jeudi 11 juin 2015

L'UCM sur le mont chauve

Mais qu'est-ce qui les arrêtera ? André et Eliane ont encore fait fort jeudi dernier, notre reporter les a surpris arrivant au sommet du Ventoux...
Ça fait combien de fois, André ?

 Eliane en pleine forme, même pas mal !

André, frais comme un gardon

Le séjour à Navacelles, ses 300 km et 4500m de dénivelé les ont bien préparés à cet exploit.
Bravo à nos jeunes !

JFR

samedi 6 juin 2015

Séjour cyclo à Navacelles

Lundi 1er Juin : La Couvertoirade

Tout le groupe s'est donné rendez-vous à Vissec, lieu de notre hébergement, pour un pique-nique d'entrée en matière. L'aire d'accueil qui nous réunit est superbe, ombragée, déserte, les campeurs y seront à l'aise.
Après le repas, nous prenons possession de notre gîte d'étape, rénové, confortable, avant de nous équiper pour la première randonnée, préparée par Eliane et supervisée par André.
La remontée des gorges de la Vis, jusqu'à Alzon, est sauvage et encaissée. Le soleil s'est malheureusement voilé de nuages et l'atmosphère est assez sombre. Petite incursion dans le village, désert, sans intérêt particulier.
Une longue et douce montée nous conduit au col de la barrière (808m), nous permettant d'admirer au passage le magnifique viaduc ferroviaire construit en pierre, qui ne sert plus qu'aux randonneurs et aux amateurs de saut à l'élastique.
Après Sauclières, nous retrouvons le Causse désertique et minéral, et découvrons la cité surprenante de la Couvertoirade : une enceinte de remparts très bien conservée, assez inattendue à cet endroit, datant de l'époque des Templiers.


Le village est minuscule et nous en faisons le tour à pied.
Nous roulons plein sud vers Caylar puis direction St Pierre de la Fage. La traversée du Causse est désertique, on se croirait sur la route 66 aux USA.


Un petit arrêt grignotage au moulin de St Pierre nous permet de récupérer un peu avant d'aborder le retour.
Les jambes commencent à tirer, le dénivelé positif à s'accumuler.


Dernière lignes droites, dernières bosses, et nous plongeons dans le cirque de Vissec, inondé de la lumière rasante du soleil.


Nous avons parcouru 73km avec un dénivelé de 900m sous une température voisine des 30°C.


Mardi 2 juin : Navacelles

Une fois n'est pas coutume, notre gîte est situé dans le fond d'une vallée : on ne monte pas pour rentrer au bercail, mais on monte pour partir le matin ! Et pas n'importe quelle côte puisqu'elle nous permet de sortir du cirque de Vissec en 3.5km avec une pente moyenne de 7%. On décide d'un commun accord de rejoindre Blandas, en haut du cirque, avec les fourgons, et d'y déjeuner avec le pain frais que nous prépare la sympathique Virginie, patronne de l'auberge du Causse.

p'tit déj à Blandas

Aujourd'hui, c'est le grand jour : le temps est magnifique, idéal pour faire de belles photos du cirque de Navacelles.
Nous nous approchons de la gigantesque faille formée depuis de millénaires par la petite rivière de la Vis, pour admirer le site si particulier de Navacelles.


Fabuleux ! Nous nous régalerons tout au long des 7km de descente vers le village, de la vue exceptionnelle qui s'offre à nos yeux. Le fond du cirque, bien qu'intéressant, est presque décevant...
Mais il faut penser à remonter, et ces 300m de dénivelé qui nous attendent nous font un peu peur : à raison d'ailleurs, car la remontée vers le belvédère de la Baume Auriol est sévère, souvent 8% avec des passages à 12.
Nous nous regroupons au sommet de la muraille pour une pause méritée, les photos et un pot bienvenu.



Après la montée, la descente : elle est interminable et nous permet d'admirer tranquillement le paysage, méditerranéen, minéral et verdoyant. Beaucoup de fleurs sur les bas côtés, en particulier la vesce violette et des plantes sauvages roses.
Madières : nous sommes au fond de la gorge de la Vis. Beau village, nous prenons le temps d'admirer et de nous restaurer : il fait chaud, il fait soif, et la remontée des 330m qui nous attend nous incite à la paresse.

C'est reparti pour une belle côte, chacun l'aborde à sa main, et nous nous retrouvons au sommet pour un pic-nic ombragé ainsi qu'une sieste réparatrice.

Le cagnard nous agresse dès la reprise du vélo, heureusement une portion plate nous attend sur au moins 5km jusqu'à Montdardier et son château. Eliane nous a concocté une petite boucle sympa vers Pommiers, bosselée, boisée, et bordée d'un cerisier accueillant...


Nous retrouvons Avèze, son vieux pont, et la longue, longue remontée vers Mondardier : très roulante mais usante après une journée bien remplie. 370m à rattraper sur 7km.
Blandas n'est plus très loin, et après quelques bosses, avalées à l'énergie, nous retrouvons avec bonheur le "bar des nazes" bien connu des habitués.
Nous totalisons 70km et 1300m de dénivelé positif, température 32°C.

Mercredi 3 juin Ganges-Le Vigan

Direction les Cevennes, via les gorges de la Vis à Mandières et Ganges. Une vingtaine de kilomètres d'un tapis super roulant dans un environnement agréable.
A Ganges, nous obliquons vers le nord pour nous enfoncer dans le massif cévennol. La vallée du Rieutord est superbe, verdoyante, peu habitée : un petit paradis. Nous la remontons en pente douce jusqu'à Sumène puis St Martial, pour atteindre le point culminant de la journée au col de la Tribale (612m).


Nous redescendons un peu pour un arrêt pic-nic au col des Cabones, où l'ombre est bienfaisante.
L'étape est longue, nous ne nous éternisons pas. Il fait très chaud, mais l'air circule bien et rafraîchit les organismes.



Le paysage est magnifique, très boisé, mais peu de vues lointaines. Nous traversons le fleuve Hérault à Peyregrosse avant de remonter par une route étroite en lacets vers St André de Majencoules. Le profil de la route épouse ensuite longuement les courbes de niveau, dans une longue traversée qui nous conduit à Mandagout.

Rafraîchissement à Mandagout

Un dernier petit col, le col des Mourèzes, et c'est la rapide plongée vers Le Vigan où un pot rafraîchissant est bien accueilli. Nous ne sommes pas trop pressés de rejoindre Avèze et sa fameuse côte que nous devons grimper pour rejoindre Montbardier. Elle a laissé des souvenirs désagréables la veille.
Tout le monde finit péniblement cette dernière difficulté sérieuse. Nous avons parcouru 107km avec un dénivelé de 1462m. Température 32°C.

Jeudi 4 juin : Les gorges de la Dourbie

Nous sommes un peu inquiets, au départ de cette dernière randonnée du matin : Eliane nous a habitués à des estimations de distances un peu fantaisistes, et les dénivelés à l'avenant.... On craint le pire pour cette sortie de 39km et 1200m de dénivelé : aie, aie...
On rejoint en voiture le départ de la balade, à Sauclières. Ça commence par une courte et facile montée, suivie d'une descente de 5km avec des pourcentages conséquents : on appréhende le retour..
St Jean du Bruel, début des gorges :  on entame une interminable montée de 18km, entrecoupée de quelques courtes descentes. On imaginait suivre la rivière, on le fait, mais à 250m au-dessus !
Ceci dit, le paysage est superbe, peu ouvert mais très agréable.

 les gorges de la Dourbie

On traverse la Dourbie à Dourbie, pour remonter sur les hauteurs vers le col de la Pierre Plantée : route roulante, pente peu accentuée. Nous franchissons d'abord le col des Rhodes (922m) puis celui de la Pierre Plantée (867m). La vue sur ces hauts plateaux est somptueuse, surtout vers le nord et l'est, en direction de l'Aigoual.
La descente est rapide sur St jean du Bruel où nous attend la côte redoutée qui clôturera notre randonnée.
Nous aurons parcouru 47km avec un dénivelé de 890m (bravo pour les prévisions !).

Notre séjour se termine, comme chez les gaulois, par un convivial pic-nic où tous les restes sont utilisés.

C'est l'heure du départ, chacun dans sa direction. On gardera le souvenir d'un moment formidable, de parcours somptueux, de copains supers : à quand la prochaine édition ?
Un grand merci à Eliane et André pour leur préparation, à Solange pour la logistique petit-dej, et à tous les autres pour leur bonne humeur.

JFR


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