle de Theux. La tempête de juillet dernier a eu la bonne idée d'élaguer l'énorme chêne (8,36m de circonférence et 300 ans) qui en masquait la vue, on peut maintenant en profiter pleinement.




La rando se poursuit sur la superbe crête d'une quinzaine de kilomètre : un balcon somptueux que nous dégustons.

Nous redescendons sur terre pour rejoindre la digue du lac de Puydarrieux où un arrêt s'impose : la grande étendue d'eau, lovée au pied de la montagne, nous offre un spectacle  magnifique.


Pourquoi ne pas cheminer vers la queue du lac, pour profiter de la présence des oiseaux, nombreux dans cette zone Natura 2000 ? Nous nous y rendons par de petits chemins discrets et aux allures de toboggans.

Les oiseaux nous y attendent, nous passons un moment devant ce cadeau de la nature: des grues cendrées commencent à palabrer pour préparer leur prochaine migration...


Nous remontons au village de Puydarrieux par une petite route inhabituelle (on comprends pourquoi au pied de l'église) : encore un superbe belvédère, où nous prenons le temps de reconnaître au loin tous les clochers que nous découvront : Campuzan, Vieuzos, Libaros...

Le retour est presque classique, une petite variante par Lapeyre, puis Cestias et Castex.

On se souviendra de cette belle après-midi où nous avons roulé 62km avec un dénivelé de 680m.

JFR


jeudi 12 février 2015

Randonnée dans le Madiranais

Le soleil a enfin consenti à apparaître et la température à monter, après une rude période de froid et de neige. Les jambes commençaient à nous démanger et la première incitation à la balade a été suivie par les rescapés de la grippe.
Nous nous regroupons à Maubourguet pour un départ inhabituel et un circuit dépaysant : changement d'herbage réjouit les veaux !

Le soleil, généreux ce matin, s'est voilé, voire même caché derrière un vilain film gris : dommage. Sans doute la poisse que nous a portée Bernard...

L'église de Maubourguet

Direction la route de Pau, pour éviter la rude côte de Sombrun. Celle qui nous conduit à Lahitte-Toupière n'est pas mal non plus, plus longue, plus douce et plus roulante. Comme d'ailleurs la descente qui suit, et qui nous dépose à Vidouze, dans la large vallée du Louet. Nous la suivons vers le nord jusqu'à Lascazères, belle église et château du moyen-âge, complètement renové au XVIIIeme.
La plaine à maïs nous gave, nous grimpons sur la crête d'Hagedet où le paysage est plus varié. Nous traversons bientôt le terroir du Madiran, chaque coteau est couvert des magnifiques alignements de vigne, envahis par les tailleurs : comme dit Jacky, toujours pragmatique, ça doit être la bonne lune !
La petite route est bosselée et usante, mais quelle vue, nous surplombons la vallée du Bergons où se niche le village de Madiran.
Castelnau-Rivière Basse se profile au loin, nous y ferons halte pour admirer le paysage somptueux de la vallée de l'Adour qui s'étale sous nos pieds.

Le balcon de Castelnau

Direction NO, vers St Lannes, toujours sur le magnifique coteau, au milieu du vignoble de Cannet. Nous atteignons la pointe nord de  notre itinéraire, il est temps de revenir vers le sud. Nous plongeons dans la vallée du Bergons pour mieux remonter sur le coteau d'en face, siège du vignoble de Maumusson-Laguian et de tous les grands noms du Madiran.
Le coteau est superbe, un rayon de soleil a la bonne idée d'égayer le paysage. La montagne Pyrénéenne s'offre à nos regards, au loin, poudrée de neige toute fraîche.
Du côté d'Aydie, notre route se transforme en chemin non revêtu : il semble praticable. Un coup d’œil à la carte nous informe qu'il n'est pas trop long, nous parcourrons quand même plus d'un kilomètre dessus : pas de crevaison.
La crête nous mène, après de long errements vallonnés, au pied du château de Crouseilles et de la coopérative viticole du même nom. Haut lieu de la traditionnelle Randonnée Fédérale Madiranaise.
Nous poursuivons sur les hauteurs jusqu'au village perdu de Monpezat. Pourtant célèbre ce village puisqu'il est le fief de Henri de Monpezat, alias Prince Henri de Danemark et maintenant époux de la Reine du Danemark... Ouahh!
Allez, encore une belle et dernière côte pour rejoindre Lascazeres et la plaine de l'Adour : j'ai plus de jambes, et je ne suis pas le seul...
Les 10 derniers kilomètres sont tout plats, un peu monotones, et nous permettent de retrouver nos voitures sans trop forcer (quoique, hein J-Pierre).

Belle balade, malheureusement un peu grise et fraîche. On y reviendra avec le soleil. Avec mes compagnons Eliane, André, Jacky, J-Pierre, nous avons parcouru 67km avec un dénivelé confortable de 792m.

JFR
le circuit